Carmelo Anthony officiellement libéré par les Bulls : il est là le free agent le moins convoité de toute la Ligue

Le 02 févr. 2019 à 03:53 par Giovanni Marriette

Carmelo Anthony
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Première nouvelle pour les têtes en l’air, Carmelo Anthony faisait effectivement partie de “l’organisation” Bulls depuis le 22 janvier. Un MLK Day un peu spécial qui avait vu Chicago récupérer le mal-aimé sans jamais toute fois n’escompter le faire jouer en rouge et blanc, faut pas pousser non plus. Dix jours sont passés depuis et l’ancienne idole du Madison est désormais officiellement sur le marché, surtout ne vous battez pas.

C’est l’histoire d’un mec qui tournait encore à plus de 24 points par match il y a de ça trois ans, devenu depuis ce type que tout le monde se plaît à vanner sur son poids et ses doléances de princesse. Le poids – encore lui – des ans est depuis passé par là, les expériences ratées d’Oklahoma et de Houston avec, et l’un des plus beaux et des meilleurs shooteurs de l’histoire n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, et pire, un joueur que pas mal de franchises semblent fuir comme la peste. Rebondira ? Rebondira pas ? Rien à voir ici avec ses rondeurs rebondies mais la question de savoir si un GM lui donnera encore sa chance existe vraiment, dans la mesure où le garçon ne semble toujours pas résolu à apporter ce qu’est censé apporter un vétéran : des minutes en sortie de banc. Le banc ? Who, me ? Parce qu’il est là le problème. Non pas que Melo n’ai plus aucun skills, loin de là, mais Carmelo 2019 voudrait être Carmelo 2013 alors qu’il est toujours Melo mais plutôt Gromelo. Vous suivez toujours ? Alors allez donc nous trouver une franchise qui osera mettre à mal son alchimie avec un homme capable de la ronger de l’intérieur, la bouffe, toujours la bouffe.

Un groupe pourrait cependant se positionner afin d’attirer le sniper joufflu, et ce groupe c’est évidemment les Lakers, sirène habituelle dès qu’un gros poisson pointe le bout de ses branchies. On connaît l’amitié qui lie LeBron James et Carmelo Anthony, on sait aussi que si LeBron veut LeBron obtient, un King qui est peut-être aujourd’hui le seul mec de la Ligue capable de remettre son pote sur le créneau qui lui ira le mieux en 2019, à savoir un killer planqué dans le corner, qui joue poste 4,qui ne porte pas trop la balle, et qui attend sagement qu’on l’autorise à sanctionner. Mais revenons donc à notre gros mouton, Melo est donc free agent et on attend désormais de savoir qui sera assez fou pour lui proposer un (dernier ?) bail.

Les Lakers de LeBron ? Les… Knicks pour une dernière danse, eux qui semblent ne pas avoir oublié les quelques années de bonheur offertes au MSG ? Ou peut-être bien des enseignes de porn-food, mais ça c’était vraiment parce qu’on avait pas encore fait de vannes sur son poids dans cet article. Allez, stay tuned, Melo est free agent.