LeBron James jette des fleurs à Lonzo Ball : doucement, il ne faudrait pas réveiller LaVar…

Le 27 nov. 2018 à 14:35 par Alexandre Taupin

Lonzo Ball
Source image : Youtube

On le sait, LeBron James suit le parcours de Lonzo Ball depuis son arrivée dans la Ligue. Il disait déjà tout le bien qu’il pensait de lui l’an dernier et son arrivée dans la cité des anges n’a pas entamé la bromance entre les deux joueurs, désormais coéquipiers. Nouvel exemple avec ses déclarations au sorti du match contre le Jazz. Attention toutefois à ne pas trop en faire, on connaît quelqu’un qui doit jubiler en ce moment.

On connaît l’attachement que partagent Lonzo Ball et son idole, LeBron James. Ils se ressemblent même sur certains points, selon les propres mots de l’ailier, par leur capacité à faire jouer leurs coéquipiers, à sortir des triple-doubles dès leur plus jeune âge : le jeunot ayant récupéré le record de précocité de son aîné avant que Markelle Fultz n’efface tout le monde des tablettes. Le King a connu le feu des projecteurs dès son plus jeune âge, il était le “Chosen One”, un lycéen même pas passé par l’université qui devait briller au sein des Cleveland Cavaliers. La pression il connaît, et il n’a jamais semblé manquer de confiance en son jeu à l’inverse, peut-être, de son jeune coéquipier qui peine toujours à trouver le juste équilibre sur le parquet. Pourtant, James ne doute pas une minute du potentiel incroyable de Zo et ne se prive jamais de vanter ses mérites pour booster sa confiance comme il l’a fait après le match contre le Jazz, au micro d’ESPN.

“Parfois, il ne réalise pas à quel point il est bon et tout ce qu’il peut apporter sur le terrain. Quand il est en confiance, il devient un joueur très dynamique et cela nous rend encore meilleurs, et ça a été le cas dernièrement. […] Même quand il ne tire pas, il continue d’attaquer le cercle, ce qui est très important. Il manque des tirs ? Ce n’est pas grave. Il commet des fautes offensives ? Il n’y aucun problème. Quand il joue agressif, ça change la dynamique de notre équipe et il l’a très bien fait ces derniers temps et nous voulons que ça continue.”

Le meneur est fixé sur la marche à suivre : il est talentueux, il doit jouer dur s’il veut faire gagner son équipe quant à la pression des résultats c’est LeBron qui s’en occupe. Attention tout de même à ne pas trop en faire pour LBJ, à force de louer encore et encore son pote, il risque de rameuter un vieux serpent de mer qui ne nous manque pas beaucoup, ce bon vieux LaVar. Jamais le dernier pour débiter son lot de conneries sur les Lakers, le daron le plus extraverti de l’histoire de la Ligue nous a fait le plaisir de rester un peu en retrait ces derniers temps, depuis sa punchline de l’été sur le fait que l’arrivée de BronBron ne changeait rien au contrôle de Lonzo Ball sur l’équipe. Quand bien même le King ne serait pas là, on aurait davantage envie de confier les clés du camion au talent grandissant de Brandon Ingram ou au leadership d’un Rajon Rondo en mode chien fou. Impossible de savoir si les activités de Ball Sr. en Lituanie ou la création de sa propre ligue mineure l’ont trop accaparé, reste que le groupe a pu vivre un peu plus sereinement ces derniers temps et on ne dirait pas non à ce qu’il continue de rester en retrait. Au début du mois, il avait d’ailleurs déclaré qu’il pouvait “coacher les Lakers les yeux fermés”, penses-tu…

S’il pouvait garder ses yeux fermés quelques temps, la NBA et les fans seraient sans doute reconnaissants, à moins bien sur qu’un petit kamoulox matinal soit votre trip entre deux cafés. On vous laisse en juger.

Source texte : ESPN