Chris Paul cette saison : 54 assists pour seulement 6 turnovers, le Point God reste le Point God

Le 04 nov. 2023 à 15:23 par Nicolas Meichel

Chris Paul 19 juin 2023
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Après le transfert de Chris Paul aux Warriors cet été, certains avaient des doutes sur la capacité du Point God à s’adapter à sa nouvelle équipe et à réellement impacter les résultats de Golden State. Après six matchs, on peut déjà dire qu’il y a un effet CP3 dans la Baie de San Francisco.

La nuit dernière à Oklahoma City, Chris Paul est devenu le premier joueur des Warriors à accumuler au moins 13 passes décisives en sortie de banc depuis un certain Keith Jennings en… 1994. En plus de ça, il n’a perdu aucun ballon.

13 passes décisives pour 0 turnover, ça c’est clairement une stat à la Chris Paul. Mieux encore : depuis le début de la saison, le Point God a distribué 54 caviars pour seulement 6 ballons perdus, ce qui donne un ratio absolument fou de 9 passes décisives pour 1 turnover par match.

“C’est impressionnant” a notamment déclaré Stephen Curry après la victoire face au Thunder. “C’est quelque chose qu’il a en lui, depuis le début de sa carrière. […] Je suis vraiment jaloux de ce ratio assist/turnover, je ne suis pas capable de faire ça.”

Ce n’est pas facile d’impressionner Steph Curry, mais CP3 est aujourd’hui tellement propre à la distribution qu’il impressionne tout le monde à Golden State, y compris le coach Steve Kerr.

“13 passes décisives pour aucune perte de balle, c’est fou. Il doit en être désormais à 54 assists pour 6 turnovers sur l’ensemble de la saison.”

Outre les stats pures, c’est surtout l’impact que possède Chris Paul sur la second unit qui aide aujourd’hui les Warriors. On se demandait en début de saison s’il allait être intégré dans le cinq ou plutôt prendre un rôle de sixième homme, on a désormais la réponse : CP3 sort du banc et le fait bien.

Chris Paul doing things pic.twitter.com/eb7yJvnWiE

— Joe Viray (@JoeVirayNBA) November 4, 2023

Certes, Paul est en galère au niveau du scoring (8 points de moyenne) et de son shoot extérieur (34% de réussite, 3/21 à 3-points…), mais il brille dans son rôle de stabilisateur de la second unit. Ça tombe bien car les Warriors avaient vraiment besoin de ça. S’ils possédaient le meilleur starting five de la NBA la saison dernière, les hommes de Steve Kerr galéraient dès que le banc entrait dans l’équation. Plus maintenant.

Parmi les lineups les plus utilisés par Steve Kerr cette année, il y a celui où Chris Paul est aligné avec Dario Saric, Gary Payton II, Jonathan Kuminga et Moses Moody. Un “all-bench lineup” en quelque sorte, qui a joué pas moins de 38 minutes ensemble (deuxième plus gros total derrière le cinq de titulaires habituel) pour un net rating de +2,2 (différence entre l’efficacité offensive et défensive).

Plus globalement, l’ensemble des combinaisons à cinq joueurs impliquant Chris Paul ont une production positive voire très positive pour les Warriors.

Avec ses qualités de playmaker, son intelligence de jeu, sa capacité à gérer le tempo d’un match et de mettre ses coéquipiers dans les meilleures dispositions pour réussir, Chris Paul apporte cette dimension que recherchaient les Warriors en le recrutant. Il permet aujourd’hui à la second unit de fonctionner comme il faut. Et évidemment, Steve Kerr compte sur son expérience dans les fins de matchs serrées où il se retrouve souvent sur le parquet avec Curry, Klay Thompson et Draymond Green.

Vous l’avez compris, si les Warriors ont remporté cinq de leurs six premiers matchs cette saison, c’est notamment parce que Chris Paul porte aujourd’hui le maillot de Golden State. On a toujours du mal à s’y faire visuellement, mais les résultats parlent d’eux-mêmes.

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Sources texte : NBC Sports Bay Area, NBA.com


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