Rookie de l’Année 2018-19 : c’est la storic d’un gaminic qui va bientôt renommic la NBA N’Bitchhhh

Le 03 janv. 2019 à 10:31 par Giovanni Marriette

Luka Doncic
Source image : YouTube

Comme chaque année, TrashTalk vous dresse l’état des lieux de la course au Rookie Of the Year. La saison 2017-18 fut fabuleuse ? L’opus 2018-19 n’est pas mal non plus messieurs dames. On part sans plus attendre pour le décompte le plus attendu du mois chez les bébés-stars, ans oublier les quelques mentions essentielles pour ceux qui doivent encore desserrer leur frein à main. Allez, bavoirs.

Stats arrêtées au 31 décembre, je m’en rappelle j’étais beurré

#10 Rodion Kurucs (Brooklyn Nets)

C’est le petit nouveau de la bande, sorti de quasiment nulle part pour devenir ces dernières semaines… l’un des leaders de son équipe. Un peu vicelard sur les bords et loin d’être une bête de fondamentaux, le letton compense par une énergie folle et profite à plein de la capacité de Kenny Atkinson à faire jouer ses jeunes. Quelques cartons individuels (notamment 24 points dans une défaite face aux Pacers), et globalement un impact qui grandit de jour en jour dans une équipe de plus en plus kiffante à voir jouer. Ça n’ira probablement pas chercher les étoiles en tant qu’astronaute en chef mais ça prend place easy dans la fusée, en attendant de logiques progrès à venir de la part d’un gamin encore assez brut de décoffrage.

Statistiques 2018/19 : 8,7 points et 3,9 rebonds et 1,8 passe en 19,2 minutes

#9 Kevin Knox (New York Knicks)

On avait plutôt mis l’accent sur Allonzo Trier le mois dernier, mais en décembre c’est donc son collègue qui prend la place du Knicks de service. 17 points et 6 rebonds de moyenne sur le mois de Noël, deux fois seulement sous la barre des 10 points, des records à 26 points ou… 15 rebonds, une belle palette qui s’étoffe, bref un gros coup de chaud en plein hiver pour le rookie des Knicks. Ça reste à mettre en parallèle avec le jeu dégueulasse proposé par l’équipe de David Fizdale, mais il faut bien trouver des points positifs à cette énième saison blanche à NYC. Et Knox en est une, le gamin ayant donc définitivement lancé sa saison, et sa carrière, en s’autoproclamant naturellement leader d’attaque de son équipe, mieux qu’un Mudiay chaud patate mais de passage, mieux qu’un Hardaway Jr. bipolaire, et mieux qu’un Enes Kanter désavoué. A poursuivre, mais le Madison sourit de temps en temps et c’est déjà une bonne nouvelle.

Statistiques 2018/19 : 12 points et 4,3 rebonds en 25,9 minutes

#8 Wendell Carter Jr. (Chicago Bulls)

Sans être exceptionnelle, la saison du sosie musclé de Soprano continue d’être très solide. Les stats ont baissé en décembre, retour de Lauri Markkanen oblige, mais WCJ continue d’être un starter efficace. Petit problème de fautes toujours, rookie law, mais on sent déjà le mec qui peut peser sur le long terme. Puissant, adroit, bosseur, ça va au charbon et ça a l’air de cogiter un minimum, parfait pour œuvrer, pour l’instant, dans l’ombre de Markka et LaVine. Difficile aussi de juger les performances individuelles d’un mec dans une équipe aussi bipolaire et aussi peu avide de victoires, mais c’est le jeu et pour le moment Wendell s’en sort plutôt trè bien. Petite poussée de fièvre attendue en janvier pour confirmer deux bons premiers mois, mais à vrai dire on ne s’en fait pas beaucoup avec ce que l’on a vu depuis la mi-octobre. Patience est mère de sûreté, vous connaissez la suite.

