Power Rankings version TrashTalk : et si on lançait 2016 avec un aperçu des futurs Playoffs ?

Le 04 janv. 2016 à 18:26 par Bastien Fontanieu

Playoffs

C’est l’heure des Power Rankings sur TrashTalk ! La version revue au sein de l’équipe propose ce nouveau format plus original et complet, car celui-ci est mensuel : chaque début de mois, retrouvez le classement complet qui montrera clairement les fluctuations au niveau de la hiérarchie. Tiens tiens, mais qui va bien pouvoir faire les Playoffs…

Toujours sympa de voir le classement du mois dernier et les sujets qui étaient les plus tendances avant les fêtes de Noël. Alors que les débats les plus fous se situaient autour de la première défaite des Warriors, personne ne savait ce que Sixers et Lakers allaient offrir sur le parquet, ni même le Jazz sans Rudy Gobert ou les Suns sans Eric Bledsoe. Des blessures qui ont bien évidemment eu un impact énorme sur la forme de leur franchise, même si l’une semble plus concernée que l’autre par la question suivante… Aurions-nous déjà nos Top 8 de prêts à l’heure actuelle ? Entre les Pistons et Wizards qui veulent nous contredire ou les Mavs et Jazz qui repoussent les envahisseurs, chacun se met déjà à penser au printemps prochain et personne ne réalise qu’aux prochains Power Rankings, les All-Stars seront annoncés ! On va encore se marrer, ça sent bon d’ici… Mais pour le moment, place aux équipes et aux programmes détaillés pour les quatre prochaines semaines.

Plus belle progression : Los Angeles Clippers (+5)
Plus lourde chute : Phoenix Suns (-10)
Nombre d’équipes stagnantes : 7 (Sixers, Lakers, Pistons, Hawks, Bulls, Thunder et Warriors)
Bilan de la Conférence Est : 253 victoires pour 251 défaites
Bilan de la Conférence Ouest : 257 victoires pour 259 défaites
Opposition Est-Ouest : 196 matchs, 99 victoires et 97 défaites pour l’Est

PlaceFranchiseCommentaire

30
(-)

Sixers
(3-33)
Pendant qu’on appelle les meilleurs artistes de Pennsylvanie afin de concevoir la future statue d’Ish Smith, on vous laissera regarder ce superbe programme qui donne un espoir fou aux fans de la franchise : beaucoup de matchs à la maison, contre des équipes prenables et sans gros back-to-back. Franchement, si les gars veulent éviter les bouquins d’histoire dans la section ‘all-time daube‘, c’est maintenant ou jamais. Oui, nous aussi on a entouré le match contre les Suns, pour le doublé quatre étoiles.
Matchs du mois  : Suns, Wolves et Knicks.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 3
Nombre de rencontres à domicile : 9

29
(-)

Nuggets
(8-27)
On s’est bien amusé en déplacement, on a offert les mouchoirs et les tapes dans le dos pour les fans de Kobe, maintenant c’est retour à la réalité avec un concept qui a totalement disparu chez les Lakers : préparer l’avenir. Validation totale des progrès de Russell tout comme le hustle permanent de Larry Nance Jr, nous souhaitons le double et proposons un combo qui sera particulièrement doux sur ce mois de janvier. Célébrer les 10 ans des 81 du Mamba, et regarder les résumés de matchs de Ben Simmons. Over, and over again.
Matchs du mois  : Warriors, Clippers et Bulls.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 5
Nombre de rencontres à domicile : 10

28
(-10)

Bucks
(12-25)
Impossible de battre les Suns dans la course au karma, eux qui peuvent te faire passer Derrick Rose et Yoann Gourcuff pour des armoires en titane tellement la poisse les poursuit. En une semaine, tu combines défaite contre les Sixers + Lakers, engueulade avec Markieff, Bledsoe flingué et 142 points à Sacramento ? Et t’enchaînes avec un mois de janvier majoritairement on the road ? Faut vraiment faire une étude sur l’arbre généalogique de Brandon Knight, y’a un vieux rat pourri qui traîne où qu’il aille, c’est pas possible autrement.
Matchs du mois  : Sixers, Knicks et Lakers.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 7
Nombre de rencontres à domicile : 5

