Les Suns finissent par céder aux caprices d’Eric Bledsoe : 70 millions sur 5 ans !
Le 25 sept. 2014 à 00:58 par Leo
Refusant au préalable une offre déjà alléchante que Kyle Lowry des Toronto Raptors avait acceptée les yeux fermés, Eric Bledsoe et son agent véreux Rich Paul obtiennent finalement gain de cause au terme d’un bras de fer psychologique qui a eu le mérite de faire durer le suspense ou l’agacement tout au long de l’été dans l’Arizona…
Après une “guerre froide” peu commune aux traditions de la franchise de Phoenix, vient à présent le temps de la réconciliation entre Bledsoe et ses dirigeants, ceux-ci venant tout juste de lui décerner le gros lot qu’il recherchait tant. Bien que les Timberwolves du Minnesota avaient désespérément tenté de rafler la mise sans succès il y a quelques jours, “Mini-LeBron” l’a jouée maligne et s’assure un contrat en or massif sans option pour les cinq prochaines saisons, à hauteur d’un montant total de 70 millions de pesetas. Hormis cette nuit, c’était la première fois depuis avril dernier que le meneur tanké au possible revenait passer dire bonsoir à des Suns menacés de devoir s’en séparer l’été suivant sans contrepartie si rien n’était fait dans les mois à venir.
De plus, avec la signature du playmaker virevoltant Isaiah Thomas en provenance des Sacramento Kings durant le mercato, Jeff Hornacek devra avoir les nerfs solides pour éviter la moindre montée de testostérones, la moindre bataille d’égos au cœur de sa future ligne arrière talentueuse mais à risques, compte tenu des caractères acerbes de ses différents protagonistes et du montant du nouveau contrat venant d’être prononcé. Thomas, Dragic et Bledsoe : salut toi, gestion du temps de jeu et des ballons de fin de rencontre ! L’an passé, blessé et opéré au ménisque, Bledsoe avait manqué la moitié de la saison, obligeant alors Phoenix à élever son niveau de jeu pour bravement finir aux portes des PlayOffs… sans lui. Bénéfice du doute oblige, le trio est ambitieux et se veut propice à faire des étincelles, au sens propre comme au figuré.
Néanmoins, à 24 ans, Eric Bledsoe obtient ce qu’il désirait éperdument depuis plusieurs mois : le max, tapis rouge et les clés du camion de la franchise en terme de responsabilités contractuelles. Un temps annoncé transférable ou sur le départ en 2015 dans la peau de l’agent libre incompris, le voilà heureux vainqueur d’un énorme chèque avec l’assurance de jouer les premiers rôles à Phoenix pour un bon moment, n’en déplaise aux plus envieux !
Source texte : ESPN / Source image : pba-online.net