Bradley Beal intouchable, Otto Porter Jr. disponible : les Wizards préviennent tout le monde à l’approche de la deadline

Le 24 janv. 2019 à 16:36 par Florian Benfaid

Wizards - pari
Source image : NBA League Pass

À quelques jours de la deadline, les équipes mal en point se préparent en annonçant quels joueurs sont susceptibles de bouger. C’est notamment le cas des Wizards, qui ont fait savoir que leur (nouveau) franchise player, Bradley Beal, n’irait nulle part cette saison. En revanche, on ne peut pas en dire autant d’Otto Porter Jr…

Jouer à l’Est possède son lot d’avantages. Par exemple, commencer la saison en ne remportant que deux de ses dix premiers matchs ne compromet pas les chances d’une équipe d’accéder aux Playoffs. Ce ne sont pas les Wizards, dixièmes de la Conférence Est avec un bilan de 20 victoires et 26 défaites, qui diront le contraire. Washington est à deux matchs du huitième, le Heat, et peut encore espérer jouer fin avril prochain. S’ils en sont là aujourd’hui, les hommes de Scott Brooks le doivent à un homme en particulier, Bradley Beal. Le joueur de 25 ans réalise actuellement le meilleur exercice de sa carrière, tournant à près de 25 points, 5 rebonds et 5 passes de moyenne. En l’absence de John Wall (out pour la saison), Markieff Morris et Dwight Howard, l’arrière All-Star tire son équipe vers le haut, la rend plus équilibrée et est plus complet que jamais. Grâce à lui, les Wizards possèdent un bilan de 7-4 depuis la blessure de leur ancien franchise player. Fort logiquement, Washington a déclaré que cela ne servait à rien de les approcher pour Beal puisqu’il est désormais intouchable selon Shams Charania de The Athletic. Une belle récompense, qui lui permettra de se concentrer pleinement sur son basket, sans se soucier d’éventuelles rumeurs de trade.

En revanche, les Wizards se sont montrés beaucoup moins catégoriques au sujet d’Otto Porter Jr. alors que le joueur était encore annoncé intransférable il y a quelques jours. Comme quoi, soit Ernie Grunfeld change d’avis comme de chemise, soit il a reçu de belles offres impossible à refuser. L’ailier de 25 ans réalise pour le moment une moins bonne saison que la précédente, tournant à environ 13 points et 6 rebonds de moyenne. Depuis le début du mois de janvier, le troisième choix de la Draft 2013 a même perdu sa place de titulaire au profit du nouvel arrivant, Trevor Ariza. Une situation dont il s’accommode pourtant très bien puisqu’il est dans une excellente passe en 2019 : 16,8 points et 5,8 rebonds, à 47,1 aux tirs et 47,7% de loin, dans ce rôle de sixième homme qu’il découvre. Son entorse du genou droit, contractée en décembre dernier, semble enfin derrière lui. Forcément, ce genre de performance attire le regard de franchises à la recherche d’un 3&D de qualité, peu demandeur de tickets shoots et capable de se fondre dans un collectif sans difficultés. Une équipe aurait justement un œil sur l’ailier et il s’agit du Jazz. Les Mormons seraient bien inspirés de recruter Otto afin de défendre sur les meilleurs extérieurs adverses en postseason. Et dans la Conférence Ouest, il y a de sacrés clients sur le poste 3 : LeBron James, Kevin Durant, Paul George, ou encore Carmel… non, on déconne. De plus, les 40,3% de réussite longue distance du Wizard pourraient aider Utah à progresser au niveau de l’adresse à trois-points puisque le Jazz ne tourne qu’à 34,5% dans ce secteur, se classant vingtième de la Ligue. En tout cas, sur le papier, ce move a tout d’une bonne idée, même si le salaire pourrait faire capoter les discussions. En effet, Otto touche plus de 26 millions de dollars cette saison et cela ne s’arrangera pas avec le temps puisqu’il en percevra 27 l’an prochain et 28 dans deux ans, s’il ne lève pas sa player option. En voilà un qui a bien profité de l’inflation du salary cap.

Les matchs à venir risquent d’être déterminants pour Washington puisqu’ils permettront de savoir si la franchise sera active, ou non, avant la deadline du 7 février prochain. Si les Wizards réussissent à rester dans la course aux Playoffs, il ne devrait pas y avoir de mouvement. En revanche, si un écart se crée avec le huitième, il se pourrait que le téléphone sonne souvent dans la capitale. Une chose est sûre, Bradley Beal ne bougera pas.

Source texte : The Athletic