JO Paris 2024 : on a imaginé le meilleur scénario pour l’Équipe de France de basket

Le 24 juil. 2024 à 11:36 par Julien Vion

Guerschon Yabusele France 18 juillet 2024
Source image : FIBA

Dans quelques jours, l’équipe de France de basket masculine va connaître l’immense honneur de vivre des Jeux Olympiques à domicile. A Lille, puis peut-être à Paris, Vincent Collet et ses hommes ont l’occasion d’écrire une immense page de leur histoire.

La rédaction de TrashTalk, sans essayer de conjurer le mauvais sort, a laissé son imagination s’emparer d’un article ou deux. Dans la fiction du jour, le tournoi de l’EDF tourne au rêve éveillé devant 66 millions de fans en extase. Le meilleur scénario pour la France pour les JO 2024, c’est juste en-dessous. Pour le moment, ça reste malheureusement une fiction.

Un rythme de croisière en phase de poule

Après sa victoire convaincante contre le Brésil (+16), c’est une équipe de France souriante qui attaque le match face au Japon. Les soucis offensifs repérés pendant la préparation sont visiblement un problème du passé, et tout est fluide sur les parquets dans le nord de la France. Une ola ressentie dans toute la région Haut-de-France est lancée après un step-back à 3-points de… Rudy Gobert face à Rui Hachimura, Evan Fournier est même hilare sur le terrain. Bref, les Bleus s’imposent tranquillement et dans la bonne humeur.

Après ce carton plein sur les deux premières rencontres, Vincent Collet et ses hommes s’avancent face à des champions du monde en titre eux aussi invaincus. France – Allemagne, choc immanquable de ce vendredi 2 août.

Si le premier quart-temps est resté serré, l’infranchissable raquette tricolore donne le ton. Les Allemands se heurtent à une défense de fer et ne parviennent pas à trouver leur rythme offensif. De l’autre côté du terrain, Nando de Colo semble avoir retrouvé ses jambes de 20 ans et distribue à gogo. Mais la star, c’est Victor Wembanyama. Ses moyennes de 26,4 points, 12,3 rebonds, 4,5 passes et 3,7 contres semblent irréelles, l’Alien est bien le joueur le plus étincelant de ce début de tournoi olympique. Trois victoires bleues, débuts parfaits.

L’Espagne et la Serbie dans le rétro, destination finale

Fort de son carton plein, l’équipe de France tire un troisième de groupe en quarts de finale. Clin d’œil des dieux du basket, c’est bien évidemment l’Espagne qui se présente. La hype monte comme il faut dans les jours qui précèdent la rencontre avant de vite se transformer en bonheur irrépressible. Wembanyama et Coulibaly mettent une pilule à la Roja, quel pied mes amis, quel pied. Le live YouTube TrashTalk est inondé de sourires et atteint les 50k viewers, les Bleus rejoignent la Serbie dans le dernier carré olympique.

Si la pertinence d’un plan anti-Nikola Jokic est longuement débattu, le MVP prouve que ça ne sert à rien puisqu’il envoie une mixtape comme il en a l’habitude. Mais dans un superbe match de basket, l’intensité défensive n’a d’égal que la difficulté des shoots rentrés par les athlètes. Bogdan Bogdanovic répond à Nicolas Batum, aucune équipe ne parvient à prendre plus de cinq points d’avance.

Il ne reste que quelques secondes, Wembanyama se défait d’une prise à deux avec un dribble dans le dos avant d’envoyer un caviar de alley-oop pour Guerschon Yabusele. Effusion de joie collective quand l’arceau et le filet tremblent, les Bleus s’assurent une médaille olympique. Face aux Avengers de la Team USA (écart moyen de 18,7 points depuis le début des JO), on ne pense qu’à du potentiel bonus.

Les Bleus triomphent des Avengers, un bonheur éternel

La nouvelle fait sourire quand elle est annoncée par Steve Kerr à quelques heures de la finale olympique. LeBron James jouera meneur de jeu aux côtés de Stephen Curry. Kevin Durant, Anthony Davis et Joel Embiid complètent un cinq majeur aussi grand en taille qu’en talent. Mais contre toute attente, c’est bien l’EDF qui commence pied au plancher.

Andrew Albicy puis Matthew Strazel profitent de leur vitesse pour enchaîner les paniers entre les défenseurs. “Matthew who ?” demande Devin Booker sur le banc. Dommage pour eux, les Américains ne se sont pas vraiment renseignés sur tout l’effectif. Les deux équipes rentrent au vestiaire après un immense poster de Bilal Coulibaly sur le King. Les nerfs sont tendus, les Bleus à 20 minutes d’un exploit monumental.

Alors que Kevin Durant commence à rappeler pourquoi il est l’un des GOAT de l’histoire du basket olympique, Victor Wembanyama se charge de lui répondre dans un formidable duel à (mi)-distance. 83-83 dans la dernière minute de jeu, les insectes du monde entier arrêtent de bouger par respect. Après une deuxième faute technique de Joel Embiid (cheh pour le passeport), Nicolas Batum crucifie les États-Unis avec un 3+1 dans le corner. Tout un symbole. Le parquet est envahi par 66 millions de fans, les larmes coulent sur tous les visages. La legacy de Wemby – auteur d’un match en 29 points, 14 rebonds, 8 passes et 7 contres – est déjà stratosphérique. Sa photo postée sur Instagram, croquant dans sa médaille d’or avec un LeBron James dégouté en arrière-plan, fait le tour du monde. Merci les Bleus.

Le lendemain, la moitié de l’effectif – qui n’a visiblement pas encore dormi – se pointe en direct sur le live de TrashTalk et débattent sur la meilleure papatte gauche du groupe. Ah ça c’est sûr, ça sera pour l’éternité.

On souhaite évidemment au moins tout ça à nos Bleus. Mais si ces mots vous ont trop fait rêver, redescendez sur terre avec :

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