La NBA confirme une nouvelle augmentation du salary cap : on en connaît qui vont se mettre bien

Le 30 juin 2019 à 15:05 par Alexandre Taupin

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C’était annoncé et la NBA a confirmé l’information : le salary cap va augmenter une nouvelle fois ! Une bonne nouvelle pour les franchises qui auront une plus grande liberté mais aussi pour les joueurs qui vont faire venir les camions de la Brinks.

Pas de breaking news cette fois-ci mais une info de longue date confirmée par la ligue : le salary cap va de nouveau augmenter cette saison pour atteindre les 109,1 millions de dollars, soit sept de plus que sur la saison tout juste terminée. La NBA a également communiqué le nouveau montant limite sous peine de luxury tax, qui s’élève à 132,6 millions soit un peu plus de huit millions supplémentaires par rapport à la saison dernière (123,7 millions), ainsi que le montant minimum des salaires, estimé à 98,2 millions (90% du cap). Enfin, la midlevel exception (hello Boogie) a été fixée à 5,7 millions pour les équipes payant la luxury tax, 9,2 millions pour celles qui ne la payent pas, et 4,7 millions pour celles qui sont dans le positif au niveau de leur salary cap. Clairement, on est sur une bonne nouvelle pour pas mal d’équipes qui vont dépenser sans compter cet été (Milwaukee pour prolonger tout son groupe, Philadelphie si Jimmy Butler et Tobias Harris reviennent, Houston pour faire venir Jimmy Buckets). Les free agents ne vont pas cracher non plus sur l’augmentation du cap puisque la dernière en date avait mené à des contrats flippants (qui ne se souvient pas des contrats de 2016 : Joakim Noah, Luol Deng, Chandler Parsons, Nicolas Batum, Allen Crabbe, pour ne citer qu’eux…). Aux managers généraux de ne pas faire n’importe quoi cette fois-ci pour éviter des contrats toxiques à se coltiner sur plusieurs années : les Hornets et le Heat en savent quelque chose.

Côté joueur, la différence pourrait surtout se voir sur les plans B voire C des franchises. On le sait, les Kawhi Leonard, Kevin Durant, Kyrie Irving, prendront le max, hausse du salary cap ou non. Mais pour les joueurs à chopper en deuxième rideau, cette augmentation du cap est clairement une bonne chose puisque beaucoup d’équipes ont été sages l’année dernière et il y a de l’oseille à distribuer. Les gros free agents vont rapidement choisir leurs destinations et pour les équipes qui auront du fric mais aucune star, il faudra bien des joueurs à recruter. C’est là que des gars comme Julius Randle, Malcolm Brogdon voire Patrick Beverley ou Terry Rozier peuvent profiter de la situation pour chopper le contrat boosté et sécuriser le compte en banque sur la durée. Evidemment, rien ne dit que ces joueurs ne rentabiliseront pas le montant de leurs contrats mais c’est justement ce scénario qui avait amené certains GM à offrir des contrats en panique en 2016 et on peut toujours compter sur quelques franchises pour nous faire rigoler (coucou les Suns et les Knicks). Il existe aussi le scénario où certaines franchises restent calmes en 2019 pour faire cramer la carte en 2020, année où il y aura… une nouvelle hausse du cap selon les infos de Shams Charania.

Sources: The NBA has informed its teams of updated projected salary cap and tax level for 2019-20 ($109M, $132M) and 2020-21 ($118M, $143M).

— Shams Charania (@ShamsCharania) September 18, 2018

Une nouvelle augmentation du salary cap, ça veut dire des zéros qui vont s’enchaîner sur les chéquiers des dirigeants cet été, et les joueurs ne vont évidemment pas dire non. Alors, on dépense sans compter cet été ou on attend l’été prochain pour signer des chèques encore plus gros ? 


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