Un nouveau chef des médecins aux Pelicans : oh la petite piqûre magique pour faire rester Anthony Davis !

Le 09 mai 2019 à 15:15 par Matthieu Angosto

Aaron Nelson
Source image : NBA.com

Franchise réputée pour sa malchance avec les blessures, et les absences longues durées de ses joueurs, les Pelicans tentent de changer les choses. David Griffin a en effet recruté Aaron Nelson, ancien gourou médical des Suns.

La pire franchise médicale a recruté le boss de la meilleure franchise de la Ligue dans ce domaine. Un peu comme si Kawhi avait signé aux Suns tiens. David Griffin l’avait promis, des progrès au sein de l’organisation des Pelicans allaient vite arriver. Il a tenu parole, en récupérant Aaron Nelson à Phoenix. Vous ne connaissez peut-être pas Aaron Nelson, mais ces 26 dernières années, le bonhomme a géré la cellule médicale des Suns, réputée pour être au top de la NBA concernant la gestion des blessures. D’abord en tant que chef des préparateurs physiques, puis vice-président de la santé et de la performance. On parle d’un bonhomme qui a remis sur pied des Steve Nash, Grant Hill ou encore Shaquille O’Neal, quand ces derniers commençaient à avoir les genoux qui grinçaient fort. C’est pas du médecin de quartier, et sachant que les Pelicans ont été la franchise la plus meurtrie de la Ligue lors de deux des quatre dernières saisons, il ne sera pas de trop. Imaginez un Anthony Davis qui ne manque pas 59 matchs sur les quatre dernières saisons. Voilà, vous saisissez l’idée. Quand on n’a pas une superteam et qu’on se repose sur un ou deux joueurs majeurs pour espérer gratter une place en Playoffs, à l’arrache, la moindre blessure coûte très cher. Et New Orleans a raqué toute la saison dernière.

Rien que lors de la saison écoulée, Davis a manqué 26 matchs, pour les raisons que l’on sait. Mais à NOLA… personne n’a joué les 82 rencontres de la saison ! Julius Randle en a manqué 9, Darius Miller en a raté 13, Jrue Holiday 15, E’Twaun Moore 29 et Elfrid Payton 40 ! On parle tout de même des six plus gros temps de jeu du roster d’Alvin Gentry, si l’on exclut Nikola Mirotic, tradé en cours de saison. Avec autant de titulaires à l’infirmerie, les Pelicans se sont rarement retrouvés au grand complet. Et dans une conférence Ouest aussi dense, ça termine avec un bilan de 33-49, une treizième place et un retour à la case lottery, alors que l’équipe avait atteint les demi-finales de conférence en 2017-18. L’arrivée d’Aaron Nelson ne changera pas la fragilité de certains joueurs, mais en important les méthodes de son vieux collègue de Phoenix, où il a travaillé de 1993 à 2010, David Griffin peut espérer réduire les temps de convalescence, et ainsi se donner de meilleures chances de gagner des matchs. De plus, l’amélioration des structures de l’organisation fait partie de l’argumentaire du nouvel homme fort en Louisiane, toujours déterminé à garder Anthony Davis dans ses rangs. L’arrivée d’un doc de premier rang ne suffira pas à le convaincre, mais c’est une carte supplémentaire à abattre. Vu le peu de chance qu’à le Brow de rester aux Pelicans, il faudra bien tout ça.

Les manœuvres ont commencé à NOLA, avec cette arrivée d’Aaron Nelson. Un renfort de poids pour la franchise de Louisiane, qui va aborder un nouveau cycle en cas de départ d’Anthony Davis. Si la poisse ne s’en va pas avec le Brow, un préparateur physique de qualité ne sera pas de trop pour soigner les fessées qui seront distribuées à tour de bras l’an prochain.

Source texte : ESPN