Officiel : Marcus Morris signe à New York pour un an et 15 millions, les Spurs c’était seulement pour faire de l’équitation

Le 12 juil. 2019 à 12:44 par Julien Dubois

marcus morris
Source image : NBA League Pass

Après un accord verbal pour une signature dans le Texas, Marcus Morris est revenu sur sa décision et rejoint finalement les Knicks. Le contrat de 15 millions de dollars prendra fin à l’été 2020, ce qui laissera une chance à Marcus de tâter le marché de la future Free Agency.

Côté Knicks, on ne comprend pas forcément cette décision de signer Marcus Momo, confirmée hier par Adrian Wojnarowski d’ESPN. En effet, le cap space disponible fait suite à une visite médicale négative pour Reggie Bullock qui a vu, par conséquent, son salaire être renégocié à la baisse. Le garçon aurait des problèmes au cou où il a déjà eu des soucis. Son contrat est toujours en cours de renégociation et valait, à l’origine 21 millions sur deux ans. Conséquence ? On cherche un joueur sur le backcourt pour combler ce nouveau trou dans l’effectif. D’abord en quête de J.R. Smith pour remplacer le combo-guard aux dreadlocks, le front office new-yorkais jettera donc finalement son dévolu sur un joueur qui n’a rien d’un arrière, vous l’avez compris, Marcus Morris. Ce dernier avait passé un accord verbal avec les Spurs pour un contrat de deux ans, mais l’opportunité de jouer les Playoffs dans la Grosse Pomme prit le dessus. Hop on retourne sa veste, on change de chemise et on fait un doigt aux Spurs, direction New York.

La situation est assez particulière du côté des Knicks, on ne les refera sans doute jamais, car le recrutement de quatre ailiers-forts cet été fait que le secteur intérieur est quelque peu bouché. La stratégie de l’équipe semble être la suivante : développer les jeunes, à savoir R.J. Barrett, Frank Ntilikina, Kevin Knox, Mitchell Robinson et éventuellement Allonzo Trier, avec comme “franchise player” Julius Randle. Ce plan implique donc logiquement deux intérieurs titulaires, Robinson et Randle pour ne pas les nommer, et ne pas leur donner les minutes semblerait alors assez illogique pour les Knicks. On se retrouve alors avec Bobby Portis, Taj Gibson et maintenant Marcus Morris qui doivent assurer la rotation sur le seul poste 4, pas forcément optimal pour rester poli. Pas sûr pour le coup qu’il ne reste beaucoup de place sur le banc avec des gaillards pareils, même si on peut imaginer que l’ex-Celtic jouera peut-être un peu dans l’aile, étant donné qu’il est réellement capable de shooter efficacement derrière l’arc. Bon défenseur, il saura sauver les meubles face aux ailiers de son gabarit mais, en revanche, il risque de prendre un peu l’eau contre un attaquant plus vif, lui qui est assez limité niveau mobilité. À Los Angeles, on parle donc désormais d’un frontcourt Kuzma/Davis/Cousins alors pourquoi ne pas parler, à New York, d’un trio Morris/Randle/Robinson. Allez, alcool.

Pas facile pour David Fizdale… Comment gérer sa rotation avec un secteur intérieur complètement bouché ? Des solutions peuvent être entrevues mais les jeunots censés représenter l’avenir à New York pourraient pâtir d’un recrutement un peu… irréfléchi. Allez, ne tirons pas sur l’ambulance, y’a quand même un peu de positif à New York. Des contrôles positifs à la connerie, mais ça reste positif.

Source texte : ESPN