27
(+1)

Lakers
(10-23)
Alors que le bateau tenait encore un peu et que tout le monde se donnait pour éviter la honte, l’année 2016 a démarré avec un cadeau bien cheum : fin de saison pour Jarrett Jack. Cela ne va rien changer au scénario de base des Nets, qui est toujours destiné vers les profondeurs du classement, mais le bilan par contre… Quitte à perdre ton meneur, autant le faire le mois où t’affrontes Lillard, deux fois Lowry, Kyrie de retour et un certain Russell Westbrook. La bise à Lionel Hollins, le vieux père devrait recevoir une médaille à l’heure actuelle.
Matchs du mois  : Knicks, Hawks et Cavs.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 5
Nombre de rencontres à domicile : 10

26
(+1)

Knicks
(11-22)
C’est l’heure ou jamais. On y est, c’est là, devant nous et surtout devant eux. Insupportables depuis le début de saison, redéfinissant le mot irrégulier, les Pels ont un mois plus que favorable au niveau du calendrier et peuvent donc encore croire au miracle. Jrue Holiday à fond ? Tyreke Evans enfin adroit ? Peut-être que deux ou trois systèmes seront enfin installés ? Pendant que vous vous occuperez des rencontres, on gardera l’oeil sur Ryan Anderson avec ce petit pari-maison : prochain Power Rankings, il n’est plus dans la région.  
Matchs du mois  : Clippers, Rockets et Wolves.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 4
Nombre de rencontres à domicile : 9

25
(-5)

Celtics
(12-22)
Le premier mois de compétition était séduisant, prometteur, bourré de premières images étoilées et offertes par le duo Wiggins-Towns, mais l’hiver a pointé son nez et les Wolves sont… retombés dans leurs travers. Attaque trop bordélique, défense trop aléatoire, le tout sous la direction d’un chef d’orchestre sourd et aveugle : difficile de tenir la cadence à l’Ouest. Résultat, on croise les doigts pour que ça n’empire pas ce mois-ci en déplacement, mais on a clairement l’impression de voir la candidature de Wiggo au All-Star Game brûler sous nos yeux. Ultra-triste.
Matchs du mois  : trois fois le Thunder, no comment.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 8
Nombre de rencontres à domicile : 7

24
(+1)

Timberwolves
(13-20)
Un paquet de rencontres en déplacement ce mois-ci, idéal pour une des pires équipes de la Ligue hors de ses terres. Sérieusement, même si on valide les 1,155 victoires de George Karl et les soirées caviars de Rondo, le cirque de Sacramento est tellement imprévisible qu’on ne préfère rien annoncer. Si, quand même, ça on peut : deux matchs face aux Lakers en janvier, c’est l’heure de nous régaler et surtout prouver que DMC ne veut pas y aller. On le croit, c’est juste pour foutre de l’huile sur le feu.
Matchs du mois  : Clippers, Lakers et Pelicans.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 8
Nombre de rencontres à domicile : 6

23
(+3)

Pistons
(12-23)
Une bonne nouvelle, une mauvaise nouvelle. Will Barton cartonne, Emmanuel Mudiay ne peut pas jouer. Jusuf Nurkic est de retour, banc bien chaud pour Lauvergne. Huit matchs à domicile, pratiquement que des équipes de Playoffs. Difficile de ne pas apprécier cette équipe toujours aussi jeune, athlétique et motivée au quotidien, mais ça se saurait si la NBA était clémente avec les gosses. Il va falloir faire chauffer le Pepsi ce mois-ci, et on parle du stade. Pas de la boisson que Lawson mélangeait avec le Jack l’an dernier. 
Matchs du mois  : Warriors, Thunder et Pacers.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 5
Nombre de rencontres à domicile : 8

22
(+2)

Hornets
(14-21)
Qui, il y a un mois, aurait pu imaginer que l’invincibilité des Warriors serait stoppée par les… Bucks ? Un succès historique mais qui n’a pas empêché la bande à MCW d’alterner entre le très bien et le très cheum, comme aller en boîte et perdre chez les Lakers. Pas grave, on efface cette fois-ci et on demande une concentration maximale sur ce début d’année particulièrement mouvementé : 9 matchs ailleurs et 5 back-to-backs ? Au moins pour les sorties dans les strip-clubs, on est tranquilles.
Matchs du mois  : Knicks, Heat et Bulls.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 9
Nombre de rencontres à domicile : 6

