Giannis Antetokounmpo recale une offre pour tourner dans Space Jam 2 : est-ce qu’on lui a dit que c’était pour jouer un Monstar ?

Le 12 avr. 2019 à 10:20 par Gianni Mancini

Giannis Antetokounmpo
Source : YouTube

La NBA a trouvé sa nouvelle coqueluche cette saison. Il affole les experts, la course au MVP, les highlights, les statistiques, tout en trouvant le temps de s’entraîner comme un dératé et d’aller piquer Dwayne “The Rock” Johnson himself. Par contre, une chose pour laquelle Giannis Antetokounmpo ne veut pas faire de place dans son emploi du temps ministériel, c’est tout le marasme entourant la vie hollywoodienne. Du coup, quand on lui a proposé un rôle dans Space Jam 2, la réponse a dû être claire et sans appel, toujours saupoudrée d’un fort accent qui sent bon la Méditerranée, ou peu importe la planète de laquelle vient cet alien.

En septembre dernier, l’annonce tant attendue par tous les NBA addicts est tombée. C’est officiel, Space Jam 2 verra le jour, avec un tournage qui débutera cet été et LeBron James qui officiera en tant que digne (?) successeur de Michael Jordan, à l’affiche lui du premier volet sortie en 1996, qui a d’ailleurs très bien vieilli, au contraire de sa B.O, mais on vous épargnera les détails. Si on prend le soin de vous reposer le contexte, on en connaît un qui est lui peut-être passé à côté de toutes les annonces en temps réel au sujet du futur blockbuster. Excusez-le, Giannis était tout simplement occupé à poser les bases d’une saison stratosphérique, aussi bien sur le plan personnel que collectif. Le résultat ? Les Milwaukee Bucks se retrouvent paradoxalement en position de super-prédateurs de la NBA, en passant la barre symbolique des 60 victoires pour la première fois depuis 1981. Et si on ne peut dire assez de bien de tout le collectif emmené par Mike Budenholzer, tout le monde dans le Wisconsin sait que le grand responsable, le héros local, est grec, qu’il a un nom à coucher dehors et qu’il vient de sortir une saison de mastoc. 27 points, 12 rebonds et 6 passes de moyenne, ALLÔ ?!

Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, Antetokounmpo a eu besoin d’autre chose que ses bras interminables pour marcher sur la Ligue. Oui, ne vous y trompez pas, cette campagne d’anthologie est le fruit de plusieurs années de travail acharné, même si la phrase peut sembler cliché : quand on parle de Giannis, on parle d’un véritable forcené, un malade mental on vous dit. Aussi, il paraît logique que, quand on est venu le voir pour prendre deux semaines de sa routine d’entraînement perso estivale pour aller jouer à la baballe en images de synthèse avec BronBron et Bugs Bunny, le Freak a dû taper un fou rire cartoonesque digne d’un épisode des Looney Tunes. C’est en tout cas, à peu près, ce qu’il s’est passé, si on en croit les propos de Malika Andrews pour ESPN. Une version des faits qui semble confirmée par le principal intéressé, qui ne se voit d’ailleurs pas non plus jouer pour Los Angeles.

“Je n’aime pas être Hollywood. Je n’aime pas tout ce drame superflu. Je vais juste essayer d’être moi.”

Il paraît que LeBron James serait un peu en galère pour recruter du gros nom pour le casting de Space Jam 2. En même temps avec Giannis, on tient là un personnage carrément aux antipodes du prototype contemporain de la superstar NBA, et ce n’est pas pour nous déplaire. Et puis, avec les Playoffs qui arrivent, le Greek Freak a d’autres chats à fouetter, et risque même de tourner ses propres films à lui en direct du parquet. Au vue de sa forme actuelle et de l’opposition au premier tour, ça risque d’ailleurs d’être le genre de longs métrages interdits aux moins de 18 ans.

Source texte : ESPN