Trophées de fin de saison : TrashTalk s’est écharpé, TrashTalk a voté !

Le 19 avr. 2015 à 16:00 par Giovanni Marriette

C’est un fait, nous connaîtrons dans quelques jours les différents lauréats des fameux trophées de fin de saison. Meilleur débutant, meilleur bencher, meilleure progression, meilleur chef d’orchestre, meilleur chien de garde et meilleur tout court. Après avoir repris ensemble notre respiration, laissez-nous maintenant vous présentez nos choix. Ceux de la rédaction. Histoire de voir dans quelques jours si oui ou non  nous méritons l’oscar de l’objectivité et du savoir, histoire aussi de tester notre capacité à être dans le vrai malgré notre passion sans limite pour Ryan Kelly, Jarvis Varnado ou encore Kyle O’Quinn. En cas de sans faute, on réclamera votre respect éternel. Si on s’est planté sur toute la ligne, les punchlines seront bien entendues bannies du site appréciées avec le sourire !

Les membres de l’équipe ont donné leur trio de tête pour chacune des catégories, la première place rapportant 3 points, la seconde 2 points et la troisième 1 point.

Rookie of the year

podium ROY

Les femmes et les enfants d’abord, on commence donc avec la cuvée 2014, celle-là même que l’on annonçait ici et là comme l’une des toutes meilleures de l’histoire. Et tout ce qu’on peut dire en préambule du vote, c’est que, malheureusement, on est pour l’instant loin du compte… Jabari Parker est tombé sur un chasseur, Joel Embiid bosse pour Twitter, Aaron Gordon et Dante Exum ont sauté une classe et ça se voit alors que Julius Randle et Noah Vonleh ont subi un bizutage violent. Beaucoup trop tôt pour placer cette promotion dans les livres des records, même si l’espoir reste évidemment permis quand tout ce beau monde sera sur patte.

Mais place maintenant à ceux qui ont joué…

Sans grande surprise, c’est Andrew Wiggins qui rafle la mise grâce à une saison très solide (16,9 points, 4,6 rebonds et 2,1 assists), malgré un bilan collectif famélique (16 miracles/66 raclées). Le Louveteau est néanmoins suivi de près par Nikola Mirotic, bien rookie malgré une tête de quarantenaire et confortablement installé dans la rotation des Bulls au point même d’en être déjà l’un des leaders. Ses 10,2 points et 4,9 rebonds témoignent bien mal son apport dans la franchise de l’Illinois, ses 20,8 points et 7.6 rebonds en mars déjà un peu plus… Pour finir, c’est Nerlens Noel qui complète notre podium avec un décollage reprogrammé mais réussi (9,9 points, 8,1 rebonds, 1,8 steal, 1,9 block). Un big-up pour finir à Elfrid Payton, sa coiffure, ses deux triple-doubles et ses 8,9 pions, 4,3 prises, 6,5 caviars et 1,7 vol que l’on suivra avec attention la saison prochaine dans une classe de CP franchise dont on attend beaucoup, peut-être même un peu trop d’ailleurs.

Classement TrashTalk (retrouvez  les principaux favoris ici)

  1. Andrew Wiggins : 49 points
  2. Nikola Mirotic : 36 points
  3. Nerlens Noel : 22 points
  4. Elfrid Payton : 7 points

Autres cités : Jordan Clarkson, Marcus Smart (1).

6th Man of the Year

podium 6th man

Qui pour succéder à James Harden, J.R. Smith et Jamal Crawford ? Une question à laquelle la rédaction a également voulu tenter de répondre, à quelques jours du verdict. Plus que pour les rookies, le nom de notre lauréat a mis du temps à sortir, ce dernier étant longtemps talonné par un petit lutin vert…

Et le vainqueur est un Lou jouant chez les Dinos, une preuve de plus de la capacité d’adaptation du bonhomme à un environnement nouveau… Lou Williams, puisque c’est évidemment lui dont on parle, sort d’une saison canon aussi bien collectivement (49 victoires) qu’individuellement (15,5 points/match), faisant valoir à de nombreuses reprises son côté clutch et son adresse de loin, parfois avec une grosse quantité de shoots. Le gars a même gagné les honneurs et les félicitations de la gent masculine en dévoilant en cours de saison ses talents de Dom Juan des temps modernes… Un sans-faute pour Lou !

