Et de 11 pour les Warriors : la série continue, on gagne comme ça jusqu’en 2020 ?

Le 29 janv. 2019 à 05:00 par Bastien Fontanieu

Warriors curry durant
Source image : NBA League Pass

Une seule défaite. Voilà ce que les Warriors ont laissé à leurs adversaires sur ce début d’année 2019, les Pacers étant les derniers à se faire tabasser par les champions en titre : on passe à 11 victoires de suite.

Est-ce que vous vous souvenez de cette froide nuit d’hiver, lorsque James Harden et les Rockets s’aventuraient dans l’Oracle Arena et l’emportaient sur un finish absolument épique. Le gros shoot de la gagne, la salle transformée en église, les Warriors qui rentrent tête baissée au vestiaire, drôle d’époque hein ? Depuis ce soir, depuis cette défaite qui a fait mal à l’ego de Curry et sa bande, plus rien ne passe. Tolérance zéro de la part de Steve Kerr et ses associés, qui ont décidé de prendre ce virage de la mi-saison comme une occasion idéale pour faire passer le message suivant : oubliez. Oubliez toute tentative de résistance, oubliez tout espoir qui pourrait vous occuper jusqu’en juin, oubliez les perspectives de séries gagnées et de parades réalisées dans la rue. Vu le niveau de jeu pratiqué par ces Warriors, qui trouvent encore leurs automatismes actuellement avec DeMarcus Cousins dans le groupe, difficile de croire que quiconque pourra s’imposer 4 fois contre eux en 7 rencontres. Chaque soir, c’est un homme différent qui prend feu, c’est un All-Star différent qui se met en avant. On avait vu Kevin Durant puis Klay Thompson faire chauffer le poignet, ce lundi c’était pour Stephen Curry. Et les Pacers, aussi sympathiques et organisés furent-ils, n’étaient ni de taille ni de poids.

Pour être très franc ? L’affaire a duré un quart-temps, à peine. Juste assez pour que les titulaires mettent le feu à la défense pourtant très sérieuse d’Indianapolis, et creusent l’écart avec les remplaçants. De +15 à +20 en montant encore plus haut, le message de Victor Oladipo vers ses fans en sortie d’opération n’était pas suffisant pour empêcher les Warriors de faire marcher leur rouleau-compresseur dans la région des tracteurs. La victoire ? Anecdotique, une balade de 40 minutes avec un Curry incroyable en première période (23 points à quasiment 100% au shoot). Le monstre n’aura pas besoin de jouer davantage tant l’écart était déjà creusé, Kerr n’a eu qu’à faire tourner l’effectif et filer des minutes à ceux qui levaient la main. Succès en poche, les champions en titre sont donc passés à 11 de suite, et on se demande jusqu’où cette série pourra aller. Jugez plutôt la gueule du calendrier : Sixers, Lakers, Spurs, Suns, Heat, Jazz et Blazers avant le All-Star Break. Seront-ils invaincus jusqu’à la pause du 15 février ? Difficile à dire. Mais une chose est sûre, aucune de ces équipes n’effraie vraiment les potes de Klay Thompson. Quand on voit la façon dont ont été gérés les déplacements à Denver et Boston récemment, il y a de bonnes chances pour que les prochains matchs soient abordés avec confiance. Et quand on sait que Kerr veut que son groupe monte en température à deux mois des Playoffs, on peut se dire qu’aucune soirée ne sera prise à la légère.

Alors, jusqu’où cette série va-t-elle aller ? On s’arrête à 11, on monte à 15 ou on dépasse carrément le All-Star Weekend ? Non, ce n’est pas un blasphème de prendre la troisième option, quand on voit le level des champions en titre.