JO Paris 2024 – prépa : l’Équipe de France féminine se teste (enfin) face à la Serbie à 18h30

Le 12 juil. 2024 à 09:13 par Nicolas Vrignaud

Dominique Malonga Équipe de France Jeux Olympiques Paris 2024
Source : Bastien Hardy // @Llabdebast (Instagram)

Troisième match de préparation pour l’Équipe de France féminine de basket, à Lyon. Rendez-vous cet après-midi à 18h30 pour passer un nouveau cap avant les Jeux Olympiques de Paris 2024. Au menu ? La Serbie, un adversaire déjà bien plus sérieux que la Finlande. De quoi “vraiment” challenger les filles de Jean-Aimé Toupane ?

On ne va pas se mentir : face aux finlandaises, les Bleues ont elles-même avoué qu’elles avait eu à se battre contre leur propre volonté concernant l’envie d’appliquer rigoureusement les consignes. La raison ? Un adversaire extrêmement faible, qui n’a jamais lutté plus de quelques minutes au total des deux matchs. Ces oppositions ont néanmoins permis à Jean-Aimé Toupane de faire ses choix, et donc de réduire le groupe au nombre attendu de 12 éléments.

À 18h30, les Bleues ouvriront une grande soirée de basketball. La LDLC Arena s’est parée de bleu, de blanc, de rouge pour accueillir ces dames mais aussi ces messieurs, puisque les garçons jouent à 21h, dans la foulée… ou presque. Une cérémonie exceptionnelle est prévue par la FFBB. L’idée ? Retirer le maillot de Tony Parker, plus personne ne pourra porter le n°9 en EDF. Cela se fera en présence de plus d’une cinquantaine d’anciennes gloires de la sélection qui ont participé aux Jeux Olympiques, tels Richard Dacoury, Jacques Monclar, Endy Miyem… mais aussi Isabelle Fijalkowski, Roger Veyron (qui les a disputé en 1956 !).

Et niveau sportif ? La Serbie est un poil plus sérieuse que la Finlande. La coach, Marina Maljkovic, est une pointure européenne dans son domaine. Et ENFIN, la France affronte un adversaire aussi qualifié pour les JO de Paris 2024. On s’engage potentiellement dans un jeu de poker menteur, qui vise à ne pas tout révéler avant la compétition, même si les équipes sont dans une poule différente.

Qu’est-ce qu’on attend des Bleues ?

La rédaction de TrashTalk s’attend à ce que les Bleues soient appliquées dans leurs systèmes, exécutent sans erreur. On espère que les serbes iront pousser les filles de Toupane dans la difficulté, tant collectivement qu’individuellement. Yvonne Anderson, meneuse d’origine américaine de 34 ans, va poser un petit défi à la ligne extérieure tricolore.

Dans la peinture, Dominique Malonga, Iliana Rupert, Marième Badiane et Alexia Chéry devront notamment composer avec le mètre 95 de Dragana Stankovic. Un défi physique absent contre la Finlande, et cette fois bien réel. Le premier vrai test collectif, c’est à 18h30, mettez vous un rappel !