Manu Ginobili était le premier choix pour être assistant de Pop : finalement le job est pour Tim, les Spurs aiment le luxe

Le 24 juil. 2019 à 11:40 par Julien Dubois

R.C. Buford, Manu Ginobili, Tim Duncan
Source image : Youtube

Pour assister Coach Popovich la saison prochaine, les Spurs ont parié sur Tim ‘Big Fundamental’ Duncan, le meilleur joueur de l’histoire de la franchise. Modèle tout au long de sa carrière, il saura apporter énormément aux jeunes (et aux plus vieux) pour compléter l’enseignement de Sensei Gregg. Pourtant, c’est bien Manu Ginobili qui a d’abord été approché pour le poste.

Un staff en NBA se compose évidemment d’un head coach, la tête pensante, mais également d’un tas d’assistants coach qui ont, en fait, un impact considérable sur l’alchimie de l’équipe. D’ailleurs, les entraîneurs commencent souvent leur carrière en tant qu’assistant, histoire de faire leurs gammes avant de gravir les échelons. Commencer son expérience au bord du terrain avec Monsieur Gregg Popovich, l’un des meilleurs coachs de l’histoire, est un privilège pour toute personne voulant se lancer dans le coaching. Tim Duncan, franchise player iconique des Spurs, protégé de Pop, commencera donc sa carrière en costard en tant qu’assistant de celui qui lui a tout donné au coaching. Toutefois, Timmy n’était pas forcément le premier choix pour le management de Spurs qui avait contacté Manu Ginobili au préalable selon Marc Stein du New York Times. Duncan se serait porté volontaire, sans forcément avoir reçu la proposition ou simplement en ayant eu vent de la question. Un leader de la dynastie pour un autre, ça roule pour R.C. Buford et Pop. Le plus drôle dans tout ça, c’est la déclaration du coach après l’officialisation de l’annonce.

Pop on Duncan’s return:

“It is only fitting, after I served loyally for 19 years as Tim Duncan’s assistant, that he returns the favor.” 💀 https://t.co/Mm7dswSUti

— Yahoo Sports (@YahooSports) 22 juillet 2019

“C’est le juste retour des choses après que j’ai été un loyal assistant de Tim Duncan pendant 19 ans.”

Duncan n’était donc pas le premier choix pour la Spurs Nation, Manu étant privilégié. Il n’y a absolument aucune raison d’y voir une quelconque forme de préférence ou d’embrouille au cœur de la franchise : on cherchait une légende pour encadrer l’équipe, on a trouvé. L’Argentin préférait profiter un peu de sa retraite toute fraîche, lui qui a un enfant, avant de se relancer dans le monde impitoyable et inarrêtable de la NBA. On sent clairement que l’ère post-Pop est en train de se préparer dans le Texas et imaginer Manu-Tim (et pourquoi pas Tony) prendre la relève serait une magnifique histoire et une sorte de continuité pour cette équipe, par cinq fois victorieuses du titre suprême, qui continuerait d’écrire sa légende. On fantasme clairement sur un retour du trio, et notamment du Français, et cela semble clairement possible. Déjà parce que c’est sur toutes les bouches des fans de San Antonio et que ça pourrait donner des idées, et ensuite parce que leur haut QI basket conviendrait parfaitement avec la situation de coach. Tim head coach, Manu assistant “alchimie d’équipe et sournoiserie”, Tony assistant “causerie de mi-temps”, on signe où ?

S’offrir une légende comme Tim Duncan en second choix, sacré luxe. Cette nouvelle donne l’espoir de revoir une brochette d’immenses joueurs coopérer à nouveau, dans un autre registre. De notre côté, on pense déjà à un coaching staff Westbrook-Harden-Durant, dans une équipe genre les Las Vegas Statistics. On ne fait que proposer hein, en taquinant un peu quoi.

Source texte : The New York Times et Yahoo Sports