Dennis Rodman The Worm : retour en mix sur le plus déjanté des Bad Boys

Le 13 mai 2018 à 14:06 par David Carroz

Avant les tatouages, les cheveux colorés et les excentricités en dehors du parquet, un autre Dennis Rodman a existé. Cela peut paraître inconcevable pour ceux qui ne l’ont connu qu’en mode drag-queen ou autre délire de sa part, mais c’est bien vrai. Et finalement, il n’était pas si différent, du moins lorsqu’il entrait sur le terrain : intense, dynamique, défensif, moteur pour son équipe.

Et à cette époque c’est du côté des Pistons qu’il sévit, participant grandement aux titres des Bad Boys puisque The Worm s’offre une participation au All-Star Game et un titre de meilleur défenseur de la Ligue en 1990. S’il n’est pas encore l’aspirateur à rebonds qui fera sa renommée, il pose déjà les bases de cette défense polyvalente qui est son autre marque de fabrique, alors qu’il évolue la plupart du temps en tant qu’ailier pour Motor City, même si son physique et ses qualités athlétiques en font un joueur hybride entre le 3 et le 4. Un mec capable d’aller au charbon dans la raquette tout en posant le verrou sur de nombreux extérieurs. D’où son trophée d’ailleurs. Mais il savait aussi apporter quelques points en attaque, assurant l’essentiel avec des paniers de près et une belle réussite. Sur des rebonds offensifs, bien entendu, mais aussi en glissant son corps élastique au travers des mastodontes sur des lay-ups. Certains prétendent même avoir vu Dennis Rodman rentrer des shoots longue distance. Impossible ? Et bien si, 65 sous le maillot des Pistons, dont 32 pour la seule saison 1991-92.

Vous pourrez en avoir la preuve en vidéo grâce à ce mix de Clutch-23 qui résume les premières années de Rodzilla. Mais rassurez-vous, plus que des ogives du parking, vous retrouverez surtout l’intensité et la défense qui ont fait sa réputation, entre retours bourrés d’énergie, envolées dans le public pour sauver la gonfle et poings rageurs ponctuant chaque action d’éclat pour galvaniser la foule.