De’Aaron Fox en a marre de se forcer à manger : Jared Dudley a sûrement des conseils à lui donner
Le 23 août 2019 à 16:50 par Rémi Collenot
Un corps de joueur NBA, ça demande beaucoup d’entretien. Et si on a tendance à penser que la plupart des joueurs se privent un peu niveau bouffe pour rester en forme, d’autres sont obligés de manger plus que de raison. C’est par exemple le cas de De’Aaron Fox, qui se force à finir ses repas pour ne pas perdre ses qualités athlétiques. On est quand même sur un drôle de problème.
Considéré par beaucoup comme le joueur le plus rapide de la Ligue, De’Aaron Fox est obligé de faire beaucoup d’effort au niveau de l’alimentation pour maintenir une telle vitesse. Arrivé plutôt frêle en NBA, son agent le décrivait même comme une “brindille”, le produit de Kentucky a été obligé de prendre du poids pour s’imposer chez les Kings. Si sa première saison a servi d’apprentissage au niveau physique, il s’est clairement montré au niveau pour sa saison sophomore. Ultra-rapide, doté d’une belle détente, le renard n’hésite plus à aller au contact des intérieurs les plus costauds. Les Kings en ont bien profité puisque le meneur a tourné à plus 17 points et 7 passes décisives par match cette saison. Des performances qui ont permis à Sacramento de longtemps lutter pour les Playoffs et qui lui ont valu le titre honorifique de Speedy Gonzales de la NBA. Mais tout ça est le fruit d’un travail difficile pour Fox, comme il l’explique pour The Athletic :
“J’essaye de manger entre 4 000 et 5 000 calories par jour parce que je les brûle trop vite. C’est dur mec, c’est dur. Pour moi, manger c’est comme un travail. Je le vis littéralement comme un job. C’est clairement la partie la plus dure pour moi. Ce ne sont pas les entraînements ou la salle de musculation, c’est essayer de manger le plus possible car je sais que je brûle les calories trop vite”
Le meneur des Kings a presque l’air d’en souffrir. Mais tout cela n’est pas fait dans le vent. Courir à la vitesse de Fox, ça demande forcément une grande débauche d’énergie. Et l’énergie, on l’obtient en mangeant. Du coup De’Aaron Fox doit se forcer. Mais au-delà de la vitesse, cet effort doit aussi permettre au renard de mieux absorber les coups, d’être plus endurant et plus puissant. Si la tâche est pénible, l’agent du joueur assure que celui-ci prend son apport calorique “au sérieux” et est hyper focus à l’entraînement. L’ancien de Kentucky met donc tous les moyens à sa disposition pour atteindre son objectif, “devenir le meilleur meneur [de la Ligue]”, selon son agent. Il y a encore du boulot. Sa préparation a au moins eu un avantage : Fox a pu esquiver le Mondial en Chine pour être focus sur la saison à venir. On va dire qu’il n’aime pas trop la bouffe chinoise.
Les plus grosses galères des NBAers ne sont parfois pas là où on les attend. Pour De’Aaron Fox, la torture c’est de devoir manger plus qu’à sa faim. Si certains profitent un peu trop du rab à la cantine, le renard lui est obligé de se forcer pour maintenir ses qualités athlétiques. On va pas se mentir, on a vu pire comme problème.
Source texte : The Athletic