Vous l’aurez sans doute compris, Isaiah Thomas a donc longtemps fait la course en tête avant de finalement récupérer la deuxième place de notre ranking maison. Avec ses 16,4 points et 4,2 passes (19 et 5 depuis le trade) et la belle tenue de ses Celtics depuis son arrivée, rien n’est donc surprenant à le retrouver ici malgré ce changement de franchise en cours de saison, ce qui aurait pu le desservir lors des votes. Si on rajoute son côté spectaculaire et attachant en mode Nate Robinson 2.0, on tient-là l’un des mecs les plus en vue actuellement dans la ligue et c’est donc fort logiquement qu’il squatte notre deuxième spot et qu’il devance…. Marreese Speights. Le Warrior a pour sa part commencé la saison en trombe et s’est imposé comme l’un des atouts offensifs majeurs à Golden State, ce qui n’est pas une mince affaire vu les planètes natales de certains de ses teammates10,3 points, 4,2 rebonds, quelques cartons notamment au mois de décembre (24, 28 et 27 points avant Noël) et donc une troisième place méritée pour l’intérieur californien.

Classement TrashTalk (retrouvez  les principaux favoris ici)

  1. Lou Williams : 35 points
  2. Isaiah Thomas : 29 points
  3. Marreese Speights : 10 points
  4. Nikola Mirotic : 6 points

Autres cités : Jarett Jack, Tristan Thompson, Jamal Crawford (1).

Coach Of the Year

podium COY

Deux coaches ont cette année crevé l’écran quand on regarde le simple classement de la ligue, avec la barre des 60 wins en argument plus que valable.

Et on commence avec le grand vainqueur lors du dépouillement chez TrashTalk, j’ai nommé Mike Budenholzer. Deuxième saison aux commandes des Faucons et déjà un bilan référence (60-22) pour l’ancien assistant de Gregg Popovich qui nous aura tout simplement vendu du rêve tout au long de l’année grâce au collectif léché et terriblement efficace de ses joueurs. A 45 ans, “Bud” a mis cette année la misère à tous ses petits camarades et si ses Hawks n’ont peut-être pas encore toutes les armes pour aller jusqu’au titre (phrase à ressortir “en cas de”, on compte sur vous), nul ne pourra désormais passer sous silence cette saison 2014-15, vécue bien au-delà des espérances pour les fans d’Atlanta et la planète basket en général.

Big-up ensuite à un autre puceau du coaching, de moins de 50 balais lui-aussi. Nous parlons évidemment ici de Steve Kerr, lequel vient tout simplement de mettre un terme à une saison à quasiment 70 victoires (67), le tout pour sa première année sur un banc. On va pas se mentir, les premières fois sont plus souvent douloureuses non ? Alors oui, la seconde place de “Stevie” vient peut-être du fait que contrairement à son collègue de Georgie, l’ancien sniper des Bulls avait à disposition cette année l’un des meilleurs effectifs de la ligue, taillé pour le titre. Il n’empêche qu’avec Brian Shaw à la baguette, les Warriors compteraient peut-être aujourd’hui 20 victoires de moins…

Troisième larron ayant reçu l’approbation de l’équipe, encore un gamin ! Un grand bravo cette fois-ci à Brad Stevens, 38 ans (et donc plus jeune que Tim Duncan), qui aura réussi cette année à redorer en partie le blason des Celtics (40-42, septième place), malgré un roster incroyablement instable et le départ de Rajon Rondo pour des jours pas forcément meilleurs à Dallas. Le coach historique de la fac de Butler a réussi en deux saisons à se faire un nom chez les requins, à lui maintenant de confirmer en tentant de maintenir la “Green Nation” à des places plus appropriées à sa légende…

Un smack et une dédicace au fou à l’homme s’étant amusé à placer Byron Scott en tête de sa liste.

