JO Paris 2024 – basket féminin : présentation du Groupe C (Allemagne, Belgique, États-Unis, Japon)
Le 25 juil. 2024 à 09:48 par Céleste Macquet
Qui dit JO de Paris 2024 dit présentation XXL de l’événement, équipe par équipe mais aussi groupe par groupe. On s’attaque au Groupe C des JO de Paris 2024 pour terminer la revue des poules des filles. Peut-être le groupe le plus relevé d’entre tous puisque la Belgique – championne d’Europe – s’y trouve, accompagnée par ni plus ni moins que les États-Unis ainsi que par son dauphin des derniers Jeux olympiques, le Japon.
Le programme
- 29 juillet (13h30) : Allemagne – Belgique
- 29 juillet (21h) : États-Unis – Japon
- 1er août (11h) : Japon – Allemagne
- 1er août (21h) : Belgique – États-Unis
- 4 août (11h) : Japon – Belgique
- 4 août (17h15) : Allemagne – États-Unis
Les rosters
Allemagne :
Romy Bär, Emily Bessoir, Frieda Buhner, Leonie Fiebich, Luisa Geiselsoder, Marie Gulich, Alina Hartmann, Alexis Peterson, Nyara Sabally, Satou Sabally, Lina Sontag, Alexandra Wilke.
Belgique :
Julie Allemand, Antonia Delaere, Ine Joris, Kyara Linskens, Maxuelle Lisowa-Mbaka, Becky Massey, Emma Meesseman, Bethy Mununga, Elise Ramette, Laure Resimont, Julie Vanloo, Billie Massey.
Napheesa Collier, Kahleah Copper, Brittney Griner, Sabrina Ionescu, Jewell Loyd, Kelsey Plum, Breanna Stewart, Diana Taurasi, Alyssa Thomas, A’ja Wilson, Jackie Young, Chelsea Gray.
Japon :
Himawari Akaho, Saki Hayashi, Rui Machida, Evelyn Mawuli, Stephanie Mawuli, Saori Miyazaki, Yuki Miyazawa, Nako Motohashi, Maki Takada, Nanako Todo, Mai Yamamoto, Asami Yoshida.
Les principales têtes d’affiche
Franchement, si on devait écrire les dix meilleures joueuses de ce Groupe C, on écrirait dix noms américains. Chez Team USA tout de même, c’est A’ja Wilson, probablement la meilleure joueuse du monde actuellement, qui est la plus attendue. Sabrina Ionescu, la shooteuse qui a regardé Stephen Curry droit dans les yeux au dernier All-Star Game n’est pas si loin derrière. Breanna Stewart devrait aussi envoyer un gros niveau de jeu tout comme la très expérimentée Diana Taurasi. Brittney Griner va apporter un supplément de taille bienvenu, alors que les Jewell Loyd, Kahleah Copper, Napheesa Collier, Alyssa Thomas et Kelsey Plum seront des joueuses de complément parfaites.
Pour les autres équipes, Julie Allemand et Julie Vanloo sont des incontournables avec la Belgique et Emma Meesseman semble garder à vie le statut de meilleure joueuse belge.
Rui Machida pourrait bien nous faire péter du record à la passe avec le Japon, et il faudra garder un œil sur Maki Takada qui avait envoyé du lourd à Tokyo.
En Allemagne, les sœurs Sabally ne vont pas venir pour plaisanter, Marie Gulich non plus. Luisa Geiselsoder qui sort d’une très bonne saison en LFB où elle a atteint les Finales va faire beaucoup de bien en sortie de banc et Leonie Fiebich – qui a fini dans le cinq majeur de la dernière saison d’EuroLeague – représente sûrement la menace principale.
Les prédictions maison
Le Groupe C de ces JO de Paris 2024 n’est pas des moindres puisqu’il regroupe les États-Unis, favorites pour la victoire finale, championnes olympiques et championnes du monde en titre, avec le champion d’Europe en titre, la Belgique. On retrouve également le Japon, mine de rien médaille d’argent aux derniers Jeux olympiques, et l’Allemagne, novice à ce niveau mais qui ne sera pas facile à prendre.
Pour ce qui est de l’ordre, on ne sait pas qui pronostiquera contre les États-Unis en première position mais ce ne sera certainement pas nous. Pour la seconde place de ce groupe de la mort, on pense que c’est le jeu de la Belgique qui va primer. On a longuement hésité pour la troisième place, qu’on remet finalement au Japon. L’Allemagne devra fermer la marche en dernière position. Il fallait avoir plus de chance au tirage au sort !
Voilà pour la présentation du Groupe C qui fera office de groupe de la mort chez les filles aux Jeux olympiques. On garde un œil sur ces quatre grosses équipes qui vont s’entre-déchirer pour une place en quarts de finale, et on surveille qui fera potentiellement perdre un peu l’équilibre à l’immense Team USA. A cœur vaillant, rien d’impossible.