JO Paris 2024 : les notes de France – Brésil : 0 + 0 = Bruno Caboclo

Le 27 juil. 2024 à 20:35 par Clément Hénot

Bruno Caboclo JO Paris 2024
Source image : FIBA

L’Equipe de France lançait ses Jeux Olympiques face au Brésil ce samedi, dans une ambiance chauffée à blanc, et on retiendra surtout la victoire car c’était quand même bien poussif. Et qui dit premier match des Bleus dit forcément notes de la part de l’équipe TrashTalk. Envoyez la purée.

# France

Rudy Gobert (5,5) : des prises de balles en mode lanceur de poids, un taf défensif monstrueux… jusqu’à ce que Joao Cardoso, qui fait peut-être chauffeur Uber dans la vie de tous les jours, ne décide de l’escalader. Gobzilla, joueur pluridisciplinaire.

Victor Wembanyama (8) : sans lui, l’attaque de nos Bleus ressemblerait probablement à celle du BC Cysoing, petit club local situé non loin de Villeneuve d’Ascq et de sa Décathlon Arena. Peu importe à quel endroit du terrain il se trouve, l’Alien va trouver une dinguerie à nous sortir. Wemby est plus un OVNI que Jul et ce surnom doit immédiatement être réattribué.

Nicolas Batum (8) : Villeneuve d’Ascq ce n’est pas Gotham City, mais Batman a quand même régalé la ville par ses shoots ultra importants et sa défense toujours aussi relou. Batmobile ou DeLorean, il va falloir faire un choix Nico.

Evan Fournier (5) : un bon début de match, lors duquel il était le seul joueur tricolore à sortir la tête de l’eau. La suite du match était un long fleuve tranquille pour Evan, qui a été moins en vue malgré les traces de ventouses sur ses épaules.

Matthew Strazel (4,5) : comme à l’apéro, il y a eu pas mal de gâchis de son côté, et est forcément venu le moment où tout le monde en avait marre et est passé aux cacahuètes. Matthew Bretzel.

Matthias Lessort (6) : toujours prêt à jaillir du banc pour envoyer du lourd, il a encore une fois tenu son rang. Quelques gros dunks et une activité incessante. Lessort est jeté, et on ne parle pas du tout d’un simple “Wingardium Leviosa”.

Guerschon Yabusele (5) : toujours aussi précieux même lorsqu’il n’est plus titulaire, le Bear a un peu moins apporté offensivement en relais des deux tour jumelles mais il a fait son taf en défense. Un personnage qui fait mal, Kuma dans Tekken.

Isaïa Cordinier (7) : comme ses deux petits points ne l’indiquent pas du tout, il a été d’une utilité incroyable, pour tous ses coéquipiers, au point de finir avec le meilleur +/- de l’EDF avec +15 ! Non, les Cordinier ne sont pas toujours les plus mal chaussés.

Frank Ntilikina (7) : des shoots lointains importants lorsque les Français étaient en galère, et toujours de la grosse défense sur les meneurs adverses. Le tron-pa du backcourt ce soir, c’est Frank et personne d’autre.

Andrew Albicy (5,5) : il est là depuis longtemps, très longtemps, mais rend toujours de fiers services dans son registre de meneur ultra défensif. La vieille Renault 21, sans direction assistée, mais qui t’amène toujours du point A au point B.

Nando De Colo (4,5) : le même type de Renault 21, mais après le voyant rouge qui s’allume sur le tableau de bord et qui signe l’arrêt de mort du véhicule.

Bilal Coulibaly (5) : on espère quand même qu’il a envoyé un BeReal depuis le banc à son coéquipier Jordan Poole.

# Brésil

Lucas Dias (5) : une ressemblance frappante avec Luiz Gustavo, une performance assez moyenne mais toujours meilleure que celles auxquelles nous a habitué son compatriote, ancien joueur de l’OM, lorsqu’il foulait la pelouse du même stade qui a accueilli Lucas aujourd’hui.

Bruno Caboclo (2) : il était censé être la meilleure arme brésilienne en attaque, celle qui allait bien faire chier les Français grâce à son profil de freak. Au final, c’est plutôt lui qui a eu la coulante, comme l’atteste son dunk manqué à cause de ses mains pleines de margarine. Pruneaux Caboclo.

Georginho De Paula (5) : Georginho De Paula > Rodrigo De Paul.

Leo Meindl (6, puis 3) : la dégaine de Luis Scola mais le shoot de Stephen Curry 2016 en début de match. Il a progressivement disparu du match. Si c’était Leo Messi en première période, en deuxième, c’était plutôt Leo Part.

Marcelinho Huertas (6) : comme quoi, on peut se faire casser les chevilles par l’illustre Brandon Knight et réussir un minimum dans la vie. Coiffé d’un petit dégradé surmonté d’une légère calvoche, Marcelinho est autant passé de dates que les socquettes aujourd’hui, mais reste un redoutable chef d’orchestre. Petit Marcel et son orchestre.

Cristiano Felicio (4) : sa fin de match quand tout était plié, façon but d’Oscar contre l’Allemagne en 2014 ne rattrapera pas son match globalement moyen. On voulait des progrès de sa part depuis son départ de NBA, sauf qu’entre 2021 et aujourd’hui, Christian Félix a juste gagné des cheveux.

Vitor Benite (4,5) : passé vite fait mettre son shoot et sa passe décisive, il est rapidement rentré chez lui. Il a dû être déçu quand il a appris que c’était à Lille et non à Paris, malgré les inscriptions sur le parquet.

Joao Cardoso (5,5) : le football avait le coup-franc de Roberto Carlos, le basket a désormais le poster de Joao Cardoso. Il a infligé une gigantesque punition à notre Rudy national, et a probablement offert une danse en slip dans son salon à Draymond Green

Yago Santos (5) : pas mauvais mais limité par son gabarit, le meneur de poche a pourtant donné du fil à retordre à nos arrières. Y a pas que la taille qui compte on vous a dit.

Gui Santos (5,5) : toujours meilleur (et moins vieux) que Guy Roux.

Didi Louzada (0,16) : 16 secondes pour convaincre. C’est un peu court on trouve.


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