France – Canada : Vincent Collet revient sur son discours d’avant-match
Le 06 août 2024 à 23:40 par Nicolas Meichel
Les Bleus ont réalisé un exploit de taille en battant le Canada en quarts de finale des Jeux Olympiques ce mardi. Dès la première minute, on a senti les Bleus au taquet, et ils n’ont jamais baissé d’intensité. Le discours d’avant-match de Vincent Collet a visiblement fait la diff’.
“L’un des meilleurs discours que j’ai entendu” dixit Nicolas Batum. “Un discours de bonhomme” a ajouté Evan Fournier.
Après la victoire des Bleus contre le Canada, ils ont été plusieurs à saluer les mots prononcés par Vincent Collet pour galvaniser ses troupes. Mais qu’a bien pu dire le sélectionneur des Bleus dans le vestiaire avant que ses gars ne rentrent dans l’arène ?
La question a été posée au principal intéressé.
“Oui, le discours. Je n’ai même pas parlé de basket. Je suis revenu à mon discours d’ouverture du stage par rapport à l’opportunité exceptionnelle qu’on avait de disputer les Jeux chez nous et sur ce que ça signifiait dans une carrière et même dans une vie. C’est un moment qu’il ne fallait pas laisser passer et qu’on était capables d’y arriver.”
Un quart de finale de Jeux Olympiques à la maison, face à un grand favori comme le Canada, quelque part c’est l’opportunité d’une vie. Et c’est visiblement sur ça que Vincent Collet a appuyé. Tout en rappelant le long chemin parcouru jusque-là.
“Bien sûr qu’on avait raté beaucoup de choses depuis ce premier jour de stage. Bien sûr on a perdu des matchs, on a été parfois en dessous des attentes mais malgré tout on était au rendez-vous de ce qu’on voulait être c’est-à-dire en quart de finale, et ce que je leur ai dit c’est que tout ce qui s’était passé depuis un mois ça devait nous aider à nous transcender parce que c’était ça le chemin pour aller chercher cette qualification.
Je ne vais pas tout vous raconter en détail mais vous avez déjà à peu près la tonalité.”
On n’a pas tous les détails, mais on a le résultat qu’on espérait. Et cela nous suffit amplement !
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Source texte : Benoît Carlier (TrashTalk)