Mike D’Antoni et Nate McMillan nommés coachs du mois : deux salles, deux ambiances, mais l’important c’est la win

Le 03 janv. 2019 à 10:37 par Nicolas Meichel

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Comme chaque début de mois, on attend avec impatience les récompenses données par la NBA. Dans la catégorie des coachs, c’est Mike D’Antoni et Nate McMillan qui sont repartis avec les honneurs. Logique vu le bilan des Rockets et des Pacers sur la fin d’année.

Au début du mois de décembre, les Fusées se retrouvaient dans les bas fonds de la Conférence Ouest et on se demandait à quel moment elles allaient enfin décoller. Aujourd’hui, la franchise de Houston est quatrième avec un bilan de 21 victoires pour 15 défaites. Cette remontée fantastique n’est évidemment pas passée inaperçue, surtout avec les performances monstrueuses de James Harden. Il n’y a donc rien de bien surprenant à voir la NBA récompenser Mike D’Antoni pour le titre de coach du mois de décembre, même si Mike Malone (Nuggets) et Gregg Popovich (Spurs) possédaient également de sérieux arguments. Les Rockets ont remporté 11 de leurs 15 rencontres et restent sur une série de cinq succès consécutifs depuis la blessure de Chris Paul. En plus, Houston a tapé du beau monde puisque le Thunder, les Celtics, les Blazers, les Lakers ou encore les Spurs ont tous subi la loi de la franchise texane. C’est la quatrième fois que Coach Pringles remporte cette récompense avec les Rockets.

A l’Est, les Pacers de Nate McMillan ont sorti les barbelés et ont enchaîné les wins. Certes, leur calendrier n’était pas des plus compliqués, mais il a quand même fallu faire le taf. 15 matchs joués, 12 succès engrangés pour seulement trois revers, soit le meilleur bilan de toute la ligue sur le mois de décembre, et une série de cinq victoires de suite toujours en cours. Résultat, Indiana a dégagé Philadelphia du podium de la Conférence Est avec 25 victoires en 37 matchs au total, le tout malgré les soucis de blessure de Victor Oladipo, qui a déjà raté onze rencontres cette saison (dont cinq en décembre). De la défense, du collectif, de la rigueur, voici la recette du succès dans l’Indiana ! A noter que les Pacers ne sont pas passés si loin d’un perfect puisqu’ils ont perdu de trois points ou moins face aux Raptors (99-96), aux Cavaliers (92-91) et aux Kings (111-110). Bref, c’est mérité pour McMillan, qui rafle cette récompense pour la deuxième fois depuis qu’il est arrivé à Indianapolis. Il était en concurrence avec Kenny Atkinson (Nets), Mike Budenholzer (Bucks) et Erik Spoelstra (Heat).

Mike D’Antoni d’un côté, Nate McMillan de l’autre. Les Rockets et les Pacers vont désormais devoir confirmer leur bonne forme en démarrant 2019 comme ils ont terminé 2018, c’est-à-dire pied au plancher.