Chauncey Billups : “Les jeunes se sont battus, dans ces cas-là tu veux des mecs qui ne lâchent rien” (frère, y’a eu – 62)
Le 12 janv. 2024 à 10:33 par Nathan Maguer
Après la (très très) lourde défaite face des Blazers face au Thunder, Chauncey Billups s’est retrouvé en conférence de presse. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas rassuré quant à son leadership et sa capacité à mener une équipe de jeunes à développer. Pour changer.
Soixante-deux points. 139 à 77. Après une défaite comme ça dans un match où l’adversaire était en back-to-back, on attendait une réaction du coach des Blazers en conférence de presse. Mais quelle ne fut pas notre étonnement déception en voyant qu’il avait l’air tout aussi déprimé et morose que son équipe. D’un côté, on peut le comprendre, -62 ça pique… mais c’est aussi à lui de faire passer un message pour faire réagir son équipe.
“On a plutôt eu des bons shoots en première mi-temps, ils ne tombaient juste pas dedans. Et on a laissé nos difficultés au tir nous affecter de l’autre côté du terrain. Rien n’a vraiment marché pour nous.”
“Nous n’avons clairement pas résisté en défense. 58 points dans la raquette à la mi-temps, c’est ce que prennent les équipes en un match généralement.”
Thanks Captain Obvious, manque juste el famoso “ils ont mis des shoots compliqués” et le bingo est complet. De quoi ? Ah il l’a dit en conférence de presse après une défaite de 43 points contre ce même Thunder en novembre. Bon.
Plus sérieusement, l’absence d’un front court solide joue évidemment dans cette pauvre défense mais cela ne suffit pas à expliquer 118 points encaissés en trois quart-temps…
“Il y a des soirs comme ça… Mais d’un autre côté tu ne peux pas laisser filer le match et j’étais fier des jeunes qui sont arrivés, ils se sont battus, sont allés sur la ligne, ont défendu en full court. Et c’est ce que tu veux, tu veux des gars qui ne laissent pas le match filer.”
Pour ceux dans le fond qui n’auraient pas entendu, il y a eu -62. -62 à la fin du 3ème quart-temps. On voit bien mais compliqué de dire que les jeunes qu’il a fait rentrer (Rayan Rupert, Justin Minaya, Toumani Camara, Kris Murray et Ibou Badji) se sont accrochés quand on a déjà un score rappelant la Coupe du Monde de rugby. Le Thunder aussi a fait tourne,r et le fait que OKC n’ait pas battu le record du plus gros écart all-time (+73) tient plus du fait de ces derniers que de la bataille acharnée menée par les fameuses jeunes troupes du commandant Billups.
Défaite déprimante pour Portland, une de plus, et on voit mal comment Chauncey Billups pourrait ne pas être fragilisé par une branlée pareille.