NBA Flashback 2018-19 #25 : ce jour où Rajon Rondo a offert le plus beau des cadeaux à son ami LeBron James

Le 25 juil. 2019 à 14:50 par Giovanni Marriette

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ? 

Imaginez Nicolas Anelka marquer à la dernière seconde d’un match et offrir la victoire à une équipe coachée par Raymond Domenech. Imaginez ensuite Booba reprendre Prenons notre temps des Poetic Lover et proposer le feat à Kaaris. Ou encore Maxime Nicolle offrir une bagnole à Manu Macron. Vous avez compris l’idée ? Eh bien disons que ce 8 février 2019, Rajon Rondo s’est inscrit à son tour sur la liste des mecs qui oublient le passé pour mieux vivre l’instant présent. Et à double-titre d’ailleurs, parce que ce bon vieux Rajon ne fait décidément jamais rien à moitié.

Pour ceux qui suivent la NBA d’assez loin, Rajon Rondo reste ce type dont le sang coule vert dans ses veines, ce type qui ne supporte pas LeBron James et dont le caractère de merde assez tranché a pu lui offrir quelques belles victoires mais également certaines déconvenues. Aujourd’hui ? Mouillez-vous la nuque car Rajon Rondo est désormais le meneur de jeu de… LeBron James, sous le jersey mythique des… Lakers. Ah ouais ? Ah ouais, quand même. Oubliée donc les inimitiés d’antan et place à la réunion du feu et de la glace, et pour l’instant rien à se mettre sous la dent niveau gossip, à part peut-être une soupe de phalanges entre Rajon et Chris Paul qui avait vu LeBron aller calmer son ami… CP3. Pour le reste pas grand chose d’exceptionnel donc, si ce n’est un Rondo toujours aussi compétiteur dans un environnement pourtant plus proche du cirque Pinder que d’une franchise NBA. 9,2 points, 5,3 rebonds et 8 passes de moyenne pour Rondale la saison passée, quelques coups de chaud dont il a le secret, et donc ce match de février face aux… Celtics évidemment, qui ne pouvait pas clairement pas se finir d’une manière différente de celle que Rajon avait prévu…

Un LeBron James en triple-double et un Kyle Kuzma inspiré côté Lakers ? Mouais. Un Kyrie Irving maladroit mais tranchant et un banc ultra-efficace pour les Celtics ? Boarf. Boarf, car clairement c’est notre Rajon Rondo nationale qui restera comme le héros indiscutable du match. A dix secondes du terme ? Les joueurs de Luke Walton mènent d’un point mais Kyrie Irving dépose Brandon UnGramme, Lonzo Lol et Tyson Chandeleur pour redonner un point d’avance aux C’s sous les yeux d’un public qui n’aime rien de moins que se taper l’ennemi public n°1 (LeBron et/ou les Lakers, au choix). Dix secondes à jouer donc, et si Ingram apprend à connaître la roublardise d’Al Horford, si Tyson Chandler et Marcus Morris se disputent pour savoir qui est le plus con le ballon, c’est bien cet opportuniste de Rondo qui passe par là et qui récupère la gonfle à quelques dixièmes de seconde du buzzer. Ballon chopé à la hâte, tir alleluia en cloche pour éviter les mains qui traînent, buzzer et… ficelle. Le TD Garden est sous le choc, Rajon Rondo vient de poser un game winner avec le maillot des Lakers, réveillez-les c’est un cauchemar.

LeBron James tente de faire le câlin le plus chelou de la saison à son meneur et la fierté se lit sur le visage du double R. Les Lakers viennent de remporter un match dans une opposition fratricide parmi les plus connues dans le monde du sport, et c’est l’ancien taulier de la maison qui punit cette fois-ci sa première famille. Le basket c’est beau, le basket sans sentiments c’est encore mieux.