Les 10 bonnes raisons de suivre les Minnesota Timberwolves sur la saison NBA 2024-25
Le 15 oct. 2024 à 12:28 par Robin Wolff
Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici les 10 raisons de regarder des matchs des Minnesota Timberwolves en 2024-25 (et oui le paragraphe sur Karl-Anthony Towns a évolué).
#1 : Anthony Edwards dans la lutte au MVP
L’arrière flamboyant a passé un cap la saison dernière permettant à son équipe de se qualifier pour les Finales de Conférence. Et lors du Media Day, il a confirmé que sa confiance en lui-même était plus que jamais présente, affirmant qu’il pensait pouvoir devenir un des meilleurs joueurs de tous les temps. Désormais Karl-Anthony Towns n’est plus à ses côtés et les responsabilités offensives de la franchise de Minneapolis reposent plus que jamais sur ses épaules. Si les Timberwolves parviennent à faire une saison collective à la hauteur de la dernière et que les statistiques d’Anthony Edwards connaissent une progression, il sera dans la course pour devenir le premier MVP de Minnesota depuis Kevin Garnett en 2004 !
#2 : les rencontres face aux Knicks
L’énorme trade entre les Minnesota Timberwolves et les New York Knicks a chamboulé la NBA, moins d’un mois avant la reprise de la régulière. Et désormais, il est impossible pour un fan de balle orange de ne pas entourer les dates du 20 décembre et du 18 janvier sur son calendrier. Donte DiVincenzo qui check, avec un sourire amer, ses amis de Villanova, Julius Randle souhaitant prouver qu’il est le meilleur joueur sur le parquet et surtout, surtout, les premiers matchs de Karl-Anthony Towns contre sa franchise de toujours. Des moments d’émotion à n’en pas douter et une rivalité d’une saison qui nous excite déjà plus que de raison. (On observera également avec attention les matchs entre Rudy Gobert et Draymond Green et vous savez très bien pourquoi …).
Donte DiVincenzo and Rick Brunson had to be separated after a heated exchange postgame. pic.twitter.com/K2K7vz1g3w
— KnicksMuse (@KnicksMuse) October 14, 2024
#3 : le match de Noël
Sur le papier, ça peut paraître anodin, mais ce n’est que la troisième fois de leur histoire que les Minnesota Timberwolves ont l’honneur de jouer lors des Christmas Games ; preuve d’une hype de retour grâce à la belle dernière saison réalisée par Anthony Edwards et les siens. Les Loups se déplaceront dans le Texas pour une revanche des dernières Finales de Conférence face aux Dallas Mavericks. Plein de stars sur le parquet, un événement assez historique et un début de rivalité : autant d’éléments qui font de ce match notre premier cadeau de Noël.
#4 : les missions défensives de Jaden McDaniels et Nickeil Alexander-Walker
La défense de Minnesota a été, de loin, la meilleure de NBA la saison dernière. Et même si individuellement, c’est un grand français qui a été récompensé, il n’en est pas le seul responsable. Anthony Edwards et Karl-Anthony Towns (désormais aux Knicks) se sont améliorés dans l’exercice, mais surtout, Jaden McDaniels et Nickeil Alexander-Walker ont prouvé à de multiples reprises qu’ils faisaient partie des meilleurs de NBA lorsqu’il s’agissait d’embêter un porteur de balle. Les prises à deux réalisés lors des Playoffs, notamment lors de la série face aux Suns, étaient des modèles du genre et un délice pour la rétine des amateurs de tout-terrain. Jaden et Nickeil ne sont pas de ceux qui lèvent le pied et on a déjà hâte de les voir harceler les meilleurs manieurs de ballon de la Grande Ligue.
#5 : le cinquième DPOY de Rudy Gobert ?
