Ed Davis ne pensait pas faire les Playoffs en arrivant à Brooklyn : et vous connaissez la meilleure ? On n’y croyait pas non plus

Le 27 févr. 2019 à 08:35 par Alain Reynier

Ed Davis
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Les Nets sont actuellement sixièmes à l’Est, et c’est probablement LA surprise de la saison. On n’aurait jamais pensé dire ça, ça fait même bizarre de l’écrire, alors relisons cette phrase deux ou trois fois pour l’intégrer.

Les Nets sortent d’une longue et pénible traversée du désert depuis ce fameux trade foireux de 2013, l’occasion de ne surtout pas demander de nouvelles de Billy King. Danny Ainge (encore lui) venait d’enterrer vivant l’avenir des Nets en récupérant les picks 2014, 2016, 2018 et la possibilité d’échanger celui de 2017. Tout ça en échange de Kevin Garnett, Paul Pierce et Jason Terry, tous les trois déjà bien vieux vieillissants. Sans pick de draft et en fin de cycle, on s’attendait donc à une centaine d’années de disette du côté de Brooklyn, et le nouvel arrivant Ed Davis ne pensait certainement pas jouer un aussi beau rôle dès cette saison.

“Honnêtement, quand j’ai signé ici en juillet, je ne pensais pas qu’il s’agissait d’une équipe de Playoffs. […] Mais quand je suis arrivé ici et que j’ai commencé à voir les joueurs et à quel point les gars étaient bons, à voir l’entraîneur, sa philosophie, ses schémas… mon état d’esprit a changé.”

Sixièmes donc à l’Est et semblant se diriger tout droit vers la postseason, une première depuis 2015, les Nets comptent aujourd’hui quatre matchs et demi d’avance sur le Magic, qui de surcroit a grillé une belle cartouche cette nuit à New York. Sauf cataclysme on retrouvera donc bien la franchise new-yorkaise en avril, un exploit dû notamment à un collectif sublimant les individualités puisque les Nets ressortent comme un groupe à part entière, dans lequel les joueurs s’apprécient. Au delà du jeu fourni, il règne un esprit de groupe au sein de la troupe du sorcier Atkinson, entrevu notamment au moment de la blessure de Caris LeVert en novembre dernier. Tout le monde se serre les coudes, on tire tous dans le même sens.

Mais être de bons copains ne fait pas tout et la franchise de Brooklyn peut cette saison compter sur un D’Angelo Russell en mode All-Star pour la première fois de sa carrière. Et c’est mérité. 20,3 points à 43.7% au shoot dont un joli 37% depuis le parking 6,7 passes, 4 rebonds et le bouton clutch enclenché. Sa dernière perf ? Un beau carton de 40 points à Charlotte sur le museau de Kemba Walker, le jour de ses 23 ans s’il vous plaît. Notre ami Ed Davis n’est lui non plus pas pour rien dans le renouveau des Nets. L’été dernier, l’ancien Blazer a signé pour une saison à 4,4 millions et il s’est aujourd’hui adapté parfaitement à son rôle de back-up de Jarrett Allen.

Brooklyn dispose donc d’un groupe soudé, où chaque mec connait et respecte son rôle, le tout au sein d’un collectif géré magnifiquement par Kenny Atkinson. Ce sera peut-être compliqué de passer un tour en avril, mais les Nets ne seront un cadeau pour personne.

Source : basketball referenceNBC sports