Statistiques 2018/19 : 10,5 points, 6,9 rebonds et 1,5 contre en 24,8 minutes

#7 Shai Gilgeous-Alexander (Los Angeles Clippers)

Là encore on parle d’un mec dont les stats ne sont pas forcément significatives, et encore, mais on parle surtout de l’un des piliers de l’une des… meilleures équipes de la Conférence Ouest. Toujours aussi propre, et des deux côtés du terrain please, Shayou continue de profiter de ses 20 minutes quotidiennes en tant que starter au poste 1 et si décembre fut un peu plus rude pour lui, on connaît un paquet de ses collègues de promo qui aimeraient jouer le quart de ses minutes. Petit career high à 24 unités dans une défaite face à Portland, mais en coller 24 à vingt ans et au bout d’à peine trente matchs NBA, on continue d’appeler ça une performance. Progrès là-aussi attendus, le potentiel est énorme.

Statistiques 2018/19 : 10,3 points, 2,9 rebonds et 2,7 passes en 26,9 minutes

#6 Collin Sexton (Cleveland Cavaliers)

En voilà un qui a déjà trois vies au bout d’à peine trois mois dans la Ligue. Tout d’abord les yeux écarquillés devant le Nouveau Monde, un peu dans le dur, puis mis sur le devant de la scène en étant catalogué comme une grosse brêle surcotée, la tonne de sexe avait répliqué en enchaînant quelques gros cartons fin novembre. pas de rookie wall pour lui mais une hiérarchie s’est depuis installée dans l’Ohio, laissant Jordan Clarkson et Rodney Hood prendre le leadership en attaque, cette phrase étant d’ailleurs élue la plus badante de l’année en NBA. Depuis lors, Sexton fait ses games, engrange de l’expérience en évitant au maximum de faire gagner son équipe. Il est free, il a tout compris, et il a l’air d’un bon petit.

Statistiques 2018/19 : 14,8 points, 3,1 rebonds et 2,7 passes en 29,7 minutes

#5 Marvin Bagley (Sacramento Kings)

Léger coup d’arrêt puisque le marsupial des Kings est laissé sur le bas-côté depuis le 14 décembre, la faute à un genou gauche récalcitrant. Pas pour autant qu’on l’oublie, les bonnes perfs offertes avant sa blessure suffisant à nous hâter de son retour. Long, très long, mobile, très mobile, Marve fait déjà dire à certains fans des Kings que rater Luka Doncic était peut-être finalement une bonne chose, à moins que ce ne soient les perfs de De’Aaron Fox, enfin on sait pas, enfin p’t’être. Très hâte donc de revoir le poste 4 des Kings venir prêter main forte à une équipe ultra-kiffante, pas forcément ça qui amènera de la rigueur défensive mais on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la Bagley. Allez, à très vite, y’a pas mal de monde qui t’attend.

Statistiques 2018/19 : 12,7 points, 6,1 rebonds et 1 contre en 23,1 minutes

#4 Trae Young (Atlanta Hawks)

Après un tout début de saison fantastique et un mois de novembre carrément correct, Trae Young a confirmé pour la Noël. Plus de 15 pions en moyennes, quatre doubles-doubles, un peu trop de victoires c’est dommage, mais en tout cas une tête bien dressée et qui n’aime rien de moins que de toiser ceux qui viendraient lui parler des Mavs ou d’un certain Luka. C’est pas encore le nouveau Stephen Curry, ce ne le sera sans doute jamais parce qu’il s’appelle Trae Young, mais il ne lui aura en tout cas pas fallu bien longtemps pour devenir l’une des torches les plus inflammables de la Ligue, en plus d’un meneur distributeur plus qu’honnête (merci John Collins). Le trou d’air (19% du parking) de novembre est passé, reste à affirmer les qualités de constance, de leadership et pourquoi pas travailler ce look immonde. Franchement ce style ? Y’a rien qui va.