21
(-2)

Thunder
(16-19)
Irrégularité, irrégularité, irrégularité. Ou plutôt, régularité dans l’incompréhensible. En décembre ? Les Knicks ont proposé 2 victoires de suite, puis 4 défaites de suite, puis 4 victoires de suite… puis 4 défaites de suite ! Impossible de faire les choses autrement que par groupe de 4, ce qui est sympa dans l’idée mais sera compliqué pour rejoindre le Top 8 : il y a de la place ce mois-ci, mais il faudra pas se louper car beaucoup d’équipes de Playoffs seront au menu. Et vu comment New York cartonne contre l’Ouest (6-5), on dit vamos. Ou plutôt, c’est parti.
Matchs du mois  : Clippers, Warriors et Heat.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 7
Nombre de rencontres à domicile : 8

20
(+1)

Jazz
(15-21)
Dans le plus grand calme, les Blazers sont devant le mois le plus chaleureux de leur saison et toquent aujourd’hui à la porte du Top 8. Tout va bien à l’Ouest ! Tellement que tout son gratin va se rendre à Portland en janvier, entre OKC, GS et LAC, des tests qui permettront de voir si on peut clairement concevoir l’Oregon en Playoffs. Une phrase insupportable mais pourtant bien réelle, comme la course au titre de MIP qui est en train de se faire raser par C.J Macoloume. Il leur faudrait une petite série de défaites, sinon ils vont bientôt nous faire passer Terry Stotts pour un génie. Mais où va le monde ?
Matchs du mois  : Thunder, Kings, Warriors.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 3
Nombre de rencontres à domicile : 10

19
(+4)

Magic
(15-18)
Un peu compliqué de vouloir réintégrer le Top 8 quand votre effectif ressemble au Docteur Maboul, avec des blessés à tous les postes et dans toutes les régions du corps. Heureusement pour les fesses de Randy Wittman, c’est John Wall qui a bouclé 2015 sur un mois phénoménal, afin de maintenir les Wizards (et son coach) dans le clan des survivants. Les chiffres ? Juste 23 points, 5 rebonds et 12 passes de moyenne. Oui, ça pique vénère. Mais il faudra continuer sur ce rythme tant que les infirmières seront autant débordées… Et là ça pique aussi, mais différemment.
Matchs du mois  : Raptors, Pacers et Celtics.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 5
Nombre de rencontres à domicile : 9

18
(-1)

Nets
(15-16)
La défense et l’identité de la franchise ont pris un sale coup en voyant Gobert se blesser, de quoi satisfaire nos petits coeurs tricolores certes mais certainement pas les fans du Jazz, obligés de devoir se taper le forcing quotidien de Gordon Hayward. On aime bien l’ailier, mais déjà qu’habituellement il est loin d’être franchise player, sans Rudy ni Favors on a eu la lourde confirmation. Coup de bol, Utah est encore dans le Top 8 malgré de mois bien pourri. Coup de moins-bol, ça se déplace beaucoup en janvier, même si les adresses sont assez funs.
Matchs du mois  : Kings, Rockets et Lakers.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 8
Nombre de rencontres à domicile : 7

17
(+4)

Pacers
(16-19)
On leur offre cette belle petite progression car leur mois de décembre était positif au niveau du bilan, car ils ont tapé les Spurs le soir de Noël et Harden a trouvé son rythme, mais le reste est catastrophique pour une équipe finaliste de la Conférence Ouest l’an dernier. Incapables d’aligner une bonne semaine complète sans se croire au centre-aéré, les Rockets de 2016 sont plus ou moins aussi énigmatiques que les Kings, sans les camisoles. Que voulez-vous qu’on dise quand Dwight continue à se marrer en perdant… qu’il jouera les Lakers au Staples en janvier ? Super.
Matchs du mois  : Thunder, Spurs et Cavs.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 7
Nombre de rencontres à domicile : 8

