Le best-of du Jazz 2018-19 : eh bah, on peut dire que ça sait faire le spectacle chez les Mormons

Le 12 août 2019 à 09:35 par Nicolas Meichel

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, onzième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

Sans aucun doute, le Jazz aurait aimé terminer sa campagne d’une autre manière. Après une nouvelle saison régulière de qualitey avec 50 victoires au compteur, les Mormons n’ont pas fait long feu en Playoffs face aux Fusées du barbu James Harden. Une élimination au premier tour en seulement cinq matchs, avec deux taules bien violentes en prime, ce n’est pas vraiment ce qui était prévu. Une fin à oublier donc mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas eu de spectacle du côté de Salt Lake City cette année.

Bon déjà, on a le duo Ricky Rubio – Rudy Gobert, plutôt pas mal et sous-estimé en termes de highlights. Les qualités de passeur du premier, associées à celles de finisseur de notre Frenchie, ont offert plusieurs actions de grande classe aux fans du Jazz. Et puis en parlant de Rudy, il y a évidemment tout un tas de contres bien méchants. S’aventurer dans la raquette d’Utah, c’est très dangereux. Outre ces deux-là, on a forcément aussi Donovan Mitchell dans le lot. L’arrière du Jazz monté sur ressorts a martyrisé pas mal d’intérieurs l’an passé avec de sacrés posters, tout en brisant des chevilles. Attention les yeux. On ne vous apprend rien mais le Donovan est une véritable machine à highlights. À tout ça, vous ajoutez du Joe Ingles, toujours là pour faire la bonne passe au bon moment avec sa dégaine de vieux, sans oublier Jae Crowder, Derrick Favors et quelques autres. Au final, ça donne plus de 13 minutes de belles actions pour le plus grand plaisir de nos yeux, fan du Jazz ou pas.

Le Jazz est l’une des équipes les plus solides et disciplinés de la ligue, mais ce n’est pas pour autant que les Mormons ne peuvent pas faire le spectacle, au contraire. Entre Ricky, Rudy et Donovan, il y avait du monde pour enflammer le public la saison dernière. Et quelque chose nous dit qu’Utah va faire encore mieux cette année.


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