Les 10 bonnes raisons de suivre le Orlando Magic sur la saison NBA 2023-24
Le 30 sept. 2023 à 14:00 par Clément Hénot
La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui le Orlando Magic, où l’on retrouve un certain Allemand devenu champion du Monde.
#1 : Les frères Wagner encore ensemble
Auréolés du titre de Champion du Monde avec l’Allemagne, ensemble, les frères Wagner sont probablement le plus grand flex de leurs darons depuis quelques semaines ! Après avoir enquillé quelques bières à Berlin pour fêter leur titre, les Wagner Bros vont revenir ensemble à Orlando, dotés d’un nouveau statut. Pascal Moritz le grand frère, récemment prolongé pour 2 ans et 16 millions de dollars, aura pour objectif de distribuer les mandales sous les panneaux, dans un rôle qui lui va si bien, celui de l’enflure de l’équipe que l’on adore avoir dans sa team mais que l’on déteste affronter. Franz, le cadet, sera quant à lui l’un des fers de lance de l’attaque floridienne avec Paolo Banchero, qu’il a affronté et vaincu lors de cette Coupe du Monde. Chacun son rôle et son registre dans la mif, on a hâte de les voir faire à nouveau la paire.
#2 : Stuff, la mascotte la plus moche de la NBA
Rendu célèbre par le fameux dunk d’Aaron Gordon en 2020, lors duquel ce dernier passe au-dessus de sa mascotte de l’époque pour passer le ballon sous ses jambes et aplatir la gonfle dans le cercle de sa main gauche, Stuff n’en est pas moins très laid. En anglais, “Stuff” signifie également “Truc”, probablement pas un hasard, tant on ne saurait pas vraiment dire à quoi la mascotte du Magic ressemble réellement. Sorte de dragon sous substances illicites, sa couleur verdâtre pousse à se demander s’il n’est pas malade en permanence. Toutefois, grâce à l’intérieur désormais Champion NBA avec les Nuggets, respect éternel est dû à Stuff pour avoir participé au dunk le plus impressionnant de l’histoire du concours.
#3 : Markelle Fultz encore plus en forme
Son corps a toujours fait des siennes, et quelque part c’est encore le cas puisque Markelle Fultz doit encore composer avec une épaule qui l’empêche de shooter comme en NCAA et a dû réapprendre à tirer via un nouveau geste. Toutefois, l’ancien Sixer prend ses chances comme elles viennent et n’a peur de rien ni personne. A Orlando, ‘Kelle fait une véritable cure de jouvence, on le laisse enfin s’exprimer et Jamahl Mosley lui a même confié les rennes de l’attaque. L’an dernier, il s’est fracturé l’orteil avant même le début de saison et on s’est dit que le cauchemar recommençait encore pour lui, Orlando a d’ailleurs galéré en son absence avec cinq victoires en vingt matchs. Mais dès qu’il est revenu, il a imposé son style et permis à son équipe de finir d’une bien meilleure façon. Cette saison, il sera d’attaque dès le premier match (on l’espère de tout cœur en tout cas) et pourrait bien franchir un nouveau palier. Il ne sera probablement jamais le joueur qu’il aurait dû être à sa sortie de l’université, mais s’il s’en rapproche un maximum, et ce serait déjà une sacrée victoire pour un vrai revenant qui n’a jamais baissé les bras.
#4 : Paolo Banchero encore plus à l’aise
Il en était lui-même étonné le soir de la Draft, mais c’est bien le nom de Paolo Banchero qu’Adam Silver a prononcé en premier pour rejoindre le Magic, un an avant celui de Victor Wembanyama. L’Américano-italien était pressenti en 3ème position, mais Orlando a eu du flair en le sélectionnant à la place de Jabari Smith Jr. parti se morfondre à Houston. Dès son premier match chez les grands, PB5 nous a offert un banger en allant escalader le pauvre Cory Joseph, et a assuré chaque soir une production statistique sacrément conséquente. Dès sa première saison, il était déjà postulant pour le match des étoiles et si c’était trop juste la saison passée, cette fois-ci pourrait bien être la bonne pour le fils de Rhonda Smith, ex joueuse WNBA, surtout si le bilan du Magic est flatteur. Avec une saison NBA dans les jambes et une Coupe du Monde disputée avec les Etats-Unis et terminée à la place du con, PB5 a fait le plein d’expérience pour attaquer sa saison sophomore. Il devrait encore avoir les clés de l’attaque, et avec une équipe qui a peu changé et qui a progressé ensemble, il nous sortira encore probablement une saison de haute volée.
#5 : Les interviews déjantées de Cole Anthony
C’était déjà le cas la saison dernière et il y a deux ans, alors pourquoi ça ne le serait pas de nouveau cette année ? Cole Anthony en interview est un équivalent de Cristiano Ronaldo avec les mèches blondes, c’est de l’or en barre. Faciès délurés, propos déjantés et attitude de cocaïnomane, chaque interview du fils de Greg suivant une victoire du Magic est à ranger au panthéon de ce sport. Rien que pour ça, on veut voir le Magic à 50 wins minimum cette saison (spoiler : ça ne devrait pas dépasser les 40).