16
(-)

Cavaliers
(18-16)
Andre Drummond qui redescend sur Terre, c’est toute une franchise qui doit malheureusement s’y faire et les Pistons ont donc quitté le Top 8 de l’Est. Leur place actuelle est certes au cul du train, cependant on ne sait pas ce que SVG a prévu de faire avec Brandon de retour et on pourrait également retrouver Jodie ce mois-ci. Un petit luxe qui, on l’espère, permettra à Motown de rejoindre la table des grands, surtout en rencontrant pas mal d’équipes de bas de tableau. PS : merci pour la fristouille à Indiana, les anciens ont apprécié le geste.
Matchs du mois  : Spurs, Warriors et Cavs.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 7
Nombre de rencontres à domicile : 7

15
(-4)

Pelicans
(17-16)
Début de saison plaisant mais petites blessures gavantes pour les Hornets qui ne peuvent tenir la cadence au fil des semaines, l’effectif étant trop court pour se permettre l’absence de MKG, Bigal, et même Batum ou Lin certains soirs. C’est dommage, car Kemba a pris une autre dimension récemment et le calendrier va devenir particulièrement taquin : 11 des 15 prochains matchs en déplacement, dont 10 à l’Ouest, merci pour la petite période souriante de l’automne, c’était chouette.
Matchs du mois  : Bulls, Pacers et Heat.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 11
Nombre de rencontres à domicile : 4

14
(-3)

Spurs
(18-17)
Aucune excuse, aucun motif, aucun moyen de ne pas profiter de ce mois pour s’offrir un peu d’air dans le Tennessee, 9 des 13 futurs adversaires de Gasol et compagnie étant hors du Top 8. Non seulement ça va jouer à la maison, mais en plus contre de la crotte de nez, donc on veut des Grizzlies le plus proche possible de 30 victoires en février, ce qui ressemblerait déjà un peu plus à leurs standards. La défense c’est un peu mieux, l’attaque c’est toujours pas ça : 2016 on se sort les doigts et on retrouve son identité. Tout de suite.
Matchs du mois  : Thunder, Rockets et Nuggets.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 4
Nombre de rencontres à domicile : 9

13
(+2)

Hawks
(18-15)
Pas le moindre changement d’attitude du côté du Massachusetts ce mois-ci, dans le sens où cette équipe continue à se donner et à jouer collectivement, mais elle décide tout simplement quand jouer et quand n’en avoir rien à foutre. Dans le même mois, accrocher les Warriors puis se faire battre par les Lakers + Brooklyn, c’est d’une incohérence totale et cela résume assez bien le début de saison des Size. Positif cependant, Marcus est de retour. Négatif cependant, on espère qu’il n’a pas de problèmes en avion car ça va beaucoup voler en janvier.
Matchs du mois  : Knicks, Bulls et Pacers.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 10
Nombre de rencontres à domicile : 6

12
(-7)

Raptors
(19-14)
Derrière les Suns, la plus grosse chute revient donc aux Indiana Paulgeorges, qui ont malheureusement vu leur star se taper une overdose de choco sur le mois de Noël. On avait pourtant dit d’ouvrir une case du calendrier par jour, mais l’ailier n’a rien écouté et le bilan des Pacers fût donc moyen. Cependant, le programme était ultra-tendu, alors que pour 2016 on va commencer par un peu de variété : de l’Est, de l’Ouest, du gros, du petit, tout ce qu’on veut c’est un Mahinmi toujours aussi bon et la confirmation que Myles Turner est un bon choix de Draft. Pour le reste, regardez la coupe de George Hill.
Matchs du mois  : Atlanta, Golden State et Boston.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 9
Nombre de rencontres à domicile : 5

11
(+2)

Clippers
(19-15)
Profitant notamment de la mollesse générale de l’Ouest en ce début de saison, le club des retraités fait plaisir en se ramenant focus tous les soirs, chacun remplissant son rôle à la perfection : merci Carlisle, qui nous fait passer Barea pour Curry et Villanueva pour Ryan Anderson. Il faudra tenir la cadence et ne pas baisser sa garde, si Dirk veut envoyer les siens en Playoffs. On souhaite bon courage à la légende, devenue 6ème meilleure gâchette de l’histoire et qui devra le montrer entre le 12 et le 17 janvier. Recevoir les Cavs, aller à OKC, puis à Chicago, puis à San Antonio, sympa la torture.
Matchs du mois  : Warriors, Thunder et Cavs.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 9
Nombre de rencontres à domicile : 7

