Terry Rozier : “À Charlotte tu es habitué à perdre, à Miami c’est l’opposé total !”
Le 31 janv. 2024 à 17:14 par Nathan Maguer
Récemment échangé à Miami, Terry Rozier est revenu sur son adaptation à Sud Plage. Il n’y est pas allé de main morte et a abordé frontalement les différences entre les Hornets et le Heat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Charlotte n’a pas dû lui laisser un grand souvenir.
Le Heat est une franchise très respectée dans l’univers NBA. De Pat Riley à Dwyane Wade, d’Erik Spoelstra à Udonis Haslem, en passant par Jimmy Butler et Bam Adebayo, la fameuse “Heat Culture” est avant tout synonyme de succès. La recrue Terry Rozier a pu apprécier le changement avec son ancien environnement de Charlotte, et en a parlé aux médias.
“C’est l’opposé total. À Charlotte, tu es comme habitué à perdre, c’est un peu l’ADN. Et c’est nul de dire ça parce que je suis un compétiteur mais ici [à Miami, ndlr], c’est l’opposé total, personne ne veut perdre.
Il n’y a pas de secrets à propos de la différence entre les organisations. Cela dépend de comment les gens abordent et voient la victoire, la culture de la franchise, mais ici [Miami, ndlr.] c’est le top.”
Rozier is candid about the winning nature of Miami compared to Charlotte.
“It’s the total opposite. In Charlotte you’re kinda used to losing and kind of the DNA, which sucks to say…” #HEATCulture pic.twitter.com/ycJZkbPDcM
— Zachary Weinberger (@ZachWeinberger) January 30, 2024
La pique fait mal, d’autant plus qu’elle n’est pas fausse. Les Hornets – qui enchaînent les saisons négatives – ne sont pas forcément un bon endroit pour progresser et s’endurcir. Contre les Knicks, une vidéo de LaMelo Ball et ses coéquipiers en train de rigoler à -25 n’a pas fait sourire tous les fans en Caroline du Nord.
D’un autre côté, le timing de la citation est bien marrant puisque Miami reste sur sept défaites de suite. Et Terry Rozier n’a pas encore gagné avec sa nouvelle franchise. Aurait-il amené cet ADN dans ses valises ? On pose ça là, faites-en ce que vous voulez. Il a d’ailleurs abordé le sujet de son adaptation et de la transposition de son jeu dans une nouvelle hiérarchie.
“C’est ma nature, je suis un compétiteur mais j’ai du respect pour ces gars dans le vestiaire. Je sais jouer mon jeu mais j’ai tellement, tellement de respect pour ces gars. Je ne veux pas juste arriver et leur prendre des shoots à 3-points. Il faut du temps. Mais comme je l’ai dit, ces coachs et ces joueurs font un bon travail pour te mettre au même rythme, pour que tout se mette en place. On doit juste rester nous-mêmes et ne pas s’inquiéter des bruits extérieurs.”
Situation compliquée puisque le point fort de Scary Terry est justement de créer du chaos. Il faut qu’il puisse jouer son jeu pour être utile à une équipe, sinon l’avantage de le récupérer est limité. Surtout qu’il a été échangé contre Kyle Lowry, capable de winning plays et d’apporter ce chaos en question. Lors de ses trois premiers matchs avec le Heat, Rozier n’a pas été très agressif. Face aux Suns, il est plus resté dans ce qu’il sait faire, et a été meilleur notamment dans le premier quart où il a fait danser Kevin Durant. Ils ont quand même perdu mais avec 21 points, il a apporté ce dont Miami s’attendait en le récupérant.
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— NBA (@NBA) January 30, 2024
Un temps d’adaptation logique donc pour Terry Rozier, mais qui va devoir s’accélérer pour aider Miami à enfin retrouver la victoire.
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Sources texte : Clutch Points, Zachary Weinberger