Les notes de Pacers – Knicks : et si Tom Thibodeau ne faisait que jouer aux Sims ?
Le 13 mai 2024 à 02:37 par Clément Hénot
On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tente de vous partager ses bulletins le plus souvent possible. Ce soir, on a vu Indiana foutre une branlée aux Knicks en mondovision, pour remettre la série à égalité.
Il n’y a même pas eu 12 minutes de suspense, Indiana a surclassé New York en prenant plus de 20 points d’avance dès le premier quart-temps pour ne plus jamais lâcher prise. Une branlée, une déculottée, une rouste, une raclée, une correction… On vous épargne le dictionnaire des synonymes, mais c’est bien ce qu’il s’est passé à la Bankers Life Fieldhouse. Les Knicks sont cramés, et les Pacers étaient trop bouillants pour qu’il ne leur arrive quoi que ce soit. Ce match était tellement long qu’il a même obligé Tom Thibodeau à ouvrir son banc. Le garbage time nous permet de noter des randoms, on vous apporte tout ça sur un plateau
Les stats maison de cette rouste, c’est ici
# Indiana Pacers
Tyrese Haliburton (8) : c’est lui qui a allumé les premières mèches de loin et il a aussi mis tout le monde dans de bonnes dispositions pour faire un gros match. Il a fait l’accueil, dressé la table, pris la commande, fait la cuisine, servi les plats, débarrassé la table et encaissé l’addition.
Myles Turner (7,5) : son shoot en déséquilibre à la fin des 24 secondes qui tabasse la ficelle était le signe qu’il ne pouvait rien rater ce soir. Il était absolument partout, ils étaient 500, les 500 Myles d’Indianapolis.
Pascal Siakam (7) : la force tranquille, Pascalou a assuré son match et a été très propre pendant que les Raptors perdaient leur choix de Draft au profit des Spurs. C’est le moment de découvrir la Loi de Murphy à Toronto.
TJ McConnell (7) : coiffé de sa houppette, TJ McConnell était chez lui dans cette salle, et il a été au four et au moulin dans cette partie, comme toutes les autres au final. Tintin à Indianapolis.
Obi Toppin (6,5) : la fameuse histoire de l’ex toxique qui se met en bombe pour jouer un mauvais tour. Du vu et revu, mais Obi a décidé de revisiter ce coup. Obi Top 1 sur Fortnite.
Aaron Nesmith (6) : 4/8 aux tirs dont 0/4 de loin, la seule consigne de son coach à son égard aurait pu être de l’interdire de dépasser la ligne à 3-points.
Andrew Nembhard (6) : le héros du Game 3 a également fait le taf, en fait on pourrait faire un copier/coller pour tous les joueurs des Pacers, mais puisqu’il faut être créatif…
Ben Sheppard (6) : lui aussi a sorti un vrai match, bien propre et bien complet. Le berger a été une force tranquille mais n’a pas pris soin des moutons new-yorkais.
Isaiah Jackson (6) : grâce à Isaiah Thomas, il n’est pas le Isaiah qui a duré le moins longtemps en Playoffs.
Doug McDermott (5) : beaucoup de gens avaient oublié son existence. Rick Carlisle a dû souffler pour enlever la poussière avant de le faire rentrer.
Jalen Smith (5,5) : Kareem Abdul-Jabbar avec les lunettes mais sans les records, donc pas Kareem Abdul-Jabbar.
Jarace Walker (5,5) : pas aujourd’hui que Jarace aura des minutes significatives.
Kendall Brown (5) : a eu son temps de jeu, mais on en parlera toujours moins que Kendall Jenner, qui est pourtant la Jenner dont on parle le moins.
# New York Knicks
Jalen Brunson (5,5) : il a paru à bout physiquement, mais peut-être qu’il fallait qu’il se fasse une fracture ouverte pour que Thibs daigne le faire sortir, on ne sait pas. En tout cas, on a prié fort pour que JB ne nous fasse pas une “Derrick Rose”. A ce niveau là c’est de la non-assistance à personne en danger.
Alec Burks (5,5) : meilleur marqueur de son équipe, il est l’un des seuls à avoir l’énergie nécessaire pour encore savoir se déplacer sans déambulateur. Il a fait le boulot, mais quand ton FP s’appelle Alec Burks, tu vas au devant de grandes déceptions.
Miles McBride (5) : lui aussi a fait les 500 miles d’Indianapolis, mais à pied, et ça ne l’a pas empêché de faire l’un des moins mauvais matchs de son équipe
Precious Achiuwa (5) : a remplacé OG Anunoby au pied levé, et n’a même pas été trop mauvais. Un début de match où il semblait très seul côté new-yorkais. Sans lui, Tom Thibodeau aurait probablement dû lâcher la manette. A 30-0 c’est la règle.
Isaiah Hartenstein (4,5) : comme souvent, il a fait ce qu’il a pu, mais ce soir, ça n’aura pas suffi quoi qu’il arrive. Il a sombré comme tout le monde avec même un supplément frayeur après un énième match à 200 minutes de sa part, une preuve qu’il est bien humain donc.
Daquan Jeffries (4,5) : s’est fait un kif en prenant tous les shoots possibles.
Mamadi Diakité (4,5) : au moins il a marqué.
Josh Hart (4) : après avoir participé à la Coupe du Monde l’été dernier, à chaque match sous Tom Thibodeau, au Marathon de New York, à la comédie musicale Le Roi Lion sur Broadway, à la construction de l’Empire State Building, c’est finalement logique que Josh Hart soit lessivé et passe au travers de son match.
Jericho Sims (4) : finalement, peut-être que Tom Thibodeau joue aux Sims sur son banc. Première action, Sims fait une violation des 8 secondes, c’en était déjà trop, il est reparti sur le banc avant de revenir pour la fin. Thibs l’a enfermé dans une pièce sans porte avec l’envie de pisser.
Shake Milton (4) : quand on en vient à faire jouer Shake Milton, c’est que vraiment le banc est très ouvert à New York.
Donte DiVincenzo (3) : 3/13 aux tirs, 1/6 de loin, un différentiel de -40 et plus aucune énergie de sa part, Tom Thibodeau lui a tout pris. Ne manquait plus qu’il chie par terre et on avait le match “parfait” mais même ça, DDV n’en a plus la force.