#6 : Le développement des kids sous Jamahl Mosley
Jamahl Mosley est lui-même un peu un kid dans son domaine. A 44 ans, son expérience sur le banc du Magic est sa première en tant que head-coach. Mais l’ancien spécialiste défensif des Mavericks commence à prendre ses galons à Orlando, et c’est tant mieux car il va avoir du pain sur la planche avec ce young core encore un peu tendre, mais qui ne demande qu’à rutiler voire exploser. Paolo Banchero et Jett Howard ont 20 ans, Franz Wagner et Jalen Suggs 22, Cole Anthony 23, Wendell Carter Jr. 24, Markelle Fultz et Jonathan Isaac 25, et le petit dernier, Anthony Black, n’a que 19 ans. Certes, l’expérience manque encore à l’appel, mais le laboratoire déborde de talent et Joe Ingles vient apporter tout son vice et sa bouteille, un rôle qui était alors attitré à Gary Harris, âgé de… 29 ans, soit un an de moins que le rédacteur de cet article et la moitié de celui d’Alex TBNL. Si certains phénomènes émergent déjà très nettement dans le collectif floridien, les petits nouveaux doivent se faire leur place et ont des arguments à revendre. Chacun peut (et va) apporter énormément de choses dans son registre, c’est au coach de trouver la bonne formule, mais il y aura forcément des déçus, car parmi les noms cités, cela fait mathématiquement neuf joueurs pour cinq places.
#7 : Le 7854è espoir autour de Jonathan Isaac
Jonathan Isaac côté pile : les prouesses défensives.
En pleine santé, Jonathan Isaac reste un OVNI. 2m11, des bras interminables, une mobilité rare pour son gabarit, et une science de la défense que l’on aurait aimé voir plus souvent. Mélangez tout ça, et vous obtenez un type capable de tourner à 2 interceptions et 2 contres de moyenne chaque soir, et défendre sur chaque poste. Il aurait très bien pu ramasser un titre de DPOY sans ses galères physiques…
Jonathan Isaac côté face : les blessures incessantes.
Parce que malheureusement il y a un “mais”. Jonathan Isaac n’a de cesse d’être blessé, que ce soit au genou, aux adducteurs, aux ischios, aux chevilles. Le corps de JI est une véritable partie de Docteur Maboul, et il a même déjà passé 904 jours sans jouer le moindre match NBA du 3 août 2020 au 31 janvier… 2023 ! Deux saisons blanches et 211 matchs loupés en carrière, ça commence à faire beaucoup.
Cette année encore, Jonathan Isaac suscite beaucoup d’espoir dans la rotation d’Orlando, lui qui peut rendre de fiers services à l’intérieur, mais malheureusement plus grand monde ne semble compter sur lui et il va devoir (re)faire sa place dans la rotation du Magic et prier pour que son corps le laisse tranquille, d’autant que son année de contrat n’est que partiellement garantie et que la dernière année de son contrat courant jusqu’en 2025 ne l’est plus du tout…
#8 : Les débuts d’Anthony Black et Jett Howard
La Draft du Magic a surpris à bien des égards. Anthony Black a été sélectionné en sixième position alors que l’on attendait plutôt Ausar Thompson ou Taylor Hendricks. AB est un meneur et vient garnir encore un peu plus un poste bien fourni chez Mickey. Markelle Fultz est le titulaire et continue de monter en puissance, Jalen Suggs tarde à éclore mais le potentiel est bien là, tandis que Cole Anthony évolue plutôt comme un combo-guard. Anthony Black est un chef d’orchestre à la Lonzo Ball ou Josh Giddey, et même si son profil n’est pas très flashy, il suffit de voir comment Chicago tournait lorsque le fiston de LaVar était aux commandes et comment l’Australien du Thunder fait tourner son équipe pour se rendre compte que son profil pourrait bien gérer l’attaque du Magic d’une main de maître.
Concernant Jett Howard, il pourrait bien combler un besoin du Magic avec sa faculté à tirer d’à peu près n’importe quel endroit du terrain, même si les observateurs le projetaient plutôt en fin de lottery au mieux, en fin de premier tour au pire. Le choix du fiston de Juwan est finalement intervenu très tôt, et son rôle sera important en sortie de banc. Jett Howard aurait impressionné les scouts du Magic lors de son workout avec la franchise, et c’est ce qui aurait convaincu les dirigeants de sauter sur l’occasion. Son profil manquait cruellement à Orlando, Jett sera probablement bien heureux de foutre le feu à distance lors de certaines soirées.
#9 : Chaque retrouvaille avec Nikola Vucevic
Le pivot monténégrin est toujours chez lui à Orlando. Son départ a marqué la fin d’un cycle à Disney World, lui qui a passé neuf saisons sous le maillot bleu. Désormais à Chicago, c’est tout naturellement que Niko est acclamé, et nul doute que chaque fan du Magic se rend à l’Amway Center avec son stock de Kleenex à chaque fois que leur ancienne star foule de nouveau le parquet. Apprécié à l’époque pour son niveau sur le terrain, mais aussi pour son implication auprès des hôpitaux de la ville et sa bromance avec Evan Fournier, il avait tout pour plaire, sauf qu’il lui manquait ce truc pour faire passer un palier supplémentaire à sa franchise. Désormais loin de la Floride, il a permis à son équipe de se reconstruire avec notamment Wendell Carter Jr., Franz Wagner et Jett Howard.
#10 : Jeff Turner aux commentaires H24
Avant d’être le commentateur du Magic, Jeff Turner a également porté le maillot de l’équipe entre 1989 et 1996. Cela fait désormais 10 ans qu’il commente les matchs de son ancienne équipe et il est toujours aussi apprécié par les fans locaux grâce à sa connaissance de l’équipe et du basket en général. On devrait encore bien se marrer chez Mickey, et c’est en partie grâce à Jean-François.