10
(+4)

Kings
(19-15)
Si la course au titre de MIP est déjà dominée par McCollum, celle pour le titre de Coach de l’Année semble elle aussi appartenir à quelqu’un dont le nom de famille n’est pas Walton : Scott Skiles a retourné la franchise en 6 mois, la posant dans le haut de l’Est sans broncher et en réalisant le tout comme prévu avec ses principes. Défense, mouvement de balle, discipline, effort. L’armée de Floride a un mois honnête, les entraîneurs vont devoir récompenser ce groupe à Toronto : Vavane ou Vucevic au All-Star Game ? On vous laisse deviner notre pancarte.
Matchs du mois  : Celtics, Wizards et Pacers.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 6
Nombre de rencontres à domicile : 6

9
(-2)

Wizards
(20-13)
Comme mentionné ici en détail, ce janvier sera déterminant pour juger le Heat dans sa conquête de retour au top de l’Est. Les deux premiers mois de compétition étaient chouettes, à la maison et sans graves blessures. Aujourd’hui ? C’est on the road qu’on suivra Wade et ses potes, dans des tests quasiment quotidiens et chargés du soir au matin. La stat intéressante, c’est celle-ci : le bilan de Miami est nettement meilleur face à l’Ouest (10-2) que dans sa propre conférence (10-11), ce qui devra être rapidement changé car il y aura beaucoup d’Est ce mois-ci. Spoelstra, à toi de jouer.
Matchs du mois  : Thunder, Bulls et Warriors.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 11
Nombre de rencontres à domicile : 3

8
(-)

Blazers
(21-14)
On ne devrait pas afficher de larges sourires du côté d’Atlanta quand on voit l’irrégularité de cette équipe en comparaison avec l’an dernier, mais quand vous avez la pire saison imaginable pour Korver, un Horford en dernière année de contrat et des blessures à tous les postes, avoir un bilan pareil est presque une aubaine. De gros résultats seront attendus en déplacement, et des rotations sérieuses aussi car ce n’est certainement pas en faisant la roulette que Budenholzer va trouver des performances stables. Aucune idée pourquoi, mais ça pue le transfert dans le mois à venir.
Matchs du mois  : Magic, Heat et Clippers.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 9
Nombre de rencontres à domicile : 5

7
(+2)

Heat
(21-14)
Comme prévu, les Dinos ont géré leur business à la maison en décembre et auront une nouvelle occasion de se rassurer en fin de mois. Mais avant cela ? Un petit quintet en déplacement, histoire de tester l’esprit d’équipe et réintégrer Valanciunas dans les plans locaux. Plus qu’un petit mois avant l’arrivée du All-Star Game chez les Drakes, donc si DeRozan et Lowry veulent y jouer main dans la main c’est l’heure de retrousser ses manches : le haut de l’Est les attend comme chaque année, le début de nouvelle année leur joue souvent des tours… Un peu de changement cette fois-ci ? 
Matchs du mois  : Heat, Clippers et Magic.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 5
Nombre de rencontres à domicile : 7

6
(-)

Mavericks
(20-12)
Montagnes russes infernales pour les Bulls, qui ont offert des semaines à les placer entre les places 20 et 25 puis d’autres sur le podium. Cette année, être fan de la franchise est un parcours du combattant qui demande les plus vaillants efforts, ne sachant pas vraiment quelle équipe va se pointer et quel style de jeu sera adopté. Perdre contre Brooklyn puis gagner à OKC ? Excellent Jean-Michel, mais on a prévu d’aller taquiner les Cavs à l’avant du bateau donc on range les dossiers chauds et on se remet au basket, surtout en déplacement où Butler et compagnie seront attendus de pied-ferme.
Matchs du mois  : Cavs, Clippers et Warriors.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 8
Nombre de rencontres à domicile : 6

