La second unit des Bucks a encore frappé : démonstration de la Bench Mob dans le Game 2, c’était violent !

Le 18 mai 2019 à 12:33 par Nicolas Meichel

Source image : NBA League Pass

Largement au-dessus la nuit dernière dans le Game 2 face aux Raptors, les Bucks ont notamment pu compter sur un banc quatre étoiles, comme souvent cette saison. La Bench Mob a fait très mal aux Raptors et les Dinos n’y ont vu que du feu. 

Impressionnant, violent, kiffant… voilà les adjectifs qui nous viennent en tête pour qualifier ces Bucks-là, qui ont méchamment battu les Raptors la nuit dernière. Entre Giannis Antetokounmpo qui défonce tout sur son passage, la démonstration collective des Daims et leur profondeur d’effectif, difficile de ne pas être sous le charme de cette équipe qui est bien partie pour remporter la Conférence Est et rejoindre les Warriors atteindre les Finales NBA. Justement, faisons un focus sur cette profondeur d’effectif, cette second unit qui a joué un rôle essentiel dans le Game 2. Plutôt discret lors de la première manche si l’on met de côté la performance de Malcolm Brogdon, le banc a explosé au cours de la seconde avec notamment les grosses contributions d’Ersan Ilyasova (17 points à 7/11 au tir), George Hill (13 points à 5/8) et encore une fois Brogdon (14 points à 5/10). Au total, la Bench Mob de Milwaukee a terminé avec 54 pions au compteur sur les 125 inscrits au total par les Bucks ! Juste fantastique. Les Raptors n’ont pas pu rivaliser face à ça, eux qui n’ont jamais vraiment réussi à sortir la tête de l’eau à cause de la capacité des Daims à garder le pied sur l’accélérateur même quand les titulaires se reposaient. Cette force collective, cet apport du banc, ça ne date pas d’hier. Ça dure depuis toute la saison et ça se confirme plus que jamais en Playoffs. Si les Bucks ont terminé avec le meilleur bilan de la ligue et marchent aujourd’hui sur la concurrence à l’Est, c’est notamment grâce à la Bench Mob. Et le contraste avec le banc des Dinos est saisissant sur ces Finales de Conférence.

Parce que oui, depuis le début des Playoffs, c’est un peu l’inverse du côté de Toronto. Les Raptors étaient également réputés pour avoir une second unit plutôt solide avec notamment Serge Ibaka, Fred VanVleet, Norman Powell ou encore OG Anunoby, même si ce dernier est out à cause d’une appendicite. Sauf que les Raptors donnent aujourd’hui l’impression d’être beaucoup moins deep que prévu. Déjà, avant de parler du banc, parlons des titulaires. Clairement, le supporting cast de Kawhi Leonard sur cette postseason est loin d’être une valeur sûre et face aux Bucks, ça ne pardonne pas. Marc Gasol est à la rue sur ce début de série, Pascal Siakam est bien loin du niveau qu’on peut attendre de sa part après deux bonnes séries, Danny Green est en galère et Kyle Lowry a sorti un énorme Game 1 mais on connaît son irrégularité en Playoffs. Quand les titulaires sont dans le dur, forcément ça oblige le banc à prendre le relais mais Toronto n’arrive pas à trouver ce second souffle. On en parle des performances de Fred VanVleet sur cette postseason ? Le meneur est un back-up très correct à la mène pour la saison régulière mais aujourd’hui, il est tout simplement catastrophique avec 4,1 points de moyenne à 28,4% au tir sur la postseason. Serge Ibaka apporte sa contribution mais est loin d’être transcendant (8,6 points et 6,0 rebonds par match en 21,6 minutes de moyenne sur la postseason), tandis que Norman Powell connaît des hauts et des bas. Il a sorti quelques bonnes perfs depuis le début des Playoffs, notamment contre Orlando au premier tour ou même la nuit dernière, mais son temps de jeu a tendance à varier pas mal (19 minutes par match face au Magic et seulement 9,6 contre Philly en demi de conf, soit deux fois moins). Là, face aux Bucks, il y a moyen qu’il soit plus souvent sur le parquet suite à son Game 2 solide, où il a inscrit 14 points en 25 minutes. Derrière ces gars-là, les vétérans Jodie Meeks et Jeremy Lin sont peu utilisés (quelques pépins physiques pour ce dernier) et Patrick McCaw est actuellement indisponible pour des raisons personnelles.

Pour espérer rivaliser avec Milwaukee, il faudra que les titulaires se bougent et que le banc apporte plus, quitte à ce que le coach Nick Nurse ouvre un peu plus ses rotations, lui qui tourne en gros avec huit joueurs. Contre une équipe aussi complète et profonde que les Bucks, Toronto aura besoin de tout le monde.  


Tags : Bucks