La saison 2023-24 des Brooklyn Nets… dans un monde idéal
Le 09 oct. 2023 à 14:42 par Nicolas Vrignaud
C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Brooklyn Nets !
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Ben Simmons prime de retour, les Nets cartonnent !
Il l’a teasé, on l’a beaucoup espéré, et il l’a fait. Ben Simmons propose une première partie de saison en 16 points, 8 rebonds et 8 passes de moyenne, ça combine comme jamais avec Mikal Bridges et le Bennou est capable en plus de dépanner du poste 1 au poste 4. Toutes les équipes de la Ligue sont jalouses, les Nets ont enfin récupéré l’un des meilleurs joueurs collectifs du moment. Avec lui, Brooklyn enchaîne les victoires et devient cette équipe particulièrement chiante à jouer. À l’arrivée du mois de février, le groupe d’un Jacque Vaughn particulièrement créatif tactiquement pointe à la 4e place de l’Est, tout va bien et les votes All-Star sont formels : Mikal Bridges et Ben Simmons pourraient aller faire la teuf à Indianapolis avec le gratin de la compétition.
Un All-Star de plus pour participer à la teuf ?
Sean Marks sent que son groupe peut accomplir quelque chose. Il sait aussi qu’il a énormément de choix de Draft à refiler et quelques joueurs qui intéresseraient fortement des équipes de l’Ouest prétendantes au titre NBA. Il sait aussi qu’en dépit du début de saison énorme de Ben Simmons, ses passages au poste 4 sont bien moins efficaces qu’au poste 1, et qu’il aimerait bien avoir un joueur de calibre All-Star pour renforcer un groupe qui a les moyens d’accomplir quelque chose. Dans ce monde idéal que personne n’imagine être vrai (y compris les fans des Nets), c’est la galère totale à Utah. Coach incompris, joueurs qui veulent se barrer et fin de cycle très prématurée pour les Mormons. Oh, bah ça tombe bien… ils ont un Lauri Markkanen pas content du tout dans les Rocheuses à refiler contre BEAUCOUP de choix de Draft. Qui saute sur l’occasion ? Sean Marks, bien sûr. Des picks, quelques joueurs et on en parle plus, affaire conclue. Les Nets ont leur joueur calibre All-Star en plus !
Direction les finales de Conférence !
Les Nets tiennent le cap et finissent 4e, à une victoire devant les Knicks qu’ils croiseront au premier tour des Playoffs. Lauri s’intègre très vite et cette équipe devient LA team qu’il faut regarder la nuit. Derby de la Grosse Pomme pour régaler les fans de basket, deux équipes motivées et surtout bien solides. Dommage, c’est un monde idéal et malgré un Julius Randle en forme, Jalen Brunson ne réussit pas à sortir du marquage étouffant de Ben Simmons. Mitchell Robinson est le marche-pied de Nic Claxton et Lauri Markkanen. Les Nets poussent l’humiliation jusqu’à laisser le Game 4 pour finir en 5 à la maison.
En demi-finales, tout autre morceau : les Celtics. Équipe redoutable, complète et en mission. Les C’s prennent les deux premiers matchs, laissent le 3e et sont à 3-1 à l’heure de retour dans le Massachusetts. Mais ces Nets sont combattifs. Mikal Bridges est possédé, il écrase Tatum en confrontation directe et pose 61 points au Game 6 devant un Barclays Center en fusion pour arracher l’ultime rencontre à Boston. Un duel au sommet qui n’en sera pas un, 14-43 à la fin du premier quart, blow out énorme et Trèfles au compost.
Finale de Conférence, qui l’aurait imaginé en octobre à part nos cerveaux de NBA junkies ? Les Bucks ont double sweepé les deux premiers tours, ils sont inarretables. La furia Nets est stoppée en six matchs par le monstre à deux têtes Giannis Antetokounmpo – Damian Lillard, mais l’espoir est énorme pour la saison qui suit. Et puis pouf, on se réveille dans son pieu avec la sale impression que toute cette histoire n’était qu’un rêve trop beau pour être vrai… ou pas ?