Allez, un 50/10/10 de plus pour James Harden : et tiens, prenez juste le temps de vous rendre compte de cette phrase

Le 31 mars 2019 à 06:31 par Giovanni Marriette

Dire que James Harden a banalisé l’incroyable ne sera bientôt même plus assez fort. Car non seulement le bonhomme le banalise mais il arrive également a être vivement critiqué pour son jeu, malgré des chiffres dépassant l’entendement quasiment chaque soir de sa vie. Another day au taf cette nuit pour le barbu, et cette fois-ci ce sont les Kings qui ont pris tarif.

James Harden ne s’arrêtera pas. Pas avant le 11 avril en tout cas, lui qui poursuit un double-objectif assez excitant, entre la course à la place parfaite pour les Playoffs avec ses Rockets et l’obtention d’un deuxième trophée consécutif de MVP (ils ne sont que dix à l’avoir fait dans l’histoire, au passage). Cette nuit face aux Kings ? La victoire était au bout du chemin et surtout la logique des chiffres a encore été dépassée, avec une nouvelle perf all-time de Ramesse, une perf qui rentre dans une collection qui commence à grossir comme un popotin de Jared pendant les fêtes…

50 points à 13/31 dont 7/23 du parking et 17/18 aux lancers, 11 rebonds et 10 passes en 38 minutes

Alors, oui, il y a ces 23 tirs pris derrière la ligne, deuxième marque all-time derrière les 24 de Klay Thompson un soir de record, et déjà la douzième fois pour James que la barre des 18 est dépassée. Oui il y a ces 18 lancers accordés, et certains trouveront donc toujours à redire sur la qualité de ce genre de performance. Surprise ! Pour marquer des paniers il faut prendre des tirs ! Et pour marquer beaucoup… il faut en prendre beaucoup ! Et c’est bien là finalement la plus grande dinguerie avec ce mec : arriver à diviser autant en lâchant des perfs aussi folles. 42ème triple-double en carrière… Troisième match à plus de cinquante points sur les six derniers, neuvième joueur de l’histoire à dépasser les 2000 triples scorés en carrière, cinquième triple-double avec 50 points… et on pourrait continuer pendant des heures hein. Ah oui, les Rockets menaient de trois points à sept minutes de la fin lorsque James Harden est rentré. Résultat ? James Harden 10, Kings 2, match plié. Des Kings joueurs, toujours parmi les victimes idéales pour prendre des mixtapes, et Clint Capela ne nous contredira pas ce matin du haut de son nouveau gros match face aux Californiens et leur terrible phare défensif Willie Cauley-Stein (24 points, 15 rebonds et 3 contres pour le Petit Suisse).

Le match face aux Bucks aura probablement énervé la bête Harden, saoulée de voir son talent remis en cause pour une seule soirée passée à galérer sur sa mauvaise main. Depuis ? 88 points en deux matchs et une moyenne de 36,2 points par match qui tient toujours et qui le placera dans cinq matchs parmi les joueurs ayant claqué les saisons les plus offensives de toute l’histoire. De. Toute. L’histoire. Tout simplement.

50 points, 11 rebonds, 10 passes, une victoire. Le genre de soirée que James Harden commence à connaitre par cœur, le genre de soirée qui donne du grain à moudre à ses fans mais également à ses détracteurs. Mais franchement, quand tu fais 50/11/10 et la win, est-ce que tu fais seulement attention à ces critiques ? Drôle de vie en tout cas que celle de James Harden, et si la manière fait et fera toujours débat, les perfs, elles, restent gravées dans le marbre et c’est peut-être bien ça l’essentiel.

stats Kings

stats Rockets