Giannis Antetokounmpo et James Harden encore nommés joueurs du mois : ces deux-là ne vont plus se quitter jusqu’à la fin

Le 12 avr. 2019 à 20:25 par Gianni Mancini

James Harden
Source image : NBA League Pass

Après toute l’agitation de ces dernières heures et la valse des coachs qui a commencé plus tôt cette année, on revient sur du plus terre à  terre. Oui, parce que s’il y a bien quelque chose que l’on peut compter comme certitude cette saison, c’est que James Harden et Giannis Antetokounmpo sont les meilleurs joueurs de leur Conférence respective. Bien loin devant les autres, et ça va commencer à se voir.

Maintenant que l’on peut tirer les premiers bilans de cette saison régulière, inutile d’avoir peur des mots en ce qui concerne la campagne de James Harden. The Beard vient de réaliser une saison all-time, qui vaut facilement sa place dans les cinq meilleures de l’histoire au scoring, en visant large. 32 matchs consécutifs à trente pions ou plus, deuxième plus longue série ever, premier joueur de l’histoire à compiler au moins 35 points et 7 caviars sur toute une saison, architecte d’une remontada de folie des Rockets, des shoots du parking à se mettre en PLS… Bref, on peut continuer longtemps, et du coup c’est tout sauf une surprise que le MVP en titre ait été élu joueur du mois écoulé au sein du Wild Wild West, avec notamment son nouveau triple-double record face aux Kings en guise de coup d’éclat. Vous voulez encore des stats ? Pas de souci, alors Harden ce mois c’est 34,8 points, 6,9 rebonds, 7,1 passes dé, auxquels vous ajoutez presque cinq banderilles à 3-points par match. Au final, le type a tellement banalisé l’exceptionnel qu’on ne sait même pas si on doit dire que c’est oufissime, dans ses standards habituels ou un chouia en deçà. Quand on vous dit ALL-TIME.

Oui mais, de l’autre côté du pays, un Freak nous a offert une saison tout aussi extraterrestre, en menant son équipe au meilleur bilan de la Ligue, et son meilleur depuis 1981, svouplé. Dans un autre contexte, Giannis Antetokounmpo a tout emporté sur son passage, et a surtout tout fait chez les Bucks. Car oui, c’est bien beau de claquer des dunks monstrueux dignes de la scène finale de Space Jam, d’avoir le pourcentage d’adresse d’un pivot et de faire passer des mastodontes pour des enfants fragiles, mais être meilleur marqueur, passeur et rebondeur de sa team, là ça relève d’un tout autre acabit. Et sans surprise, le Grec a continué dans ses standards habituels ce mois-ci, avec 30 points, 12,2 rebonds, 5,8 passes et pratiquement deux contres par match. Au cas où vous ne vous rendez toujours pas compte, mettez NBA 2K en mode facile, et vous verrez que même là, vous n’aurez pas des stats aussi dingues. Ou alors vous pouvez tout simplement demander à Joel Embiid et toute l’équipe des Sixers, qu’il a violemment mise dans sa poche arrière il y a moins d’une semaine, au choix.

Si un groupe d’irréductibles sceptiques avaient encore des doutes, c’est désormais sûr et certain. Désolé pour le collectif MVPG et tout autres possibles prétendants, qui n’en sont véritablement pas. Des prétendants au MVP cette année, il n’y en a que deux, qui se renvoient la balle pour savoir qui marquera le plus l’histoire en une seule saison. “Deux Frères” ?

Source texte : NBA