Klay Thompson et ces stars NBA qu’on n’imaginait pas sous un autre maillot

Le 02 juil. 2024 à 20:18 par Alexandre Taupin

Dossier Klay Thompson fidélité stars NBA 2 juillet 2024
Source image : montage TrashTalk via YouTube

Klay Thompson n’est plus un Warrior et c’est une phrase qui est assez bizarre à entendre. Comme le Splash Bro, d’autres joueurs très liés à une franchise ont connu ce même départ inattendu.

Dans l’histoire de la NBA, certains noms font office de références en terme de fidélité. On pense à Kobe Bryant, Tim Duncan, Dirk Nowitzki, Magic Johnson, Larry Bird, Bill Russell.. Des joueurs qui n’ont connu qu’une équipe au cours de leurs longues et belles carrières. D’autres joueurs ne sont pas passés loin de ce mariage parfait mais ont, pour une raison ou une autre, fini ailleurs. Comme Klay Thompson, qui était censé finir sa carrière chez les Warriors, mais qui finalement a rejoint Dallas il y a quelques jours. Focus sur quelques noms présent et passé.

Tony Parker

On commence avec notre invité cocorico du lot : Tony Parker. Légende de San Antonio et membre illustre du Big 3 des Spurs version Gregg Popovich, TP a tout connu à Fort Alamo, disputant 17 saisons avec les éperons. Moins dominant et davantage blessé, Parker avait préféré finir sur une dernière saison du côté des Hornets, avec Nicolas Batum et son idole Michael Jordan aux manettes, plutôt que de continuer à mentorer Dejounte Murray à la mène. 12 mois plus tard, l’ancien meneur des Bleus raccrochait les sneakers après une carrière riche et quasiment tout de gris vêtu. Quasiment.

Dwyane Wade

Membre de la légendaire Draft 2003, Dwyane Wade est une légende à Miami, le GOAT du Heat et pas qu’un peu. Aussi, quand on pense à tout ce qu’a accompli Flash à South Beach (3 titres NBA), impossible de l’imaginer ailleurs. Pourtant, à l’été 2016, le célèbre numéro 3 décide de plier bagages. Incapable de s’entendre avec son équipe de toujours autour d’une prolongation, Dwyane Wade prend tout le monde à contrepied en s’engageant avec les Bulls, la franchise de sa ville natale. Le cordon ne sera néanmoins pas coupé très longtemps puisqu’après une saison décevante dans l’Illinois avec Jimmy Butler et Rajon Rondo, puis six mois avec son pote LeBron à Cleveland, D-Wade était de retour en Floride pour finir sa carrière là où elle avait commencé.

Allen Iverson

Encore un joueur qui a longtemps incarné une franchise. Si la fidélité de The Answer n’est pas aussi remarquable que Wade ou Parker, il y a quand même quasiment onze saisons en Pennsylvanie pour le MVP 2001. En froid avec son coach, Mo Cheeks, AI obtenait finalement un échange en direction des Nuggets pour former un duo de gros scoreurs avec Carmelo Anthony. Un passage anecdotique aux Pistons puis aux Grizzlies plus tard, Iverson revenait s’offrir une dernière pige “chez lui”, à Philadelphie, avant de finir sa carrière en Turquie, loin des projecteurs de la NBA.

Karl Malone

Encore un bonhomme qui avait la bonne tête du fidèle à jamais mais la quête d’une bague NBA aura été plus forte. Pendant 18 saisons, Karl Malone aura incarné le Jazz aux côtés de son acolyte de toujours John Stockton. Mais au départ à la retraite de ce dernier en 2003, Malone ne parvient pas à se mettre d’accord sur un nouveau deal avec Utah. Les Lakers en profitent pour l’attirer dans la Cité des Anges et former un quatuor étoilé avec Kobe Bryant, Shaquille O’Neal et Gary Payton. Malgré tout le talent réuni, les Lakers buteront pourtant sur le solide collectif des Pistons en Finales NBA. Et Karl Malone finira sans bague de champion, décidément maudit jusqu’au bout.

