France – Islande, la preview : la machine est lancée, on ne va quand même pas se faire peur un dimanche

Le 03 sept. 2017 à 08:24 par Giovanni Marriette

Source image : gala.fr

Après une entrée en lice compliquée face à la Finlande et le mouton qui leur sert de franchise player, l’Équipe de France s’est rassurée hier contre les Grecs en remportant son premier match de l’Euro. Le démarrage fût long, la première est passée et c’est donc l’Islande qui est au menu aujourd’hui, en espérant ne pas avoir les pétoches une seule seconde face à une nation que les Bleus se doivent de démolir.

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Un Euro c’est long, un Euro c’est dur et la majorité des joueurs de Vincent Collet sait de quoi on parle. Vincent Collet lui-même sait de quoi on parle, lui qui détient dans ses cernes toutes les défaites de la France depuis 2011 et qui connaît trop bien l’importance de ne pas laisser des plumes en route. A 12h45 pétantes, les Français devront donc rentrer sur le parquet d’Helsinki avec pour ambition de frapper fort et vite, histoire de se mettre à l’abri rapidement, histoire de ne pas laisser ces fameuses plumes et histoire de donner l’occasion à Vincent Collet d’ouvrir au maximum sa rotation pour préserver ses leaders. Evan Fournier, Nando De Colo, Joffrey Lauvergne ou Boris Diaw, autant de mecs à qui l’on devra éviter ce midi de jouer 35 minutes, alors que Thomas Heurtel, Edwin Jackson, Kevin Seraphin, Leo Westermann ou Louis Labeyrie devront profiter de ce match pour monter en régime avant d’aborder un menu plus conséquent par la suite. L’occasion peut-être de voir Antoine Diot gambader, lui qui n’a pour l’instant pas enlevé son jogging depuis le début de l’Euro à cause de pépins physiques, l’occasion de voir un peu plus de Vincent Poirier et d’Axel Toupane, respectivement entrés en jeu une seconde et demi et trois minutes hier…

Parce qu’on ne va pas se voiler la face et se dire que chaque adversaire est dangereux, en tout cas pas aujourd’hui. Sans manquer de respect aux Islandais, les mecs sortent quand même de deux raclées face à la Grèce et la Pologne (-30 et -29) et tout autre résultat qu’une nouvelle pilule serait vu comme un échec, en tout cas si l’on part du principe que la France joue toujours pour une médaille. Stefansson, Hermansson, Palsson et Tristan Thomsson c’est bien gentil, mais les Bleus n’ont clairement pas que ça à foutre aujourd’hui que de perdre du temps à apprendre l’Islandais et l’histoire de leurs volcans en éruption.

Ça fait un peu présomptueux ? Tant pis, et tant pis également si le public d’Helsinki est acquis à la cause de nos adversaires. On est là pour gagner un match, pas pour faire du social. Rendez-vous 12h45 juste après Nagui, et gardez l’œil au cas où le champion choisisse le thème de l’Euro pour son challenger, parce que l’on n’est pas à l’abri de voir Pau Gasol pris pour un Danois.