Mavericks – Celtics (99-106) : Boston est intraitable et condamne les Mavericks à l’exploit
Le 13 juin 2024 à 05:59 par Céleste Macquet
Les Mavs y ont cru. Avec une entame de match irréprochable et un run de fin assez fou, ils ne sont pas passés loin de revenir à 2-1 dans la série. Malheureusement pour eux, les Celtics en ont vu d’autres et ont trouvé le moyen de se frayer un chemin jusqu’à la victoire. Il va falloir réaliser le jamais réalisé pour Dallas s’ils veulent gagner cette bague.
Les stats maison de ce Game 3 c’est juste ici !
L’entame était superbe. Une énergie dingue qui se dégageait de la salle. Dirk Nowitzki, Shawn Marion et Tyson Chandler dans la place, treize ans après leur titre légendaire de 2011. Treize ans après donc, les Mavericks réussissent à se créer treize points d’avance dès le premier quart, avec une American Airlines Arena en fusion. Le souci, c’est que P.J. Washington a beau envoyer son compère de raquettes Daniel Gafford au alley-oop, Kyrie Irving a beau nous faire écarquiller les yeux silencieusement avec des tirs de dingues, Dereck Lively II a beau se démener comme un beau diable sous les arceaux… les Celtics remontent. Inexorablement.
THE CELTICS ARE ONE WIN AWAY FROM THEIR 18TH NBA CHAMPIONSHIP ☘️ pic.twitter.com/ekMzVUIX9Q
— ESPN (@espn) June 13, 2024
En s’appuyant sur une défense bien solide, le 5/7 au tir de Luka Doncic pour démarrer le match se transformera en 11/27 pour le finir. Le Slovène qui semblait incapable de rater en début de match se fait gérer par la défense Celte, qui aborde les transitions intelligemment pour mettre du panier. Pendant que Maxi Kleber se transforme en Maxi Clébard et fait un peu n’importe quoi, les Jay Brothers se régalent et renversent complètement le cours du match. A la mi-temps, Boston n’est mené plus que d’un petit point. Et pour démarrer la seconde période, les Mavs se prendront un tsunami. Un 35-19 subi dans le troisième quart temps, dont les Mavs ne se relèveront jamais vraiment. Luka parle aux arbitres sans discontinuer, Daniel Gafford joue des muscles pour tenter de garder les siens dans le match, mais Boston avance trop rapidement.
LETS GOOOO 🗣️🗣️🗣️🗣️🗣️🗣️ pic.twitter.com/mp1vEsqYGQ
— Boston Celtics (@celtics) June 13, 2024
Il se passera cependant quelque chose dans le dernier quart. Ni plus ni moins qu’un run de… 22-2 des Mavericks, pour revenir à -1 après que Boston ait mené de 21 points dans l’ultime quart. Oui, il se passe quelque chose de fou en plein Texas, et avec près de cinq minutes restantes, les Mavs n’ont plus que trois points de moins que les Celtics. Puis patatras. Il reste 4:38 au chrono quand Luka Doncic commet sa cinquième faute. Sur l’attaque suivante menée par Jaylen Brown, 26 secondes plus tard, Luka Doncic est contraint de commettre une blocking foul. Ça fait six. Le challenge de monsieur Jason Kidd n’y changera rien. Le Slovène doit sortir du match. Définitivement.
The moment the Dallas Mavericks lost the NBA Finals. Damn. pic.twitter.com/1uAZKahKd1
— Robert Griffin III (@RGIII) June 13, 2024
A-t-il subi le contrecoup de l’abus verbal qu’il a fait subir aux arbitres tout au long de la rencontre série ? La faute était-elle vraiment là ? Quoi qu’il en soit, les Mavs doivent finir la rencontre sans leur leader, et on ne le souhaite à personne quand ce leader s’appelle Luka Doncic.
Stop. Avec. Les. Arbitres. Luka. Please.
Ya personne qui peut te test quand tu joues ton jeu.
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 13, 2024
Joe Mazzulla, qui à part avoir tenté l’option Xavier Tillman n’a pas fait de folie, voit Jason Kidd céder à la panique et faire… un peu n’importe quoi. Dans un Game 3 de Finales NBA à domicile, empreint d’enjeu et d’importance, Jason Kidd fait jouer onze joueurs différents dans son match. Onze. Serait-ce la récente présence de Pep Guardiola au Garden qui a influencé l’ami Jason ? Quoi qu’il en soit, gagner un match de Playoffs avec Maxi Kléber, Jaden Hardy et Dante Exum sur le terrain n’est pas chose aisée. Un cinglant 13-7 est infligé par les Celtics aux Mavericks. La chevauchée intrépide d’Al Horford qui se conclura hors des limites du terrain n’y changera rien. Sur un ultime 3-points ouvert manqué de Tim Hardaway Jr., les Mavericks s’inclinent, 106 à 99. Une fois de plus, les Celtes en ont pris moins de 100. Rude.
Le scénario est cruel pour les Mavericks. Presqu’aussi triste qu’une intro d’album de Grégoire en 2008. La situation est dure pour les Mavericks. Ils n’ont pas le choix, pour gagner ces Finales, il faudra faire ce qu’aucune équipe n’a jamais fait : créer l’exploit et revenir d’un 0-3 lead. Oui les deux derniers matchs étaient serrés, oui Kristaps Porzingis est encore blessé, oui les Mavs ont de la ressource, oui ils y croiront. Mais en toute honnêteté, la marche sera sans doute trop haute.