Les notes de Mavericks – Spurs : Luka Doncic avec le sourire, Victor Wembanyama ça va venir

Le 25 oct. 2024 à 04:25 par Giovanni Marriette

Luka Doncic Gregg Popovich 25 octobre 2024
Source image : NBA League Pass

Premier match de la saison pour Victor Wembanyama, et on s’est craqué avec des premières notes, en toute objectivité bien sûr et sans forcer aucune vanne. On plaisante bien sûr, voici donc un article écrit avec le recul d’une première semaine de saison régulière et le sérieux d’un triple redoublant. Bon appétit à tous.

Les stats maison du premier derby texan de la saison c’est juste ici !

Une victoire facile pour les Mavs, même si San Antonio nous a fait espérer (non) un comeback dans le troisième quart. Luka Doncic, Kyrie Irving et Klay Thompson c’est validé, les Spurs il faudra un peu plus de temps et c’est bien normal. Allez zou, envoyez le premier bulletin de notes de la saison, ça nous démangeait.

Dallas Mavericks

Luka Doncic (7) : 28 points, 10 rebonds, 8 passes, du déchet, un mulet, une passe incroyable pour P.J. Washington, une célébration à l’aveugle sur un tir de Klay Thompson. Rien de bien original donc, mais avec Luka l’habituel n’en demeure pas moins génial.

Kyrie Irving (6) : un match de reprise, sans fioriture malgré une adresse un peu suspecte. On avait pas vu Kyrie dribbler depuis quatre mois, qu’est-ce que ça fait du bien.

Klay Thompson (7,5) : superbe premier match pour Klay. 22 points, 7 rebonds, 3 steals, et 6/10 du parking de la conseillère de réorientation. Klay Thompson a l’air de se sentir comme un poisson dans l’eau à Dallas, ça promet !

P.J. Washington (5,5) : vu le match des Wizards face à Boston, on peut dire qu’il a été le meilleur Washington ce soir.

Daniel Gafford (6) : que ce soit sur ses rebond offensifs ou dans son activité au global (attention aux fautes cependant), il a encore prouvé qu’il était l’un des intérieurs les plus sous-cotés de la Ligue. Daniel Gafford Focus.

Quentin Grimes (4) : on ne l’a pas trop vu en sortie de banc, on ne sait pas trop quoi en penser alors on va juste écrire que la croziflette tabasse la tartiflette.

Dereck Lively III (7) : ultra efficace sur ses entrées en jeu, il est un problème des deux côtés du terrain. 15 points, 11 rebonds, 6 passes, un Wemby très gêné, quel crack.

Maxi Kleber (sans cornichon) : il ne sait toujours rien faire d’autres que shooter de loin, et il a toujours un nom de sandwich du KFC. +1 cependant pour son joli contre sur Jeremy Sochan, Maxi Chasedown.

Naji Marshall (5) : pas en réussite mais utile parmi les premières rotations. Marshall Ombre.

Jaden Hardy (7) : Philippe III le Hardi (1245-1285) était le fils de Louis IX et le successeur de son père en 1270. Il agrandit le domaine royal, soutint Charles d’Anjou en Sicile et mourut en guerre contre l’Aragon. Jaden Hardy, lui, a mis du rythme et mis ses tirs en première mi-temps.

Spencer Dinwiddie (2,35) : rentré à 2,35 minutes de la fin du match, voilà donc le joueur que Spencer Dinwiddie est devenu ?!?…

Dwight Powell (-) : il a montré ses qualités athlétiques. Pendant 30 secondes.

Olivier Maxence-Prosper (-) : un homme, trois prénoms, une minute de jeu.

Jason Kidd (AM) : l’un des milliers de sosies d’Alexandre Martin, celui avec une polaire et des lunettes de chimiste, celui qui laisse ses titulaires trop longtemps dans le garbage.

Hailey Van Lith (10) : c’est pas le Madison non plus, mais le American Airlines Center avait aussi son lot de stars courtside. La plus classe de la bande ? la médaillée olympique de 3×3 Hailey Van Lith, présente au premier rang pour célébrer les arabesques de Kyrie. Et nous, tout ce qui nous rappelle la Concorde en 2024, on prend.

San Antonio Spurs

Chris Paul (5,5) : il joue avec des manches mais ne l’est pas pour un sou. De la maladresse mais hyper utile avec ou sans ballon, on sent déjà sa patte et son influence auprès de ses coéquipiers. Option flopping également activée, on ne change pas un CP3 qui CPtrise.

Julian Champagnie (6) : il prend ses tirs, il en met la plupart, et il est loin d’être illégitime en starter de cette équipe. Petit KKC avec La Fouine pour la forme. Ça se dit encore KKC d’ailleurs ?

Jeremy Sochan (6) : un peu brouillon en attaque mais sa freakerie fait souvent la différence. Comme l’auteur de cet article finalement, mais sans le côté freak. On aimerait faire une sieste dans ses cheveux tellement ils ont l’air moelleux, plus moelleux en tout cas que son raffut sur Daniel Gafford.

Harrison Barnes (6) : le Monsieur Propre de cette équipe de San Antonio, avec un début de match immaculé et le reste pas vraiment pire. Lui aussi va être essentiel à la progression de Wemby et des autres jeunes Spurs.

Victor Wembanyama (4,5) : 3h08, l’heure de son premier tir rentré à plus de cinq mètres du cercle. Comme souvent face à Dallas, Wemby a eu du mal (5/18 au tir). 17 points et 9 passes, minimum syndical mais ce n’était qu’une discrète mise en jambes pour le géant français.

Zach Collins (5) : semble enfin avoir compris qu’il était surtout là pour poser des écrans. Prends-en de la graine, Mo Bamba, oui, Mo Bamba. Il a également marqué un panier contre son camp, et ça nous rappelle Pierre Issa. Oui, Pierre Issa.

Tre Jones (4) : sa présence en tant que back-up est rassurante, même si ce soir Tre Jones a été Tre peu en vue.

Keldon Johnson (5) : principal remplaçant des Spurs, un rôle qui lui semble dévolu cette saison. Une grosse activité mais peu récompensée, gardons en mémoire l’activoté, le reste viendra bien assez vite.

Stephon Castle (5) : des bribes entrevues et on ne va pas vous mentir, on a vu Chris Paul à la retraite devant le NBA League Pass. Athlétique, rapide, scoreur et altruiste, Stephon Castle s’apprête à devenir le joueur que Darius Graland ne deviendra jamais. Comme on y va fort.

Blake Wesley (-) : un peu de scoring sur ses quelques minutes. Il en aura peu, à lui de prendre ce qu’on lui donne

Charles Bassey (-) : en recherche de vannes, on a pensé à Premiers Baisers, à Damien Baizé (banger) ou au Basset hound. Ouais on est fatigué, et on a le droit.

Sandro Mamukelashvili (-) : la mascotte est rentrée quelques minutes mais elle avait oublié son costume.

Malaki Branham (-) : dans “L’amour ouf”, Élodie Bouchez n’a pas le plus gros rôle en terme de temps à l’écran, mais elle est merveilleuse et essentielle au scénario. Tout pareil pour Malaki, sauf qu’il n’est ni merveilleux ni essentiel à quoi que ce soit. pas vraiment pareil en somme, mais il fallait vraiment qu’on parle d’Élo.

Gregg Popovich (87 ans) : 7-0 en sortie de temps-mort au troisième quart. Le druide a encore un peu de potion dans sa marmite


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