Michael Jordan

Transition parfaite du Mailman jusqu’à quelqu’un qui a été son plus grand bourreau sans doute. Michael Jordan a privé Malone de deux bagues de champion NBA. Considéré comme le plus grand joueur de l’histoire de la NBA, Jordan était, est et sera pour toujours le visage des Chicago Bulls. Pourtant, quand il sort de sa retraite pour la seconde fois en 2001, c’est bien sous le maillot des Wizards que MJ déboule sur les parquets NBA. L’arrière faisait partie des propriétaires de la franchise depuis quelques mois et il a dû vendre ses parts pour avoir le droit de rejouer. Michael Jordan avec un maillot différent de celui des Bulls, image très bizarre et on se serait bien arrêté sur The Last Shot en 1998, malgré quelques derniers coups de chaud.

Paul Pierce

Parmi les légendes des Celtics, on retrouve la plupart du temps des joueurs qui n’ont connu que le vert. Bill Russell, Larry Bird, John Havlicek, entre autres… Paul Pierce était bien parti pour suivre le mouvement. Après 15 saisons au TD Garden, l’ailier était même parvenu à devenir le meilleur scoreur de l’histoire de la franchise. Cette histoire d’amour aura connu son terme à l’intersaison 2013, lorsque les Nets se prennent à rêver d’une superteam et que Boston se fait une joie de les plumer en récupérant une montagne de picks contre ses vétérans. Le niveau de jeu de The Truth va rapidement baisser et il finira sa carrière sur une triste saison à faire banquette aux Clippers. Pas la fin prévue pour l’un des leprechauns préférés de Boston.

Hakeem Olajuwon

Encore un modèle de fidélité mais une fin plutôt triste pour celui qui est considéré comme le meilleur joueur de l’histoire des Rockets. Hakeem – The Dream – Olajuwon a offert deux titres de champion NBA à Houston, les deux seuls de l’histoire de la franchise. En 17 années au Texas, l’Américano-Nigérian s’est imposé comme l’un des meilleurs pivots de l’histoire de la balle orange. Pourtant en 2001, l’intérieur décide de ne pas accepter l’offre des Rockets et s’offre une dernière danse.. aux Raptors, aux côtés de Vince Carter. Une dernière saison décevante pour un Olajuwon qui est loin du niveau de son prime. Là encore, voir Hakeem avec un maillot Dino, ça fait bizarre.

Patrick Ewing

Parler d’Olajuwon, c’est aussi parler de Patrick Ewing. Les deux intérieurs se sont affrontés à de nombreuses reprises, que ce soit en NCAA ou en NBA. Ewing est un monstre sacré à New York, 15 années au sein de l’équipe bleue et orange, la pierre angulaire de ces Knicks si durs et si solides dans les années 90. Mais l’histoire entre Ewing et New York, c’est aussi un peu un ascenseur émotionnel. Le joueur ne s’est pas senti très soutenu par la franchise sur ses dernières années au club et il n’en pouvait plus du discours des médias autour des meilleurs résultats des Knicks “sans lui”. Aussi, le grand Pat a demandé son trade, finissant sa carrière par des passages anecdotiques et peu glorieux aux Sonics puis au Magic. Une conclusion indigne d’un grand bonhomme comme Pat Ewing.

Damian Lillard

On finit notre tour des “quasiment fidèles”, avec un joueur qui avait les Blazers et l’Oregon dans la peau. Damian Lillard a tellement répété qu’il voulait finir à Portland, pour gagner un titre dans sa franchise de cœur. Seulement voilà, les années ont passé et le front office n’a jamais su mettre en place une équipe pouvant vraiment chercher la bague espérée par Dame Dolla. Après 11 ans à canarder au Moda Center, le meneur s’est lassé du manque d’ambition de son équipe et a obtenu un trade vers les Milwaukee Bucks. Là encore, une issue qu’on n’avait pas prévu tant Lillard semblait avoir le sang noir et rouge.


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