Paul George bat son record, 48 points à 8/11 de loin : donc PG, ça veut dire Parking Garanti ?

Le 06 déc. 2015 à 08:43 par Bastien Fontanieu

Paul George

En feu depuis maintenant un mois, l’ailier au tir soyeux nous a offert sa meilleure performance en carrière face au Jazz, claquant 48 points mais perdant dans l’arène d’Utah. Le message a bien été envoyé au reste de la Ligue, PG est injouable en ce moment.

Presque. Il y était presque. Sur quelques détails d’exécution et de discipline, le leader des Pacers repartait avec la victoire dans le temps réglementaire, la balle du match sous son bras et des coéquipiers encore hallucinés par le rendement du joueur ces derniers temps. Il a manqué de justesse, lui aussi, quand la pression montait et qu’il fallait mener les siens vers la victoire. Comme ce tir casse-croûte pris à 20 secondes de la fin, le Jazz n’ayant plus aucune faute à donner et George enchaînant les lancers comme des lay-ups ces derniers temps. Aurait-il dû prendre ce tir à distance ? En refaisant l’histoire dans le canapé, non, clairement. Mais peut-on en vouloir à un homme qui, clairement, vit sur un nuage depuis un mois et aurait très bien pu le rentrer en fermant les yeux ? Non plus. Un tir trop court qui permettra à Utah d’envoyer le match en prolongation et de l’emporter, une défaite difficile à avaler pour Paul qui souhaitait justement se rattraper après le massacre des arceaux imposé à Portland il y a quelques jours (0/9 à distance). Mais ce samedi, George a battu son record personnel en carrière et a surtout mis un point d’exclamation sur un mois de quasi-perfection. Affrontant les points d’interrogation et les doutes de certains fans ou journalistes, PG a démonté la concurrence et remporté le trophée de Joueur du Mois en fermant les dernières bouches restantes hier soir : 48 points à 15/27 au tir, 8/11 du parking, 8 rebonds, 3 passes et 3 interceptions.

De la ficelle ? Uniquement, ou presque. Le rythme maintenu par Paulo est tel en ce moment que ses tirs sont généralement pris dans un tempo parfait, les défenseurs ne pouvant que pleurer en voyant la bête armer son bras. Derrière Stephen Curry et James Harden, le numéro 13 des Pacers est le meilleur scoreur de la Ligue (27,6 points), et il y a peu de chances de le voir ralentir quand on le regarde avec les yeux en coeur en direct. Non seulement Frank Vogel a besoin de ses moindres points pour que son attaque carbure, mais l’ailier est surtout bien mentalement comme physiquement, responsabilisé au maximum et envoyé au charbon tous les soirs. Quand ce n’est pas à domicile, c’est en déplacement qu’il cartonne, comme ses 40 points à Washington ou 39 chez les Lakers. Pas forcément les adresses les plus redoutables de la Ligue, cependant il faut planter ces chiffres et Paul y arrive sans véritablement transpirer. Il sera justement intéressant de voir comment le garçon va aborder sa prochaine rencontre, elle qui aura lieu ce mardi à la maison… face aux Warriors. Un duel très attendu entre les deux meilleurs joueurs de ce début de saison, Curry faisant pleurer les femmes et les enfants pendant que George s’occupe des hommes au quotidien. Sur le papier, évidemment, Golden State part en favori et les Pacers en underdog logique, mais l’état actuel de Paul est tel qu’il ne faudra pas s’étonner s’il réalise un carton encore plus fat contre les champions en titre, eux qui ont terrassé la concurrence mais n’ont pas encore joué le numéro 13.

Battu à Portland, Georg a tout tenté face au Jazz mais il est finalement reparti avec la défaite. Deux revers consécutifs qui préparent ainsi un mode vénère particulièrement attendu dans deux jours, face à des Warriors qui auront du boulot en défense : jouer contre un type indéfendable, ils connaissent ça assez bien de toute façon…

Source image : @NBATV


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