5
(+5)

Suns
(22-13)
Gros ouf de soulagement après la perspective d’un mois de décembre fatal, les petits incendies en interne se sont calmés et -comme par hasard- le niveau de jeu de Chris Paul a fermé les bouches de beaucoup de monde. Même sans Blake Griffin à bord, les Clipps se sont maintenus tout en haut de l’Ouest, en profitant certes de la conférence opposée (9-3 à l’Est), mais en défendant mieux collectivement et en trouvant des repères. Ce mois-ci, il faudra valider tout ça à la maison avant de repartir sur la route, pour affronter du gros poisson… de l’Est. Rassurant, rassurant.
Matchs du mois  : Rockets, Heat et Cavs.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 6
Nombre de rencontres à domicile : 7

4
(-)

Rockets
(24-10)
Attention, attention, attention au run. Le Thunder trouve petit à petit son rythme de croisière en mettant nettement plus son banc en avant, notamment Payne et Kanter qui régalent quand le cinq ne défonce pas l’opposition. On aimerait déballer sur les systèmes de Donovan et continuer à se lamenter sur les fins de match d’OKC, mais on préfère vous donner cette stat qui devrait donner le sourire aux fans et la chiasse aux adversaires : 15 matchs en janvier, 11 contre des équipes hors du Top 8. Oui oui, c’est bien ça, attention au run.
Matchs du mois  : Rockets, Heat et Grizzlies.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 8
Nombre de rencontres à domicile : 7

3
(-1)

Bulls
(22-9)
C’est officiel, on peut le dire sans chuchoter et préparer le train : les Cavs sont quasiment en forme et au complet. Encore deux ou trois petits réglages à faire, mais la seconde partie de saison en mode rouleau-compresseur se pointe sans trop d’inquiétude, chacun y allant à son rythme dans une Conférence Est toujours à la merci de LeBron. On aurait bien aimé voir un succès à GS le soir de Noël, mais on ne peut pas tout demander au numéro 23, qui a déjà fait le maximum en maintenant son paquebot en haut de l’Est pendant que les autres se grattaient. Maintenant, on inverse : Kyrie et Kevin, the floor is yours.
Matchs du mois  : Spurs, Rockets et Warriors.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 8
Nombre de rencontres à domicile : 7

2
(+1)

Warriors
(29-6)
Sur l’intégralité du mois de décembre, personne n’a mieux joué que les Spurs, pas même les Warriors ou le Thunder qui étaient pourtant taquins. Des branlées phénoménales tous les soirs, deux petites défaites serrées, mais surtout l’intégration validée de LaMarcus et West dans les systèmes locaux, avec encore plus de défense et d’automatismes. Une machine faite pour tuer, qui aura un sacré challenge en janvier : deux fois LeBron, une fois Curry, sachant que les Spurs visent juin 2016 on aura de quoi se rincer l’oeil ce mois-ci. Excellente prépa avant le Rodeo Road Trip.
Matchs du mois  : Cavs, Warriors et Rockets.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 7
Nombre de rencontres à domicile : 5

1
(-)

Grizzlies
(31-2)
Impossible de déloger cette équipe, tant que la moindre défaite est en une des journaux. Voilà à quoi ressemble la vie chez les Warriors, trop dominants des deux côtés du terrain et symboles d’une nouvelle génération de basketteurs. Cependant ? La fatigue montre déjà quelques signes à l’infirmerie, elle qui était bien vide l’an dernier : Curry out, Barnes de retour, quelques pieds qui traînent et des matchs serrés, il faudra tenir le rythme si les Bulls de 96 restent dans le viseur, surtout en déplacement. Mais honnêtement, tout ce qu’on a entouré était le 18 et le 25. Cavs et Spurs en face, munitions chargées.
Matchs du mois  : Cavs, Spurs et Bulls.
Nombre de rencontres à l’extérieur : 9
Nombre de rencontres à domicile : 6

Rendez-vous dans un mois pour la prochaine édition des Power Rankings, avec un tout nouveau classement et des équipes qui auront baissées comme augmentées !

Source image : montage TrashTalk – Zimbio – Bleacher Report