Pistons – Raptors : la franchise de Detroit est à 48 minutes du record ultime de la lose

Le 30 déc. 2023 à 15:59 par Robin Wolff

Losers 4 mars 2022
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L’histoire peut s’écrire ce soir à minuit dans la Little Caesars Arena. Les Pistons reçoivent les Raptors et peuvent devenir la première équipe de tous les temps à subir 29 défaites consécutives en NBA.

Préparez le popcorn et la bouteille de champagne, un exploit est proche de se produire. Les Pistons ont égalé ce jeudi les Philadelphia Sixers en devenant l’équipe ayant subi le plus de défaites consécutives de l’histoire de la NBA. Cette nuit, ils ont “l’opportunité” de devenir les seuls détenteurs de ce triste record.

Les franchises affrontant Detroit en ce moment jouent à l’égo, à la fierté. Personne n’a envie de devenir l’équipe qui a brisé la série de lose All-Time que sont en train de réaliser les joueurs du Michigan. Ce soir à Toronto, personne ne manque à l’appel, l’injury report est vide. Tout le monde à envie de vivre ce moment d’histoire en enterrant encore un petit peu plus Monty Williams et ses hommes.

Du côté de Detroit Isaiah Stewart vient de se blesser au gros orteil droit et sera absent lors de cette rencontre.

Pistons F/C Isaiah Stewart is expected to be out 10-to-14 days with a right great toe sprain, team says.

— Adrian Wojnarowski (@wojespn) December 29, 2023

Léger motif d’espoir côté Pistons, les Raptors sont eux aussi en mauvaise forme récemment. Les Canadiens ont perdu 11 de leurs 15 derniers matchs et n’occupent que la douzième place de la Conférence Est. De plus, cette rencontre est, pour eux, le deuxième match d’un back-to-back puisqu’ils se sont inclinés ce vendredi contre les Boston Celtics.

Scottie Barnes est désormais à la mène à Toronto et son duel face à Cade Cunningham sera intéressant à suivre cette nuit. Une match-up qui a des airs de seul motif d’excitation d’une rencontre qui sur le papier ne fait pas lever les foules.

Et pourtant, s’il y a bien un match à ne pas manquer ce soir, c’est peut-être bien celui-là. Pour l’histoire, pour la rigolade, pour pouvoir dire qu’on était là. La rencontre a lieu à heure presque française (un samedi soir à minuit) et fait figure de parfaite excuse pour rester à la maison ce soir et se préserver ainsi pour le nouvel an demain. Dommage pour les Detroit Pistons, la gueule de bois a commencé dès novembre dans le Michigan.