Houston, on a un sérieux problème : deux semaines hardcore à venir pour les Rockets

Le 22 déc. 2018 à 20:36 par Victor Pourcher

Rockets
Source image : NBA League Pass

On l’a abordé en évoquant la blessure de Chris Paul, les Rockets vont être très loin de passer leurs deux prochaines semaines au coin du feu en s’enfilant les restes de la bûches de Noël. Petit passage en revue de leur 9 prochaines rencontres, entre top team et… ah bah non, que des top teams en fait.

Ce n’est plus une surprise pour personne, les Rockets sont une des déceptions de cette entame de saison et on attendait bien mieux du dernier finaliste de la Conférence Ouest. Un été cata’ et un compte en banque rempli (on vous laisse deviner lequel) plus tard, Houston connaissait des débuts plus que mitigés entre une absence totale de défense et une attaque en difficulté. Il a fallu le réveil d’un James Harden en mode MVP 2018, monstrueux sur les six derniers matchs qui ont vu les hommes de Mile D’Antoni s’imposer à cinq reprises : 38 points, 6,3 rebonds et 8,5 passes en arrosant les cercles (22 tentatives en moyenne) et avec 48% de réussite au tir. Néanmoins, non seulement cette belle série de 5 cinq matchs sans défaite s’est achevée lors de la rencontre d’hier contre Miami (99 – 101), mais les Rockets ont aussi perdu leur meneur all-star et champion Chris Paul pour deux à quatre semaines. Ne pas parler de son contrat, ne pas parler de son contrat, ne pas parler de son contr… de quoi lui laisser le temps de recompter tous ses billets. Merde. Plus sérieusement, même si CP3 n’était pas en immense forme, cette absence prolongée tombe très mal au vu des deux semaines mortelles qui s’annoncent. Checkez donc ce calendrier. Allez, aspirine.

"Chris Paul s'est blessé ?
– Ouais.
– Mais pour combien de temps ?
– Deux semaines.
– Oh bah ça va…
– Tiens.
– De quoi ?
– Tiens, regarde.
– UYHEFPZIHFVBZOPEFHVZOPFHZVFOJZFEVO———–" pic.twitter.com/P1CskbVPIt

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 22, 2018

Rien qu’en voyant ce programme infernal, vous avez déjà dû froncer les sourcils. Imaginez donc la gueule des fans et du staff des Rockets en voyant le menu des fêtes arriver. Figurez-vous, en plus, que les stats sont aussi effrayantes. Houston, fière 27ème défense de NBA, va devoir affronter 6 des 10 meilleures attaques de la Ligue durant cette période, à savoir les Spurs, les Pelicans, les Warriors, les Blazers et pour finir, le duo de l’enfer Nuggets et Bucks. Oui, ça fait flipper. Mais les plus optimistes pourront encore dire que les Rockets peuvent compenser par leur attaque de folie, tout en haut des classements, portée par James Harden, joueur le plus prolifique de la grande Ligue (31,8 points de moyenne). Ouais, c’est pas faux. Par contre, il faudra passer outre 5 des 10 murailles les plus solides que sont le Thunder, les Celtics, les Grizzlies et, pour finir, le duo de l’enfer Nuggets et Bucks. Attendez, y a pas comme un air de déjà vu là ? Ah si, parce que le festival des Fusées serait bien fade sans un feu d’artifice final, Houston terminera ce terrible enchaînement par les réceptions de l’actuel leader de la Conférence Ouest, Denver, et du dauphin de l’est, Milwaukee Bucks. On ne sait jamais, si les Rockets parvenaient à effectuer un bon décollage malgré tout, il fallait quelque chose susceptible de les faire redescendre sur Terre. À l’amorce de ce périple, les coéquipiers de James Harden sont 9ème à l’ouest avec un bilan de 16 victoires pour 15 défaites. Et ce qu’il y a de plus flippant là-dedans, c’est que les Rockets, comme toutes les teams de moitié de classement, marchent sur un fil : ils sont à une petite victoire du top 8, mais aussi à deux doigts du précipice et de la quatorzième place des Wolves (14 – 18). Et on ne sait pas si vous avez déjà essayer de faire le funambule pendant qu’on vous tatanne la gueule, mais c’est rarement une bonne idée…

Si l’on ne peut pas prévoir ce qui se passera lors de ses deux prochaines semaines pour les Rockets, le calendrier ne pousse pas vraiment à l’optimisme. On peut même dire que ça pue, mais après chacun sa formulation. Ceci dit, on prend toujours le mauvais côté, alors que si Houston se sort bien de ce programme, il faudra reconsidérer notre jugement sur cette équipe. Et le contrat de Chris Paul apparaîtra encore plus abusé, mais c’est une autre histoire.