À 31 ans, Buddy Hield pourrait disputer… les premiers Playoffs de sa carrière
Le 15 févr. 2024 à 11:50 par Robin Wolff
Buddy Hield a été transféré aux Philadelphia Sixers lors de la trade deadline. Une opportunité, peut-être, pour le joueur de 31 ans de disputer les premiers Playoffs de sa carrière après huit saisons en NBA.
“Tout ce qui compte, c’est les Playoffs”, “les Playoffs, c’est un sport différent”, “la saison régulière ne sert qu’à prendre du rythme” : tant de dictons omniprésents dans l’environnement NBA qui laissent supposer que la carrière de Buddy Hield compte pour du beurre et que tout ce qu’il fait depuis bientôt une décennie, c’est de courir sur du parquet sans aucun autre but dans la vie.
Connaissez le point commun entre Buddy Hield, Anthony Bennett, le rédacteur de cet article et votre tante ? Non ? Eh bien ils n’ont jamais disputé les Playoffs dans leurs vies.
Le joueur de 31 ans est un spécialiste de la distance. Qu’il s’agisse de shooter ou de regarder le basket-ball en mai, l’arrière fait tout de loin. Depuis maintenant huit ans, il vit le rêve de chaque être humain : avoir plus de cinq mois de vacances d’été.
Avec 603 matchs de saison régulière, le nouvel élément des Philadelphia Sixers est aujourd’hui le joueur en activité ayant disputé le plus de rencontres sans jamais voir la postseason. Le deuxième de cette liste, Lauri Markkanen, en a joué 392. Historiquement, le shooteur originaire des Bahamas a la quatrième série la plus longue de tous les temps derrière Nate Williams, Otto Moore et l’intouchable Tom Van Arsdale (929 matchs).
Most games played without playing in the playoffs
1. Buddy Hield—601
2. Lauri Markkanen—391
3. Christian Wood—337
4. Miles Bridges—331
5. Collin Sexton—319
6. Dennis Smith Jr—305
7. PJ Washington—304
8. Mo Wagner—303
9. Drew Eubanks—294
10. Kenrich Williams—293
Good luck fellas
— NBA University (@NBA_University) February 11, 2024
Il faut dire que depuis le début de sa carrière, Buddy Hield n’est jamais tombé dans des effectifs extraordinaires. Après une saison aux New Orleans Pelicans, il a rejoint les Sacramento Kings, franchise qui, pendant longtemps, était idéale pour partir en vacances au mois d’avril. Après cinq saisons en Californie, l’arrière s’en est allé dans la reconstruction d’Indiana, équipe qui n’était pas armé pour jouer les Playoffs… jusqu’à cette saison.
Et alors que le Bud semblait bien parti pour enfin accéder à la postseason avec Tyrese Haliburton et ses copains cette saison, il a finalement été transféré dans une équipe encore mieux classée… pour le moment.
Pour le moment car si les Philadelphia Sixers marchaient comme sur des roulettes avant son arrivée, la blessure de Joel Embiid a rebattu les cartes et la franchise de la ville de l’amour fraternel n’a plus que 2,5 matchs d’avance sur le Heat, septième. Les hommes de Nick Nurse n’ont remporté que trois de leurs dix derniers matchs et la possibilité d’une participation au play-in tournament en fin de saison se fait de plus en plus menaçante.
Ce qu’on sait, c’est que Buddy Hield brille depuis son arrivée en Pennsylvanie. Lors de ses quatre premiers matchs, le sniper d’élite a toujours dépassé la barre des 20 points et fait ce qu’il faut pour maintenir son équipe à flot. Ainsi, si les pensionnaires du Wells Fargo Center venaient à dégringoler au classement et à manquer les festivités du mois de mai, le joueur de 31 ans s’inscrirait immédiatement dans la liste des plus gros chats noirs de la Grande Ligue.
Alors, la routourne va t-elle enfin tourner pour lui ?