Josh Hart aka Iron Man : 46,8 minutes de moyenne depuis le début des Playoffs !
Le 09 mai 2024 à 11:28 par Nicolas Vrignaud
Au delà des performances incroyables de Jalen Brunson, la clé des Knicks en Playoffs se nomme certainement Josh Hart. Le couteau suisse de Tom Thibodeau est si important pour le collectif de New York qu’il n’est tout simplement… pas encore sorti de toute la série face aux Pacers. Un rythme juste infernal, qui pose question sur sa durée dans le temps.
Avant toute chose, voici quelques nombres concernant Josh Hart.
- Game 1 vs. Sixers : 42 minutes de jeu.
- Game 2 vs. Sixers : 48 minutes de jeu.
- Game 3 vs. Sixers : 43 minutes de jeu.
- Game 4 vs. Sixers : 46 minutes de jeu.
- Game 5 vs. Sixers : 53 minutes de jeu (prolongation).
- Game 6 vs. Sixers : 46 minutes de jeu.
- Game 1 vs. Pacers : 48 minutes de jeu.
- Game 2 vs. Pacers : 48 minutes de jeu.
Les temps de jeu par match sont tout simplement délirants. Josh Hart est évidemment un élément juste crucial pour les Knicks, et assure comme un roi depuis le début des Playoffs. Rebonds, passes, points dans ce qui se chiffre statistiquement. Hustle, envie, mindset dans ce qui ne se calcule pas numériquement. Un energizer ultime pour Tom Thibodeau, qui l’a bien compris et ne lui fait cadeau d’aucun temps de repos autre que ceux vraiment nécessaires.
18 points, 12,8 rebonds, 5,3 rebonds, 1 interception, 1 contre de moyenne en 46,8 minutes de jeu. Capital… mais jusqu’à quand ? Cette nuit, Jalen Brunson et OG Anunoby, les deux autres joueurs les plus sollicités par Tom Thibodeau, ont subi des blessures qui les ont forcé à rentrer au vestiaire. Le technicien ne ménage pas ses meilleurs éléments, et les conséquences commencent à se montrer.
Oui, ces gars sont des machines de conditionnement et d’éthique sportive, mais ils ne “restent” que des humains. Qui ont des limites physiques, largement plus hautes que la moyenne, mais qui ont des limites physiques quand même. Tout excellent et primordial que Josh Hart puisse être, tout volontaire aussi, il faut quand même veiller à ce qu’il puisse se reposer. Sinon, le même sort que ses coéquipiers l’attend, à coup – presque – sûr.