Willie Cauley-Stein : “J’ai choisi de venir en Europe pour l’aspect plus ‘tactique’ du jeu”
Le 19 sept. 2023 à 10:54 par Nicolas Vrignaud
Arrivé cet été en Italie, du côté de Varese, Willie Cauley-Stein n’a pas mis longtemps à se faire apprécier des fans locaux. Sa technique pour devenir la coqueluche du coin ? Une petite déclaration sur l’éternel débat entre basket américain et basket européen. Willie a choisi son camp, même si c’est un peu cracher dans l’assiette qui l’a nourri durant plusieurs années.
Willie Cauley-Stein, c’est une carrière un peu hachée en NBA. Une belle sélection en 6e position de la Draft 2015, des années plutôt sympa à Sacramento ensuite, puis une chute progressive vers des rôles de partenaire d’entraînement, en enchaînant les contrats très courts et les passages en G League. À tel point que la saison passée, il n’a même pas joué la moindre minute dans la Grande Ligue.
De quoi claquer la porte du pays de l’Oncle Sam et d’aller voir ailleurs ? C’est l’idée, ouais. Un contrat d’une année à Varese, en Italie, histoire de se relancer sur le vieux continent et – pourquoi pas – taper dans l’oeil d’une autre équipe au pays. En attendant, c’est une belle déclaration d’amour au basket européen que le joueur a formulé pour Sportando, tout en ne manquant pas de placer une belle praline à la NBA.
“J’ai choisi de venir en Europe pour l’aspect plus ‘tactique’ du jeu, comparé au jeu de 1 contre 1 qui est joué aujourd’hui en NBA, et qui est conditionné par le désir personnel des joueurs de produire des statistiques. Ici, en Europe, chaque rencontre et chaque ballon sont importants, pas comme en NBA où les 82 matchs se valent tous.” – Willie Cauley-Stein.
Allez, sans rancune hein surtout. On ne va pas dire qu’il s’est un peu mis le bâton dans la roue pour un retour – sans doute rêvé – en NBA, mais imaginons tout du moins qu’il s’agit là d’une déclaration en mode “Je t’aime, moi non plus” pour signifier à la Grande Ligue que de toute façon, son départ des États-Unis n’était pas forcé mais volontaire. Là où ça deviendra peut-être rigolo, c’est si jamais une équipe de NBA vient à lui proposer un nouveau deal. Il se pourrait bien que la veste devienne un peu réversible.
Source : Sportando via Yahoo Sports