Statistiques 2018/19 : 15,6 points, 2,9 rebonds et 7,4 passes en 29,3 minutes

#3 Jaren Jackson Jr. (Memphis Grizzlies)

Triple J descend d’une marche sur le podium mais rassurez-vous, ceci est plus dû au talent de celui qui le précède qu’à un quelconque ralentissement de sa part. Désormais installé dans le cinq en lieu et place de Jean-Michel Green, la liane Jackson sait tout faire et s’il avait fini le mois de novembre sur un career high monstrueux de clutchitude face à Brooklyn, il a remis le bleu de chauffe depuis, notamment à l’approche de Noël. Parfait complément de Grogasol dans la peinture, JJJ amène sa rapidité, son footwork et sa longueur a une équipe de vieux briscards, parfait ajout dans le but de faire des Grizzlies une équipe encore plus relou à jouer qu’elle ne l’était déjà avant. Le garçon a l’air bosseur, il progresse à chaque match, et il a désormais Joakim Noah pour lui apprendre à être à l’heure à la salle. Cherchez l’erreur, attention gamin on te surveille.

Statistiques 2018/19 : 13,2 points, 4,7 rebonds et 1,7 contre

#2 Deandre Ayton (Phoenix Suns)

Attention, crack en devenir. Oups, rectification, crack qui est déjà un crack. Les (tout) débuts étaient prometteurs ? la suite est encore meilleure et les Suns se sont même mis à gagner depuis que Deandre sans majuscule et Devin Booker ont été réunis. Les perfs folles se succèdent, et si le n°1 de la dernière Draft est une pioche en défense c’est un monstre en attaque. Dommage qu’il prenne systématiquement une trentaine de points sur la truffe parce que de l’autre côté du terrain, mamma… Le career high a explosé le 29 décembre dernier (33 points et 14 rebonds à… 16/20 au tir), et il faudra très vitre apprendre l’Arizonien quand Deandre nous tapera le 24/24 un mercredi soir. Le footwork est parfait, les moves sont déjà nombreux et le physique fait le reste. Arme fatale n°2 à Phoenix, le trophée de ROY ne peut assurément pas échapper à un tel phénomène. Sauf que…

Statistiques 2018/19 : 16,8 points à 60,5% au tir et 10,9 rebonds en 31,2 minutes

#1 Luka Doncic (Dallas Mavericks)

Sauf que voilà, les États-Unis ont appris en à peine deux mois à parler slovène. Statistiques lebroniennes, la ville toute entière de Houston annexée à base de step-backs sans marcher, un panier venu de Namek face aux Blazers, un sourire d’ange qui cache un venin de démon, et une franchise des Mavs devenue l’équipe League Pass de tous les geeks NBA. On le disait pas forcément prêt pour la NBA, pas nous hein, et les médisants ont très vite ravalé leur langue, aussi vite que le joufflu blondinet voit sa fanbase grandir. Déjà affublé du surnom d’El Matador par les Mavs, on cherche encore le rapport, Luka Doncic a un pied et quatre orteils sur le trophée, le dernier manquant correspondant à sa capacité à assumer un rôle de franchise player dont il a déjà hérité. Non mais franchement, vous croyiez vraiment qu’Harrison Barnes… Non, on ne va même pas finir la phrase, un peu de respect quand même.

Statistiques 2018/19 : 19,5 points, 6,6 rebonds, 5 passes et 1 steal en 32,5 minutes

Mais aussi…

Mohamed Bamba : 6,9 points, 4,9 rebonds et 1,3 contres en 17,1 minutes

Mikal Bridges : 6,8 points, 2 rebonds et 1,3 steal en 21,1 minutes

Josh Okogie : 7,8 points, 3,5 rebonds et 1,1 passe en 21,1 minutes

Miles Bridges : 7,3 points et 4,1 rebonds en 20,7 minutes

Landry Shamet : 8 points, 1,3 rebond et 1,1 passe en 23,2 minutes

Elie Okobo : 6,9 points, 1,5 rebon et 2,6 passes en 18,4 minutes

Voilà pour ce premier opus de la série qui suivra vos rookies préférés tout au long de l’année. D’accord, pas d’accord, vous faîtes bien ce que vous voulez mais on vous invite à en parler à votre pharmacien dans les commentaires. Allez, couches-culottes.