Lionel Hollins tacle Deron Williams et le prive de dessert : sacré ambiance à Brooklyn

Le 05 mai 2015 à 22:01 par Ludovic

S’il a sorti une grosse performance lors du match 4 de la série opposant les Nets aux Hawks, Deron Williams a été inexistant voire ridicule le reste de la confrontation. Entre un niveau de jeu faible et des statistiques en déclin, on ne pouvait que donner raison à Paul Pierce sur les critiques formulées à l’encontre du meneur. 

Et si “The Truth” a tenu a féliciter son ancien coéquipier après son énorme performance, D-Will s’est trouvé un nouveau détracteur en la personne de son coach. On sait déjà que Lionel Hollins est connu pour être assez dur envers ses joueurs, et ses critiques de Brook Lopez en début de saison étaient assez virulentes. Il a donc décidé de sortir une nouvelle fois la sulfateuse, histoire de bien rappeler à Deron Williams qu’il n’est pas le patron à Brooklyn

Ce n’est plus un franchise player. C’est un bon joueur, un joueur solide, mais je ne pense pas qu’il soit encore un franchise player. C’est juste mon opinion. C’est un bon joueur. Je suis fier de la façon dont il a su rebondir et jouer, et la pression sur lui est si forte pour qu’il soit le franchise player, et tout le monde en parle, mais nous devons être avant tout une équipe.

Cela veut dire que tout le monde doit venir et jouer dur, jouer ensemble, partager le ballon. Si un mec est ouvert, il prend le tir. Si un mec n’est pas ouvert, il passe à un autre type et c’est lui qui prendra le tir. Pour moi, c’est ça le basketball. Pas besoin d’un franchise player. Ce que je veux dire, c’est que ce genre de mec n’arrive qu’une fois dans une vie, et tout le monde n’a pas la chance d’en entraîner un. Et quand vous n’en avez pas, vous ne pouvez pas dire que vous ne pouvez pas gagner. Il existe des équipes qui ont gagné des titres sans franchise player, ce qu’on sous-entend par franchise player. Ca ne m’inquiète pas. C’est quelque chose dont vous (les journalistes) écrivez et vous souciez. Je m’inquiète plutôt de voir mon équipe venir et jouer dur, jouer ensemble et essayer de s’accrocher et de s’arracher pour gagner des matches. C’est ça qui doit compter.”

Il faut bien avouer que Deron Williams, en touchant plus de 60 millions de dollars cette saison et les deux suivantes, ne facilite pas vraiment les choses pour Brooklyn. Notamment quand on sait qu’il tourne cette saison à 13 points à 38% en saison régulière et 11,8 points à 39% en Playoffs. Des statistiques qui ne cadrent pas vraiment avec son contrat. Pour continuer à jouer le haut du tableau, des changements sont nécessaires et le projet ne risque par de tourner autour du meilleur ami de Jerry Sloan.

Quel dommage, alors qu’en début de carrière à Utah, Deron Williams était considéré comme un futur grand et à la lutte avec Chris Paul pour devenir le futur meilleur meneur de la ligue. Aujourd’hui, il n’est qu’un gros salaire de plus dans une franchise qui aimerait s’en débarrasser.

Source article : ESPN.com

Source image : Fansided