Les Rockets vont tenter de récupérer Jimmy Butler dans un sign-and-trade : pas sûr que Chris Paul intéresse Philly

Le 26 juin 2019 à 10:47 par Benoît Carlier

Jimmy Butler Buckets
Source Image : ESPN / Youtube

Déjà sur les rangs de Jimmy Butler il y a un an, les Rockets n’ont toujours pas changé d’avis après son trade à Philadelphie. Mais dans la situation actuelle, Houston ne peut pas offrir de contrat max au All-Star et réfléchirait donc à monter un sign-and-trade avec les Sixers. Un deal gagnant-gagnant ? Ça reste à voir.

On le sait, les Texans ont envie de faire bouger les choses cet été dans le but d’enfin sortir vivants de l’Ouest en Playoffs. Année après année, les désillusions face aux Warriors notamment commencent à peser lourd sur le moral mais les dirigeants sont loin d’être résignés et chercheraient actuellement le meilleur moyen de gifler la concurrence le plus rapidement possible. L’objectif ? Soulever le trophée Larry O’Brien dans un an. Pour cela, les Rockets sont prêts à tout. Quitte à faire voler en éclats le roster construit durant toutes ces années par Daryl Morey. Mais la tâche ne sera pas aisée. Déjà parce qu’il faut convaincre des agents-libres de rejoindre Clutch City plutôt qu’une autre franchise. Vu l’ambiance en interne, il y a déjà du boulot. Ensuite parce que les contrats de Chris Paul et James Harden à respectivement 38 et 37 millions de dollars la saison prochaine limitent beaucoup les options du GM. Il y a quelques semaines, Houston faisait savoir que tout l’effectif était disponible. A l’exception des deux Golden Boys cités plus haut, tout le monde est susceptible de bouger. En effet, on doute que les Rockets souhaitent réellement se séparer du MVP 2018 vu son niveau et le second est tout simplement trop surpayé pour intéresser qui que ce soit, même les plus gros pigeons de la Ligue. Du coup, il va falloir se débrouiller avec Clint Capela, Eric Gordon ou encore P.J. Tucker pour monter des échanges avec d’autres équipes, même si ce dernier a l’air intouchable à Houston. Tout d’un coup, on se rend compte à quel point la mission du front office va être délicate cet été, puisqu’il faudra aussi respecter le salary cap même si Tilman Fertitta n’est pas à quelques millions de dollars lorsqu’il faudra régler la luxury tax. Encore faut-il pouvoir dépasser le plafond en respectant le règlement financier de la NBA, et c’est bien là le problème notamment au moment de pister Jimmy Butler qui deviendra free agent ce dimanche à minuit.

En effet, selon Adrian Wojnarowski d’ESPN, les Rockets seraient toujours à fond sur le dossier de l’ancien franchise player des Bulls. Le seul problème ? Houston ne dispose actuellement pas du cap nécessaire pour lui proposer le contrat de 140 millions de dollars auquel il peut prétendre cet été. Du coup, il ne reste pas beaucoup d’options à Daryl Morey qui préparerait une proposition de sign-and-trade pour récupérer Buckets en échange de contrats équivalents. Potentiellement, ce sont donc deux des trois monnaies d’échange cités plus haut qui pourraient faire leurs valises pour la Pennsylvanie dans quelques jours pour faire fonctionner le deal, à moins que ce ne soit un trade en triangle qui soit préféré pour permettre à Philadelphie de ne pas exploser ses comptes. On notera aussi que les Sixers sont les seuls à pouvoir proposer un contrat de cinq ans à 190 millions de dollars (ou 146,5 paquets sur quatre saisons) au numéro 23, chose qui pourrait peser dans les négociations avec le meilleur ami de KAT. L’autre cas de figure, qui mettrait Houston dans l’embarras, serait que Philadelphie soit déjà bien avancé dans les négociations pour prolonger J.J. Redick et Tobias Harris. Dans ce cas, les Sixers pourraient tout simplement décider de laisser partir Jimmy contre peanuts pour ne pas alourdir leur masse salariale et lui permettre de tester le marché tout seul comme un grand. Dans ce scénario, les cowboys se retrouveraient au point de départ, incapables de proposer un contrat max au JB pour former un trio sexy avec Chris Paul et James Harden à partir de la saison prochaine.

Il y a un an, les Rockets proposaient aux Wolves quatre futurs premiers tours de Draft pour récupérer leur élément perturbateur. Aujourd’hui, la marge est moins grande et la situation est plus complexe. Même si le trade fonctionne, les Rockets n’auront sûrement plus que trois ou quatre joueurs sous contrat pour l’année prochaine. Mais on sait comment ça fonctionne. Si un tel trio est assemblé, bonjour la dégaine de l’équipe à la rentrée !

Source texte : ESPN


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