Julius Randle sur son arrivée chez les Wolves : “Je me sens désiré ici”
Le 04 oct. 2024 à 08:53 par Alexandre Taupin
Transféré il y a quelques jours contre Karl-Anthony Towns, Julius Randle a été présenté officiellement par les Minnesota Timberwolves. L’occasion pour l’ailier-fort de donner son ressenti sur cette nouvelle aventure qui débute pour lui.
Julius Randle est passé par toutes les émotions ces derniers jours, comme il a pu le confier à Jamal Collier d’ESPN. La stupeur tout d’abord, à l’idée d’avoir été transféré, et puis l’excitation d’un nouveau départ qu’il considère comme “une bouffée d’air frais”. Il faut dire qu’il y avait pire comme destination pour Randle. Certes, le froid des forêts du Minnesota n’a pas le même charme que la vie à Big Apple, mais l’ailier-fort rejoint tout de même le dernier finaliste de la Conférence Ouest, qui avait fini parmi les meilleurs bilans de la Ligue.
Les Knicks étaient prêts à couper les ponts avec lui ? Pas de problème, Julius préfère être dans un endroit où on veut de lui, d’autant plus dans une équipe qui vise ouvertement le titre NBA.
“On veut être dans un endroit où l’on se sent désiré. Je me sens désiré ici. À ce stade de ma carrière, j’ai accompli beaucoup de choses sur le plan individuel, mais je veux gagner un titre. C’est l’occasion rêvée de le faire”.
Pour gagner ce précieux titre, Julius Randle semble prêt à se mettre au service du collectif. Celui qui devrait évoluer aux côtés de Rudy Gobert dans la raquette cette saison n’a cessé de répéter qu’il voulait aider ses coéquipiers.
“Je suis impatient d’apporter tout ce que j’ai appris au cours des cinq dernières années et d’aider ces gars. La seule chose qui m’intéresse ici, c’est d’aider. Je veux aider [Anthony Edwards]. Je veux aider Rudy [Gobert], Naz [Reid], tous ces gars-là. Je veux aider à gagner un championnat, et c’est la seule chose qui compte.”
Un état d’esprit louable, surtout de la part d’un joueur qui peut tester le marché l’été prochain s’il refuse sa player option. Randle a sans doute bien conscience qu’une solide saison au sein d’un groupe qui va loin lui offrira de meilleures chances de signer un bon deal. Pour cela, il pourra aussi compter sur l’aide de Chris Finch, un coach qu’il a déjà côtoyé du temps où il évoluait aux Pelicans (Finch était alors assistant). Les deux entretenaient visiblement de très bons rapports dans le Bayou, de bon augure pour la suite. Si en plus Randle se met à jouer à son meilleur niveau en mode revanchard vis-à-vis des Knicks, c’est tout Minnesota qui risque de savourer. Au boulot !
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Source texte : ESPN