Austin Rivers veut qu’on respecte les Wizards : “Tout le monde se paluche sur les Celtics et les Sixers”

Le 17 oct. 2018 à 14:59 par Pierre Andrieux-Laclavetine

austin rivers
SOURCE IMAGE : NBA LEAGUE PASS

Comme chaque début de saison, il faut qu’un joueur des Wizards fasse une décla et rappelle que Washington est une vraie équipe à craindre. Cette année, c’est le nouvel arrivant Austin Rivers qui vante les qualités de sa team.

Il n’a pas encore joué un match officiel sous sa nouvelle tunique qu’il est déjà parfaitement intégré dans le vestiaire. Antoine Rivière, comme on aime l’appeler en France, a été transféré par les Clippers cet été et a donc intégré une équipe de sacrés parleurs. Le genre de team qui se ramène le torse bombé tous les soirs et qui veut faire partie de l’élite, en ayant le respect des autres franchises du haut de la pyramide NBA. Et justement, à quelques heures du début de saison des Wizards, Austin se sent un peu contrarié. Lui et ses potes ont le cou qui gratte, une gène, une démangeaison. Pendant qu’on parle fréquemment des Celtics, Sixers, Raptors ou Bucks tout en haut de l’Est, Washington reste un cran en-dessous dans les pronostics de pré-saison. Le genre de réalité qui énerve les Sorciers de la capitale, et Rivers en premier. Voici donc la traduction du dernier papier de James Herbert sur CBS Sports, avec la décla de l’ex-clipper :

 “‘Je crois que nous sommes énormément sous-estimés’. me dit Rivers. ‘L’équipe est allée en Playoffs tous les ans depuis quatre ou cinq ans. Maintenant vous ajoutez Dwight Howard, Jeff Green et moi et personne n’a l’air de parler de nous. Donc je pense que l’on nous sous-estime vraiment, mais ce n’est pas grave. Au final, rien n’importe vraiment jusqu’à ce que la saison commence, et c’est l’état d’esprit qui est le nôtre. Je comprends la hype qui entoure certaines autres équipes, mais je pense qu’on peut rivaliser avec les meilleurs de l’Est.’

Je lui dis que j’ai discuté avec Tyreke Evans [arrivé chez les Pacers depuis Memphis cet été, ndlr] récemment, et que ce dernier m’a tenu le même discours concernant Indiana. Austin réagit tout de suite.

‘Oui je dirais qu’Indiana est l’autre équipe qui n’est pas appréciée à sa juste valeur.’ me dit-il.  ‘Vous regardez Indiana, ils ont emmené Cleveland jusqu’à un Game 7 et étaient à deux doigts de les éliminer.’ Rivers se remémore rapidement les stats d’Evans la saison dernière et enchaîne.

‘C’est ce qu’ils ont ajouté à leur équipe ? Mais personne ne parle des Pacers parce que tout le monde se paluche sur les Celtics et les Sixers. À juste titre : ce sont deux équipes talentueuses. Mais Indiana est au moins aussi fort qu’eux et je pense qu’on est au même niveau.'”

Habituellement, c’est John Wall qui l’ouvre, mais apparemment, chez les Wiz’ tout le monde a une grande gueule. Alors que Jeff Green déclarait il y a quelques jours seulement vouloir être le LeBron James de Washington (le gars a dû être interviewé en sorti de boîte, c’est pas possible) c’est maintenant Austin Rivers qui prévient la Ligue. Washington, ce ne sera pas du gâteau à jouer cette saison. Et en soit, l’arrière natif de Santa Monica n’a pas tort, les sorciers de D.C avaient déjà une équipe sérieuse avant l’été. Eux qui jouaient un Game 7 de demi de conf’ il y a tout juste un an et demi contre Boston, nombreux étaient les observateurs qui calaient D.C dans le haut du panier il y un an. Mais cette année, les Wizards paraissent renforcés. Les arrivées de Dwight Howard qui sort d’une jolie saison à Charlotte, d’Austin Rivers qui a montré de belles choses à LA et d’Uncle Green, lui aussi capable de faire du bien à son équipe devraient pousser les futurs adversaires des hommes de Scott Brooks à se méfier. En revanche, il reste compliqué de placer les Wizards au même niveau que leurs copains de Boston et de Philadelphie, du moins, pour le moment.

Le blabla est une habitude pour Washington, qui, pour gagner le respect de tout le monde, devra faire taire les détracteurs et prouver qu’ils ont de quoi être une sérieuse menace à l’Est. Dieu sait si c’est mal placé, mais on va se permettre : shut up and play.

Source : CBS Sports