Mais tout de même, lorsqu’on parle de La défense des Timberwolves, le premier nom qui vient forcément, c’est celui de Rudy Gobert. Le Français a une chance de rentrer dans l’histoire de la Grande Ligue cette saison en devenant le premier homme a remporter le titre de DPOY pour la cinquième fois, laissant ainsi Dikembe Mutombo et Ben Wallace dans son rétroviseur. Victor Wembanyama l’a prévenu l’année dernière en disant qu’à partir de 2025, ce trophée serait le sien, mais pas sûr que le vétéran de Saint-Quentin ne l’entende de cette oreille. Si tout se passe comme prévu, la statuette restera dans l’Hexagone cette saison, mais sera-t-elle celle de la nouveauté ou du record ?
#6 : la guerre et les dramas entre propriétaires
Tout n’est pas tout beau tout rose dans les bureaux de Minneapolis. Glen Taylor, le propriétaire historique, devait vendre la franchise à Marc Lore et Alex Rodriguez la saison dernière avant de se rétracter. Pour se justifier, il avait évoqué une deadline pas respectée par le duo d’investisseurs, ces derniers niant en bloc cette information. Selon les deux “nouveaux”, l’homme de 83 ans a simplement “des remords” maintenant que la franchise est redevenue compétitive et un médiateur a été appelé pour tenter de régler la situation. Ce ne semble pas encore être le cas et nul doute que de nouvelles informations tomberont au cours de la saison. Dur pour une équipe de performer lorsqu’elle ne sait pas qui est à sa tête…
#7 : la situation Julius Randle
L’ancien des New York Knicks n’a pas eu le temps de défaire sa valise qu’il était déjà de nouveau dans les rumeurs de transferts. Selon beaucoup d’observateurs, les Minnesota Timberwolves l’ont fait venir pour le retransférer et ainsi réaliser une belle opération financière. Mais pour le moment, l’homonyme d’un album de SCH est toujours là et il sera intéressant de regarder son impact sur le parquet, d’autant que sa complémentarité avec le reste de l’effectif n’est pas évidente sur le papier. Avec Rudy Gobert dans la raquette, Anthony Edwards et Jaden McDaniels qui ont besoin d’espace pour aller au panier, le profil de Randle au poste 4 n’est pas idéal. L’équipe de Minneapolis a besoin de spacing, de qualité de shoot pour que la lineup soit dangereuse et même s’il est capable de rentrer des tirs lointains, ce n’est pas la spécialité de l’ancien prince du Madison Square Garden. Julius sera-t-il encore là après la Trade Deadline ?
#8 : les moments de folie de Rob Dillingham en sortie de banc
Les Minnesota Timberwolves ont monté un transfert pour obtenir un des dix premiers choix de la dernière Draft. Le profil de Rob Dillingham a poussé les Loups à monter l’opération. L’ancien de Kentucky arrive dans une équipe compétitive, mais a déjà beaucoup à apporter au reste de l’effectif. Rapide, excellent dribbleur et adroit à distance, il est un joueur différent de Mike Conley, et sa simple présence sur le parquet offrira une alternance et d’autres opportunités à l’attaque de Minnesota. Il est peut-être le meneur du futur pour la meute et sa construction démarre dès maintenant. Accrochez-vous, Rob est déjà prêt à envoyer sa vingtaine de points en sortie de banc lors des soirs de pleine lune.
#9 : le nouveau dunk de l’année d’Anthony Edwards
Demandez à John Collins et Yuta Watanabe ce qu’ils en pensent. Mis à part peut-être Ja Morant, il n’y a aucun joueur en NBA capable de concurrencer Anthony Edwards dans un concours des plus beaux dunks en match. L’arrière des Timberwolves est un mélange de puissance et de détente rarement vu dans l’histoire de la Grande Ligue. De plus, il affiche un goût très prononcé pour les posters, les contacts en l’air et l’humiliation. Alors on ne sait pas encore qui sera la victime principale d’Ant cette saison, mais il y en aura une. Préparez le terrain pour le prince du Top 10 de la nuit !
#10 : Naz Reid
Naz Reid.