Classement TrashTalk (retrouvez  les principaux favoris ici)

  1. Mike Budenholzer : 41 points
  2. Steve Kerr : 33 points
  3. Brad Stevens : 13 points
  4. Jason Kidd : 8 points

Autres cités : Quin Snyder (6), Gregg Popovich, Byron Scott (3), David Blatt (2).

Defensive Player Of the Year

podium DPOY

Parole maintenant à la défense ! Et par la même occasion au scrutin le plus serré dans l’équipe. Quatre hommes se détachent, dont un seul “véritable” intérieur. Car grande nouvelle cette année, le DPOY pourrait bien nous venir d’ailleurs que des raquettes. Une première depuis 2004 et un certain Metta World Peace et avant lui Gary Papa en 1996. De quoi laisser une petite chance à Rudy ? Why not. Mais cette année l’ancien Choletais est plutôt bien accompagné sur le banc des nominés…

Le grand vainqueur de notre sondage interne est donc Draymond Green. Également en lice pour le trophée de MIP (voir plus bas), le petit poste 4 des Warriors fait partie de ces mecs qui auront cette année aidé les Dubs à rentrer dans une autre dimension. Avec ses 1,3 block et 1,3 steal par match, il aura démontré toute la saison sa capacité à emmerder les attaquants adverses, en plus de sa faculté à rentrer dans leur cerveau pour les faire sortir de leur match. Mains actives, comportement de guerrier, aucune peur du combat, Draymond s’est incrusté avec pertes et fracas parmi les meilleurs défenseurs de la ligue. Assez pour rafler le trophée ? Pour nous c’est oui.

A la deuxième place, la rédac’ n’a pu se départager et offre donc un siège pour deux à Rudy Gobert et Tony Allen ! Impossible de déterminer si c’est par pur chauvinisme que le Français se retrouve aussi bien placé, il n’en reste pas moins que ses 9,5 rebonds et 2.3 contres (3ème NBA) ont pesé dans la balance, au moins autant que ses actions défensives d’éclat face à Nerlens Noel au Rising Stars ou Andrew Wiggins il y a peu. Le Frenchie ne sera vraisemblablement pas titré cette année, mais le grand gamin a la vie devant lui… Tony Allen devra quant à lui vaincre la malédiction mentionnée ci-dessus, celle qui interdit tout joueur extérieur de rafler le trophée depuis trop longtemps. Fer de lance de la deuxième défense du pays (derrière Utah), le chien de garde mériterait toutefois cette récompense pour l’ensemble de son œuvre (all-defensive team en 2012 et 2013). Une récompense que notre dernier cité, Kawhi Leonard, pourrait très bien rafler rapidement et pas qu’une fois, tant le futur franchise player des Spurs possède un talent indéniable de voleur de ballon et d’empêcheur de tourner en rond. Pour cette fois-ci c’est un peu court pour nous, mais on lâche un petit billet que dans un an tout pile, le bonhomme sera en haut de la liste, à moins d’un baroud d’honneur de Carlos Boozer. On parie ?

Classement TrashTalk (retrouvez  les principaux favoris ici).

  1. Draymond Green : 27 points
  2. Rudy Gobert / Tony Allen : 25 points
  3. Kawhi Leonard : 21 points

Autres cités : Andrew Bogut (4), Anthony Davis (2), Avery Bradley, DeAndre Jordan, Hassan Whiteside (1)

Most Improved Player

podium MIP

Notre MIP maison l’emporte après un véritable plébiscite ! En passant de 13,1 à 20 points de moyenne, le tout avec le même volume de shoot et le même nombre de minutes, Jimmy Butler s’est véritablement imposé comme un franchise player à Chicago. “Profitant” une fois de plus de la présence et la forme cahin-caha de D-Rose, “Jimmy Buckets” a définitivement prouvé qu’en plus d’être l’un des défenseurs les plus doués de la ligue, il avait également du talent plein les mains et les capacités de driver une grosse équipe. Sa chance cette année ? Une concurrence tout simplement trop loin, du moins pour la quasi-totalité de nos votants. Seul bémol, ses 17 rencontres loupées sur blessure, ce qui ne devrait toutefois pas l’empêcher d’aller s’emparer de l’award.

