La saison 2023-24 du Orlando Magic… dans un monde idéal

Le 30 sept. 2023 à 14:40 par Clément Hénot

Source image : NBA League Pass

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Le Magic d’Orlando !

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Paolo Banchero et Franz Wagner parmi les étoiles !

Le duo qui se détache indéniablement de ce young core au Magic est composé de Paolo Banchero et Franz Wagner. L’Américano-italien entame sa saison sophomore dans la ligue et remet son titre de ROY en jeu, tandis que Kaiser Franz arrive à son troisième exercice avec un petit trophée de Champion du Monde dans ses bagages. PB5 continue sur la folle lancée de sa saison rookie et envoie 25 points, 9 rebonds et 5 passes décisives chaque soir, ce qui lui permet d’accéder au match des étoiles, dès sa deuxième saison dans la ligue. Et parce que plus on est de fous plus on rit, Franzinho va également se mettre au diapason et sortir une saison de porc, moins clinquante certes, mais tout de même à hauteur de 21 points, 8 rebonds et 4 passes de moyenne. Vu la saison de fou que réalise le Magic, l’Allemand est également convié in extremis pour se dépuceler au nombre de All-Star Games disputés. Le monstre à deux têtes porte l’attaque (et la défense) d’Orlando à chaque match, et tout le monde se met au diapason.

Le collectif bien huilé du Magic retrouve les Playoffs

Dans le sillage de l’entente entre Banchero et Wagner, tout le collectif suit le mouvement. Markelle Fultz a retrouvé un semblant de shoot et tourne à 35% depuis Disney World tout en faisant rugir le moteur de cette cylindrée. Le physique de Wendell Carter Jr., véritable gardien du temple de cette équipe, tient enfin bon et fait plus que le taf sous les panneaux. Cole Anthony est un candidat sérieux au titre de meilleur sixième homme de l’année et prend enfin confiance après des pourcentages douteux, Gary Harris et Joe Ingles apportent le spacing, l’expérience et le savoir qui ont cruellement fait défaut au Magic ces dernières années, le physique de Jonathan Isaac tient enfin et laisse apercevoir son potentiel défensif de plus en plus souvent, Jalen Suggs accepte son rôle et se mue en véritable pile électrique en relais de Markelle Fultz, puis les petits nouveaux Anthony Black et Jett Howard remplissent leurs rôles respectifs de chef d’orchestre et de canardeur d’élite à merveille. Avec tout ça, les potes de Mickey assurent carrément leur place en Playoffs directement grâce à un bilan de 45 victoires pour 37 défaites, bilan qui vient chatouiller la barre des 50 wins… ce sera peut-être pour l’an prochain, mais vous pouvez déjà être fiers de vous les minots !

Une fin de saison avec les honneurs et un bon gros steal à la Draft

Dès le premier tour, c’est forcément un gros morceau qu’attend les hommes de Jamahl Mosley, et ironie du destin pour Markelle Fultz ce sont les… Sixers, la franchise qui l’a drafté en 2017, qui se dressent sur le chemin des “Magics”. Les Floridiens donnent du fil à retordre à Joel Embiid et ses gars, mais en 6 matchs, Philly plie l’affaire bien qu’Orlando ait remporté le premier match à l’extérieur, comme ils l’ont fait en 2020 et 2021 avant de se faire dézinguer. Cette fois, l’espoir était plus grand, mais le Magic doit rendre les armes au premier tour, avec les honneurs et des perspectives d’avenir encore plus grandes. Cap désormais sur la Draft, pour laquelle Orlando disposera du 20ème choix. Ils n’avaient pas drafté aussi bas depuis 1744 mais après avoir déniché des talents sur les trois dernières années, le front-office mené par Anthony Parker va récidiver et frapper fort en ajoutant une nouvelle pièce à ce puzzle de plus en plus alléchant.

Disons-le direct, il y a peu de chances que la saison du Magic soit exactement celle décrite ici… mais tout ne semble pas pour autant tiré par les cheveux, tant le potentiel dégouline de ce roster.