Nouvelle mixtape bien sale pour Anthony Davis : 43 points et 17 rebonds sur les Knicks, le kraken est réveillé !

Le 17 nov. 2018 à 06:58 par Theophile Vincent

Source image : NBA League Pass

Hier soir, les New Orleans Pelicans recevaient les Knicks et on s’attendait à une victoire easy pour la troupe d’Anthony Davis. Et bien non, The Unibrow a dû cravacher pour reprendre New York dans le quatrième quart-temps. Résultat final en transpirant : une nouvelle mixtape de 43 points, ça pique.

Que ce fut compliqué pour les Pels, qui n’avaient d’autre choix que de s’imposer après une sale défaite dans le Minnesota. Face à une équipe qui traîne dans les bas-fonds de la Ligue, et on va en rester là pour être polis, on s’attendait à une victoire facile des locaux. Trop de talent, d’expérience, normalement Alvin Gentry devait rouler sur les visiteurs sans broncher. Mais les Knicks n’étaient, pour une fois, pas venus jouer au char d’assaut, dans le sillage d’un duo Hardaway-Burke intenable. New York a longtemps fait la course en tête et aurait pu croire à la victoire, sauf que le boucan des Knicks a fini par réveiller le kraken et Anthony Davis a décidé de rappeler que c’était lui le patron en collant 43 points, 17 rebonds et 5 passes, à 64% au tir. Les Pelicans ont donc grimpé petit à petit sur les Knicks pendant que AD grimpait sur Enes Kanter lors d’un alley-oop qui a failli tourner à l’assassinat. Trop irrégulier dernièrement, le candidat au titre de MVP a commencé à péter les plombs et a enchaîné les performances bien sales qui en deviennent presque traumatisantes pour les adversaires. Après avoir mis la raquette des Bulls en PLS, c’est celle de Mitchell Robinson qui s’ajoute à la liste. Heureusement que Joakim Noah n’est plus là, il en aurait fait son quatre heures à coup sûr notre Jojo.

Anthony Davis stuffs the stat sheet with 43 PTS, 17 REB, 5 AST in the @PelicansNBA win at home over NYK! #DoItBig pic.twitter.com/DZU46cRuf8

— NBA (@NBA) November 17, 2018

Les Pelicans peuvent remercier leur mono-sourcil tant on a cru qu’ils allaient faire face à une défaite plus qu’embarrassante à domicile. La faute à un Tim Hardaway intenable (30 points) et à un Trey Burke inspiré (24 points), New Orleans galérait jusque dans le troisième quart-temps, pour enfin se reprendre devant un public inquiet. Jrue Holiday a sonné la charge assez magnifiquement dans le quatrième quart-temps et a alimenté au mieux son ailier-fort qui a littéralement éteint l’ensemble de ses adversaires, peu importe qui était en face lui. Kanter, Robinson, Vonleh, tous se sont fait marcher dessus par un Unibrow survolté qui a traumatisé les arceaux sans aucun remord. Mais Julius Randle était aussi au four et au moulin, tout comme Toto Moore qui devait faire oublier la sortie d’Elfrid Payton pour grosse blessure. La performance de haut vol (de pélican) de Davis a permis à ses copains de prendre le meilleur sur la Big Apple et donc de verrouiller une courte victoire sur un ultime run. Le All-Star a des ambitions individuelles folles, on le sait, mais mine de rien il tourne déjà à 25 points et 12,7 rebonds de moyenne malgré un petit retard à l’allumage. Et ses récentes sorties en disent long sur la forme du phénomène. Il y en a peu, des hommes dans la Ligue, capables de ravager autant une raquette à eux seuls, de péter du gros dunk sans jamais se lasser tel un chien qui court après sa balle. Hier soir, on a bien cru à un petit exploit des hommes de David Fizdale, mais c’était sans compter sur un tanking merveilleusement géré dans les 5 dernières minutes de la rencontre. Probablement encore en train de pleurer sous la douche tant Davis s’est baladé, les potes de Kevin Knox ont superbement lâché la rencontre après 42 minutes de valeureux efforts, une perf qui jouerait le podium dans le domaine du tanking. Les jeunes profitent tout de même de cette saison pour apprendre, et ils ont appris ce soir qu’il vaut mieux ne pas réveiller Anthony Davis.

Le rythme n’a pas encore été totalement pris du côté des Pelicans, mais ils se construisent peu à peu un bilan positif. Avec un Anthony Davis autant énervé, on va souvent voir un gros mono-sourcil tous les matins lors du Top 10. Mais maintenant fini d’emmerder les petits, c’est le moment d’enterrer le sourire du Joker demain. 

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