Les n°2 et 3 de notre classement sont aussi de sacrées surprises. mais genre de groooosses surprises. Car déclarer en novembre que Rudy Gobert et surtout Hassan Whiteside (who ?) domineraient les débats cette saison, celle-là fallait la sortir… Il n’empêche que c’est bien Hassan qui a gobé plus de 24 rebonds à trois reprises et c’est bien lui qui a envoyé un triple-double (14 points, 13 prises, 12 contres !) face à Chicago le 25 janvier dernier. Quant à Rudy, qui aurait pu prédire qu’il nous claquerait des 15/24 à Memphis, des 19/22/4 face à Houston ou encore un 20/17 contre Dallas ? Et les 15 prises de moyenne en mars, vous l’aviez vu venir ? On est d’accord, Rudy et Hassan ont toute leur place dans ce classement et notre équipe semble bien d’accord sur ce point…

Petite dédicace pour finir à Draymond Green qui fait lui aussi le doublé dans nos cœurs en récoltant ici quelques voix après avoir été couronné DPOY juste au dessus…

Classement TrashTalk (retrouvez  les principaux favoris ici)

  1. Jimmy Butler : 46 points
  2. Rudy Gobert : 29 points
  3. Hassan Whiteside : 24 points
  4. Draymond Green : 14 points

Autres cités : Shabazz Muhammad, Giannis Antetokounmpo (1)

Most Valuable Player

podium MVP

Humm on vous voit venir à des kilomètres. Aucune prise de risque, aucun piquant. Bah oui mais en même temps, que faire d’autres quand une saison est dominée de telle façon par ces hommes… 23,8 points, 7,7 passes et 67 victoires pour “Baby Face”, 27,4 points, 7 passes et un killer instinct intact pour “El Barbudo”, 25,3 points, 7,4 assists pour le “King”. Des bilans collectifs méga-costauds, des perfs hallucinantes tout au long de la saison, l’un répondant à l’autre à coup de triple-double ou de saillies à 40 points ou plus. Pas facile dans un passé proche de trouver une saison avec autant de mecs au dessus du lot individuellement mais au fur et à mesure de ces exploits, un homme s’est inexorablement échappé en tête de liste et devrait, selon nous et selon tout le monde logiquement, soulever son premier trophée de MVP dans quelques semaines.

Cet homme c’est évidemment Stephen Curry, qui l’emporte assez largement dans notre scrutin en reléguant James Harden à la deuxième place et LeBron sur la troisième place du podium. Quand à Russell Westbrook, la non-qualification du Thunder jette un froid sur son bilan annuel et l’empêche du coup de pouvoir aspirer à une meilleure place…

Selon toute vraisemblance, le trophée devrait en tout cas atterrir cette saison dans les mains d’un novice en la matière. Qu’il soit barbu de ouf ou totalement imberbe, la NBA fera dans l’original…

Classement TrashTalk (retrouvez  les principaux favoris ici)

  1. Stephen Curry : 42 points
  2. James Harden : 29 points
  3. LeBron James : 11 points
  4. Russell Westbrook : 7 points

Autre cité : Anthony Davis (1)

Andrew Wiggins, Lou Williams, Mike Budenholzer, Draymond Green, Jimmy Butler et Stephen Curry. Voici donc les six lauréats de nos trophées maison. Le 6/6 est clairement jouable, seul le DPOY semblant encore vaciller entre plusieurs grandes mains. N’hésitez pas à nous donner votre avis, histoire de voir si notre belle communauté possède ou non des talents cachés de Madame Irma !

source image : AntoHollywotion pour TrashTalk


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